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Culture de mort - Page 69

  • Euthanasie

    A Liège, un homme est poursuivi pour meurtre par empoisonnement sur son épouse.

    L’homme souligne qu’il n’a fait qu’accéder à la demande d’euthanasie de sa femme de 86 ans qui souffrait de polyarthrose et qui avait émis à plusieurs reprises le souhait d’être euthanasiée.

    Mais en Belgique l’euthanasie privée demeure interdite. Seule l’euthanasie d’Etat est permise. Seuls les médecins ont le droit de donner la mort…

    Le parquet a donc requis une peine de cinq ans de prison.

  • Toujours plus loin

    Les cliniques du service public de santé en Grande-Bretagne permettent aux adolescents qui veulent « changer de genre » de congeler leurs spermatozoïdes afin de procréer quand ils seront « devenus des femmes ».

    De même, les cliniques prélèvent et conservent les ovocytes des filles qui vont « devenir des hommes ».

    Il y a déjà plusieurs dizaines de cas. Certains garçons n’ont que douze ans (sic), et on congèle les ovocytes des filles « à partir de 16 ans ».

    Les traitements de fertilité des adolescents « transgenres », financés par le NHS, pourraient coûter des centaines de milliers de livres, alors que nombre d’opérations nécessaires sont reportées par manque de fonds…

    A quoi les médecins qui pratiquent ces aberrations répondent que ces adolescents ont « le droit de fonder une famille »…

  • Le retour des “20 semaines”

    Les députés américains ont adopté hier la « loi de protection de l’enfant à naître capable de souffrance » par 237 voix contre 189. Il s’agit d’un texte qui interdit l’avortement après 20 semaines de grossesse, au motif que le fœtus ressent alors la douleur.

    Le même texte avait été adopté par les députés en 2013 et en 2015, mais s’était ensuite enlisé au Sénat, dans la perspective qu’il se verrait opposer un veto présidentiel. Cette fois les circonstances sont très différentes, puisque Donald Trump s’était non seulement prononcé en faveur de cette loi mais s’était engagé par écrit, auprès de la Coalition Pro-Vie, à la promulguer si elle était votée. Dès lundi, la Maison Blanche avait publié un communiqué pour « réitérer son ferme soutien » à cette loi et féliciter la Chambre des représentants pour sa persévérance.

    Mais il n’est pas certain que le texte trouve une majorité au Sénat, et le coordinateur du groupe républicain a aussitôt déclaré que ce n’était « pas une priorité à court terme ».

    Car les partisans de la culture de mort hurlent qu’une telle loi serait inconstitutionnelle, l’arrêt Roe contre Wade ayant établi un droit à l’avortement sans limite. En outre c’est « une attaque contre la liberté des femmes », martèle la présidente de la principale organisation « pro-choix ». Cette loi, disent encore les « pro-choix » de la barbarie sans limite, « nuirait aux femmes et aux familles et criminaliserait les médecins pour des soins de routine ». Sic.

    Cela dit la situation évolue. Pas moins de 16 Etats ont désormais interdit l’avortement après 20 semaines. Dans deux Etats où la loi a été contestée en justice, les juges ont confirmé l’interdiction. Un procès est en cours en Caroline du Nord. L’affaire devrait finir par arriver devant la Cour suprême, mais, contrairement à ce que clament les partisans de la culture de mort, il n’est pas du tout sûr que la Cour suprême juge ces lois anticonstitutionnelles. En effet, si en 1992 elle a jugé qu’un Etat ne pouvait interdire l’avortement qu’après que l’enfant soit viable, il y a aujourd’hui des études montrant qu’en raison des progrès de la médecine la viabilité commence de plus en plus tôt, et que certains bébés peuvent survivre hors de l’utérus et sans traitement autour de 20 semaines. Or la même Cour suprême a jugé en 1994 que lorsque l’enfant à naître est viable l’intérêt de l’Etat à protéger sa vie est supérieur au droit à l’avortement.

  • Euthanasie

    L’« écrivaine » (sic) Anne Bert s’est fait euthanasier ce matin en Belgique.

