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Culture de mort - Page 74

  • Trump

    La résolution annuelle et rituelle du conseil des droits de l’homme de l’ONU contre les « violences faites aux femmes » a été adoptée hier comme d’habitude « par consensus », sans vote.

    Il y a bien sûr un paragraphe sur la « santé sexuelle et reproductive » (des femmes, pas des truies, semble-t-il) énumérant les droits à des « méthodes modernes et efficaces de contraception », de contraception d’urgence, et à un « avortement sûr lorsque la loi nationale permet ce service » (sic). Ce qui à vrai dire ne permet guère la « reproduction »… Quant à prétendre que l’avortement combat les violences faites aux femmes…

    Il y a eu toutefois une différence de taille par rapport à l’adoption de la dernière résolution.

    L’an dernier, les Etats-Unis d’Obama, qui ne faisaient pas partie du conseil des droits de l’homme, avaient néanmoins bruyamment appuyé la résolution. (Il n’y avait guère eu que le représentant du Paraguay pour dire que le conseil des droits de l’homme ne pouvait pas condamner la peine de mort et dans le même mouvement soutenir un acte dont le résultat est de même la disparition d’une vie humaine.)

    Cette année, le représentant du gouvernement américain, Jason Mack, a rappelé que les textes de référence en la matière, notamment celui de la conférence de Pékin en 1995, n’avait pas retenu l’avortement comme un droit des femmes (grâce à Jean-Paul II et à son efficace « envoyée spéciale » Mary-Ann Glendon – que George W. Bush nommera ambassadeur près le Saint-Siège début 2008, mais devra démissionner lors de l’arrivée d’Obama un an plus tard).

    Jason Mack a souligné :

    « Nous ne reconnaissons pas l’avortement comme une méthode de planning familial, et nous ne soutenons pas l’avortement dans nos programmes d'assistance à la santé en matière de procréation. »

    Les Etats-Unis se sont donc officiellement « dissociés du consensus sur la paragraphe opérationnel 9d. »

  • En Irlande

    Les parlementaires membres du comité chargé de proposer des modifications à l'interdiction de l'avortement se rencontrent pour la première fois aujourd'hui, alors que le ministre de la Santé, Simon Harris, a déclaré que le pays devrait se « préparer » à un référendum l'année prochaine.

    Ce comité est composé de membres majoritairement favorables à la libéralisation de l’avortement.

    Le comité conjoint chargé de réfléchir au 8e amendement de la Constitution ne devrait pas se réunir avant septembre. Le rapport final ne devrait donc pas être remis au gouvernement avant le mois de décembre.

    Le 8e amendement (adopté par référendum en 1983) est devenu l’article 40.3.3 :

    « L’Etat reconnaît le droit à la vie du fœtus et, en respectant pleinement le droit égal de la mère à la vie, garantit dans sa législation le respect de ce droit et, dans la mesure du possible, de le défendre et de le faire valoir par ses lois. »

  • La Cour des droits de l’homo

    La Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) condamne la Russie pour sa loi de 2013 interdisant la « promotion des relations sexuelles non traditionnelles auprès des mineurs ».

    La Cour avait été saisie par trois provocateurs sodomites qui avaient notamment déployé devant un lycée une banderole proclamant que l'homosexualité est « normale ».

    Ayant évidemment perdu tous leurs procès en Russie jusque devant la Cour suprême, ils se sont adressés à la Cour européenne des droits de l’homo qui leur a évidemment donné raison.

    Résumé de l’arrêt selon la Cour elle-même, admirable concentré de mensonge et de mauvaise foi :

    La Cour juge en particulier que, bien que les lois en question visent principalement à protéger les mineurs, les limites de leur portée n’ont pas été clairement définies et leur application a été arbitraire. De plus, le but même des lois et la manière dont elles ont été formulées et appliquées dans le cas des requérants ont été discriminatoires et, globalement, n’ont servi aucun intérêt public légitime. En effet, en adoptant ces lois, les autorités ont renforcé la stigmatisation et les préjugés et encouragé l’homophobie, qui est incompatible avec les valeurs d’une société démocratique.

    La Russie est condamnée à verser 43.000 euros aux trois provocateurs, au titre du… dédommagement moral.

