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Culture de mort - Page 72

  • Homofolies

    Le cardinal Reinhard Marx, dans une interview à l’Augsburger Allgemeine à propos de la légalisation du « mariage » entre personnes du même sexe en Allemagne, déclare que l’Eglise devrait faire acte de repentance pour ne pas s’être opposée dans le passé aux lois qui réprimaient les actes homosexuels. Il faut se rappeler, dit-il, « que l’Eglise n’a pas été exactement pionnière pour ce qui est des droits des homosexuels. Nous devons exprimer nos regrets de n’avoir rien fait pour empêcher que les homosexuels soient persécutés. La loi (allemande contre l’homoxualité) n’a été abolie qu’en 1994, et nous, l’Eglise, nous ne nous en étions pas préoccupé ».

    Et ensuite il revient à la charge : « L’histoire de l’homosexualité dans nos sociétés est exécrable parce que nous avons fait beaucoup pour les marginaliser, et en tant qu’Eglise et en tant que société « nous devons dire : pardon, pardon ».

    Et d’ajouter que jusque « très récemment » l’Eglise catholique était « très négative envers les personnes gays, c’était un scandale, et terrible ».

  • La Bonino à l’église

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    Emma Bonino sera le 26 juillet prochain (fête de sainte Anne) à l’église de Ronco di Cossato. Euh, non, ce n’est pas pour se confesser de ses milliers de crimes, c’est pour faire l’apologie de l'invasion migratoire, dans le cadre de la campagne « J’étais étranger, l’humanité qui fait le bien », soutenue par son grand ami François.

    Comme le souligne Marco Tosatti :

    On suppose que maintenant, après avoir aidé à priver ce pays d'un nombre énorme d'êtres humains, elle pourra - à l'église – faire pression en faveur du sympathique programme de remplacement ethnique en Italie.

    La « grande Italienne » Emma Bonino (comme dit François), qui se vante d’avoir pratiqué elle-même plus de 10.000 avortements, explique sans la moindre ironie qu’il faut accueillir un grand nombre d’immigrés en raison de la faible natalité du pays…

  • Homophobie

    Il est proprement scandaleux que l’équipe de chercheurs de Santé publique France, de l'Inserm et de l'équipe nationale d'intervention en prévention et santé pour les entreprises (ENIPSE) qui a pondu l’étude sur le sida publiée dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire, et les responsables de ce bulletin, ne soient pas traduits devant la justice.

    En effet, selon cette étude (à laquelle je dénie évidemment toute fiabilité, au nom des valeurs de la République), la situation de l'épidémie de VIH chez les jeunes hommes homosexuels français serait « extrêmement préoccupante ».

    Inutile de préciser que si par impossible la réalité était homophobe il serait plus homophobe encore de le souligner.

    Mais à quoi servent donc les lois anti-discrimination ?

  • Il n’y a plus de ladies ni de gentlemen

    Les employés des transports londoniens ont reçu l’ordre de ne plus utiliser l’expression « Ladies and gentlemen » dans leurs annonces. Ils doivent désormais dire « tout le monde » (everybody). Les annonces préenregistrées vont être modifiées en ce sens.

    Cette décision fait suite à une campagne intensive des lobbies LGBTQ+ auprès du maire de Londres Sadiq Khan. Les lobbies se félicitent naturellement d’avoir eu gain de cause : le langage « inclusif » et «  non genré » des transports londoniens rendra la vie plus facile à ceux qui ne se reconnaissent pas dans un sexe donné…

  • Malte invertie

    Le Parlement de Malte a adopté hier à la quasi unanimité le soi-disant mariage entre personnes du même sexe.

    Seul un député du parti d’opposition a voté contre.

    Il paraît que les évêques s’étaient « fermement opposés » au texte. Mais ils s’étaient surtout fermement opposés aux catholiques qui avaient fait campagne contre les candidats voulant légaliser les unions entre personnes de même sexe. Et ils ont été parmi les premiers à justifier la communion aux adultères impénitents dans le sillage d’Amoris laetitia.

  • La communion pour tous

    Mgr Thomas Paprocki, évêque de Springfield, Illinois, est victime d’une polémique LGBT pour avoir demandé à ses prêtres de respecter la doctrine catholique, notamment en ce qui concerne les personnes de même sexe « mariées », qui ne doivent pas être admises à la communion ni à la sépulture chrétienne si elles n’ont pas manifesté de signe de repentance.

    En réponse, l’évêque de San Jose (Californie), Mgr Patrick McGrath, a publié un texte indiquant que dans certains diocèses ont été édictées des directives, concernant les LGBT, qui peuvent engendrer de la « confusion ». Il saisit cette opportunité pour assurer que dans le diocèse de San Jose on ne refuse pas la communion ni la sépulture chrétienne à « quiconque les demande de bonne foi »…

    Et bien entendu il se réclame du pape François…

    Le diocèse de San Jose a un « conseil du ministère catholique LGBT » qui organise notamment une messe mensuelle pour « les LGBT catholiques, leurs familles, leurs amis et tous nos frères et sœurs en Christ ».

    Comme par hasard Mgr Paprocki est d’origine polonaise, et Mgr McGrath est né irlandais.

  • Elan profond

    Simone Veil, affirme le président de la République, c'était "l'élan profond vers le bien".