    Souffrant de la maladie de Charcot (SLA), elle était devenue une militante médiatique du droit à l’euthanasie. Avec un souci quelque peu macabre du marketing, elle s’est fait tuer deux jours avant la publication chez Fayard de son livre sur le sujet.

    Avant cela, Anne Bert s’était fait connaître d’un cercle restreint par ses nouvelles érotiques, qui racontaient « comment le désir se joue de tous les tabous, se libère dans les lieux clos, jaillit dans les rencontres de hasard, amenant les plus prudents vers les aventures les plus extrêmes »…

    La médiatisation de sa décision d’être euthanasiée avait suscité un certain nombre de réactions, notamment de l’Association pour la recherche sur la SLA. « Nous avons reçu beaucoup d'appels de malades et de leurs proches pour dire leur indignation. Peu se reconnaissent dans ce choix très personnel, même si chacun connaît la réalité de la souffrance de cette maladie », expliquait il y a quelques jours Christine Tabuenca, directrice générale de l’Arsla. « Cela leur renvoie une image négative et ultime de la maladie alors que la grande majorité d'entre eux ne pense ni à l'euthanasie ni au suicide, qu'ils sont au contraire dans l'espoir et la vie, dans le combat, qu'ils profitent du présent et font tout pour compenser la perte d'autonomie ». L’association déclarait « respecter cette dame », mais considèrait que sa médiatisation va provoquer un raccourci « Charcot-euthanasie » et témoigne aussi d’un « non-respect » « du travail des médecins et des chercheurs qui accomplissent un formidable accompagnement médical et humain pour diminuer les souffrances ».

  • Nouvelles des cinglés

    Le « collectif 269 Life Libération Animale » mène des actions spectaculaires chaque 26 septembre pour faire connaître son idéologie « végan » délirante. (Le 26 septembre parce que « 26-9 », 269 étant le numéro d’un veau que l’organisation avait sauvé. En Israël, semble-t-il, puisque c’est là qu’elle a été créée.)

    Hier soir les militants « antispécistes » (qui croient que les veaux sont au moins aussi intelligents que les hommes et qu’en tout état de cause ils ont autant de droits) ont manifesté devant divers abattoirs. Où ils ont été attendus par autant de paysans. Lesquels avaient éventuellement organisé un barbecue…

    A Limoges, les pancartes des végans disaient : « Hommage aux victimes du massacre de masse », et les paysans du barbecue avaient installé un panneau : « Sauvez un paysan, mangez un végan ! »

    « Nous sommes là pour rendre hommage aux trois millions d'animaux qui seront tués cette nuit dans les abattoirs de France », disait la coordinatrice de l'action nationale à Narbonne…

    (Au fait, les végans sont pour la liberté de l'avortement jusqu'à au moins 18 semaines. Bien sûr : c'est "spéciste" de croire que le foetus humain serait un être sensible...)

  • Dérive irlandaise

    Le Premier ministre irlandais, Leo Varadkar (sodomite de père indien), a annoncé que le référendum sur l’avortement aurait lieu en mai ou juin 2018. Il a précisé, en toute hypocrisie assumée, que ce référendum suivrait les recommandations de la commission indépendante qui a été constituée pour réfléchir à la question, et qui doit rendre son rapport avant le 20 décembre. En fait on sait déjà, évidemment, quelles sont les conclusions d’une commission dont l’unique fonction est de demander aux Irlandais de voter le contraire de ce qu’ils avaient voté en 1983, quand ils avaient approuvé par 67% des voix le 8e amendement garantissant le droit à la vie de l’enfant à naître.

    Depuis lors l’eau pourrie a passé sous les ponts irlandais, au point que le soi-disant mariage entre personnes de même sexe a été adopté par référendum en 2015.