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  • "PMA pour toutes"

    Propos de Pierre Lévy-Soussan, pédopsychiatre :

    « Sacrifier scientifiquement le père est une forme ultime de violence faite aux enfants. »

    « L’éradication scientifique du père est une utilisation particulièrement perverse de la science. »

  • Un nouveau musée au Vatican

    Le cardinal Müller a donc été « remercié » et remplacé le jour même du 5e anniversaire de sa nomination. Comme il le remarque de façon quelque peu désabusée, il est le premier cardinal à ne pas être reconduit dans ses fonctions. Pour des raisons qui ne sont un mystère pour personne.

    Il est remplacé par le secrétaire de la Congrégation, Mgr Luis Francisco Ladaria Ferrer.

    On pourrait croire que cet homme est muet, si l’on n’avait pas le texte de sa brève et anonyme allocution de présentation de Dignitas personae en décembre 2008, et le texte de son interview, quelques mois plus tôt, quand il fut nommé secrétaire de la Congrégation : interview où il ne dit rien.

    Il semble donc que François ait nommé préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi quelqu’un qui ne parlera pas de la doctrine de la foi, et qui ne sera donc pas susceptible de le contredire.

    En bref, la Congrégation pour la doctrine de la foi devient un musée, et Mgr Ferrer est le gardien muet de ce musée.

    Ceci est conforme à ce que l’on voit depuis longtemps : on ne change pas la doctrine mais on en fait un objet de musée car ce qui compte dans la vie réelle c’est la miséricorde qui permet de faire le contraire.

    Ceux qui ont fait l’effort héroïque (dépassant mes faibles forces) de lire Amoris laetitia n’ont apparemment pas mesuré l’importance de cette phrase du paragraphe 36 :

    « Nous avons présenté un idéal théologique du mariage trop abstrait, presqu’artificiellement construit, loin de la situation concrète et des possibilités effectives des familles réelles. Cette idéalisation excessive, surtout quand nous n’avons pas éveillé la confiance en la grâce, n’a pas rendu le mariage plus désirable et attractif, bien au contraire ! »

    Le 27 octobre dernier, François prononçait (à la place du cardinal Sarah qui avait été pressenti) une allocution à l’ouverture de l’année académique de l’Institut pontifical Jean-Paul II pour les études sur le mariage et la famille. Allocution qui fut saluée comme un hommage à Jean-Paul II et un hymne à la famille par les incurables papolâtres. Au milieu de son discours il y avait précisément cette citation d’Amoris laetitia qui annulait tout le reste :

    « Nous avons présenté un idéal théologique du mariage trop abstrait, presqu’artificiellement construit, loin de la situation concrète et des possibilités effectives des familles réelles. Cette idéalisation excessive, surtout quand nous n’avons pas éveillé la confiance en la grâce, n’a pas rendu le mariage plus désirable et attractif, bien au contraire ! »

    Le Vatican a démenti que François ait nommé une commission pour réévaluer Humanum vitae à la lumière de Amoris laetitia. Pourtant la commission existe : elle est formée de Mgr Pierangelo Sequeri, président de l’Institut pontifical Jean-Paul II, Philippe Chenaux, professeur à l’Université du Latran, Mgr Angel Maffeis, président de l’Institut Paul VI de Brescia, et le coordonateur est Mgr Gilfredo Marengo, professeur à l’Institut Jean-Paul II. Mais elle n’aurait pas du tout pour but de réévaluer Humanum vitae : son dessein est d’examiner les documents préparatoires à l’encyclique…

    Il est notable que Mgr Marengo, dans un article de Vatican Insider en mars dernier, sur… Humanae vitae et Amoris laetitia, citait cette même phrase d’Amoris laetitia comme explication de la mauvaise façon de défendre l’enseignement de Paul VI :

    « Nous avons présenté un idéal théologique du mariage trop abstrait, presqu’artificiellement construit, loin de la situation concrète et des possibilités effectives des familles réelles. Cette idéalisation excessive, surtout quand nous n’avons pas éveillé la confiance en la grâce, n’a pas rendu le mariage plus désirable et attractif, bien au contraire ! »

    Juste avant, Mgr Marengo condamnait « le jeu polémique (d’alors) : la pilule oui, la pilule non, comme aujourd’hui la communion aux divorcés oui, la communion aux divorcés non », ajoutant que « chaque fois que la communauté chrétienne tombe dans l'erreur et propose des modèles de vie dérivés d'idéologies théologiques trop abstraites et construites artificiellement, elle conçoit son action pastorale comme l'application schématique d'un paradigme doctrinal ».

    Bref, comme dit François, c’est une erreur de tout voir en blanc et noir alors que la vraie vie c’est 50 nuances de gris. Et c’est être pharisien que d’imposer aux couples d’aujourd’hui une idéologie du mariage qui est un idéal inaccessible.

    Cette idéalisation du mariage, on pourra la trouver au musée du Vatican intitulé « Congrégation pour la doctrine de la foi ». Ça n’a plus guère de rapport avec ce que le magistère pastoral et miséricordieux appelle le mariage.

    Il va de soi que le vain jeu polémique dont parle Mgr Marengo s’applique à tout le reste : avortement oui, avortement non, résurrection oui, résurrection non, Trinité oui, Trinité non… Ce qui est logique : ces applications schématiques d’un paradigme doctrinal sont désormais joliment exposées dans le musée de la doctrine de la foi. Un très beau musée, mais que personne n’est obligé de visiter.

    (Précision pour les distraits : il va de soi que la Bible, de la Genèse à l’Evangile, a été également reléguée dans ce musée. Car c’est là que se trouve, notamment exposé par le Christ, Dieu fait homme, « l’idéal théologique du mariage trop abstrait »… Mais bien sûr Dieu fait homme oui, Dieu fait homme non, c’est encore un vain jeu polémique, sans rapport avec ce que vivent nos contemporains…)