    Pour faire bonne mesure, le gouvernement annonce six autres référendums modifiant la Constitution. En octobre 2018, pour l’élection directe des maires, la suppression du délit de blasphème, et la suppression de l’article de la Constitution rendant hommage aux femmes au foyer : « L'État reconnaît que, par sa vie à la maison, la femme fournit à l'État un soutien sans lequel le bien commun ne pourrait être atteint. »

    En 2019, pour réduire à deux ans le temps où des couples doivent vivre séparés avant de pouvoir divorcer, pour permettre aux Irlandais de l’étranger de voter à l’élection présidentielle, et pour instituer le droit de vote à 16 ans…

  • Tyrannie du genre

    Hema, chaîne néerlandaise de magasins de confection, a décidé de supprimer les « indications de genre » sur les vêtements pour enfants et de fusionner les départements filles et garçons pour n'en former qu'un : « Kids ».

    Hema est la deuxième chaîne de vêtements à prendre cette décision, après le britannique John Lewis.

  • Charité euthanasique

    Suite à la mise en demeure de Rome, relayée par le supérieur général de leur ordre, de cesser de pratiquer l’euthanasie, les « Frères de la Charité » (sic) en Belgique ont tenu une conférence de presse ce matin pour déclarer que leur organisation ne reviendrait pas « sur sa décision, prise en mars dernier, d’autoriser la pratique de l’euthanasie au sein de la quinzaine d’établissements psychiatriques placés sous sa responsabilité ». Cette décision est « conforme à la doctrine de l’Eglise catholique » parce que l’organisation prend « en compte le changement et les évolutions au sein de la société »…

  • En Suisse, la marche pour la vie interdite

    csm_Inserat_MfL_100x139_verboten_print__2__bbe9fa3052.jpgLes organisateurs de la marche suisse pour la vie (« Bäte fürs Läbe », prière pour la vie) avaient choisi cette année Flüeli-Ranft, le site de naissance et de vie de saint Nicolas de Flüe, dont on célèbre cette année le 600e anniversaire. La Marche devait avoir lieu dimanche prochain, 17 septembre, qui est le jour du « Jeûne fédéral » selon son nom protestant, « Fête nationale d’action de grâce » selon son nom catholique. La conférence épiscopale avait même délégué un évêque…

    Mais les deux communes concernées, Sachseln et Kerns, ont refusé d’accueillir l’événement. Les organisateurs ont fait appel de cette décision devant le gouvernement du canton (Obwald). Mais le gouvernement a confirmé la décision des communes.

    Le motif ? Il y aura une contre-manifestation de gauchistes, ce qui perturbera la paix dominicale…

    Et le gouvernement ne peut pas interdire plutôt la contre-manifestation ?

    Non, il ne le peut pas, parce que c’est une manifestation spontanée.

    Sic.

    Tel est l’état de l’Etat de droit en Suisse.

  • Au Kentucky

    Mercredi, jeudi et vendredi s’est tenu au Kentucky un procès qui a été très suivi dans l’Etat et bien au-delà tant dans les milieux pro-vie que chez les tenants de la culture de mort.

    En mars dernier, le gouverneur du Kentucky, Matt Bevin, avait supprimé la licence de l’avortoir de Louisville, au motif que l’établissement ne remplissait plus les critères légaux. Notamment, un avortoir doit avoir un accord avec un hôpital raisonnablement proche pour recevoir les femmes en cas de problème, et avec une compagnie d’ambulance pour le transport. C’était le cas auparavant à Louisville. Mais la dernière inspection avait montré qu’il n’y avait plus rien de prévu en matière d’hospitalisation ni d’ambulances.

    L’avortoir a naturellement fait appel de cette décision en justice. Et le procès s’est déroulé cette semaine, avec en vedettes les meilleurs juristes du Planning familial américain et de l’ACLU (Union des libertés civiles), contre ceux de l’Etat du Kentucky.

    On attendait une décision hier soir, mais le juge a décidé de donner 60 jours aux deux parties pour préciser leurs arguments.

    L’enjeu est de taille, surtout sur le plan symbolique : le Kentucky est l’un des sept Etats américains où il n’y a plus qu’un seul avortoir. Si celui de Louisville était fermé, le Kentucky serait le premier Etat sans avortement…