    L’arrêt a été rendu par une chambre de sept juges composée de :

    Helena Jäderblom (Suède), présidente,
    Luis López Guerra (Espagne),
    Helen Keller (Suisse),
    Dmitry Dedov (Russie),
    Alena Polácková (Slovaquie),
    Georgios A. Serghides (Chypre),
    Jolien Schukking (Pays-Bas).

    On notera que seul le juge russe, Dmitry Dedov, a osé contester l’arrêt, et a fait annexer au texte sa propre analyse. On y lit notamment que la Cour « n’a pas pris sérieusement en compte le fait que la vie privée des enfants est plus importante que la liberté d’expression des homosexuels ».

    Addendum

    Le ministère russe de la Justice annonce qu'il fera appel.

    L’un des principaux parrains de cette loi, le député Vitali Milonov, a qualifié la décision de la CEDH d’«acte de propagande». «La CEDH n’est rien d’autre qu’une branche de la machine de propagande qui sert aux milieux européens néolibéraux. Elle a déjà cessé de protéger les droits de l’homme et les libertés, maintenant ils l’utilisent comme une matraque pour faire des menaces», a-t-il confié à RT.

  • Soyez solidaires, faites une overdose

    Selon le service des donneurs d’organes de Nouvelle-Angleterre (les 6 Etats américains de la pointe nord-est), le taux de donneurs d’organes suite à une overdose est passé en 5 ans de 4% à 27%. Et à plus de 30% dans le New Hampshire.

    Pour la directrice du service, on ne peut certes pas voir cette « épidémie d’opioïdes » comme « positive », mais sa mission est de sauver des vies en trouvant des organes. Donc continuez à vous shooter, s’il vous plaît…

  • Parfaire le génocide des trisomiques

    Au Royaume-Uni, selon le rapport annuel du ministère de la Santé (sic) sur les statistiques de l’avortement, il y a eu en 2016 190.406 assassinats d’enfants à naître, dont 3.208 pour anomalie fœtale, dont 706 pour une trisomie 21.

    Depuis 2010, les avortements pour trisomie ont augmenté de 46%. « Grâce » à la mise sur le marché du dépistage prénatal non invasif de la trisomie 21, un test « plus performant ».

    La prochaine étape sera l’intégration de ce test dans la politique de dépistage prénatal.

    Tuez-les tous.

  • En voilà un autre

    Parmi les nouveaux membres de l’Académie pontificale pour la vie mort il y a aussi le P. Maurizio Chiodi, professeur à la faculté de théologie de Milan. Il soutient le projet de loi italien légalisant le « suicide assisté » et même carrément l’euthanasie « dans certains cas ».

    Il considère, comme le projet de loi, et comme aujourd’hui la loi française, que l’alimentation et l’hydratation artificielle du patient sont des « soins » qu’on peut arrêter comme les autres soins.

  • La nouvelle Académie pontificale "pour la vie"

    François avait viré en bloc les 132 membres de l’Académie pontificale pour la vie. Il vient d’en nommer 45, dont 17 nouveaux. Dont trois non chrétiens, et le « théologien » Maurizio Chiodi, ouvert à un « discernement » sur la contraception, la fécondation in vitro, les orientations sexuelles, le gender, l’euthanasie passive et le suicide assisté…

    Parmi ceux qui ne sont pas reconduits, comme on s’en doute, figurent ceux qui étaient le plus fidèles à ce que voulaient Jean-Paul II et le professeur Lejeune (dont le grand ami de Joseph Ratzinger Robert Spaemann).

    Voir le détail par Sandro Magister.

    Life Site constate pour sa part la présence dans les 45 d’un anglican, Nigel Biggar, professeur à Oxford, pour qui l’avortement doit être permis dans les 18 semaines après la conception, parce qu’il n’y a pas encore d’activité cérébrale, donc de forme de conscience…

  • L’ENFANT à naître

    « Oui, monsieur le Procureur, tuer un enfant à naître est un homicide ! Justice pour Julie ! »

    Tel est l’intitulé de la pétition de Cécile Carré, qui relance ainsi, aussi opportunément que tragiquement, le débat sur le statut du fœtus.

    Le 2 juin dernier, à Saint-Quentin, une voiture percute la sienne côté conducteur. Cécile est enceinte de 5 mois. Une échographie montre que l’enfant qu’elle porte est mort, du fait de l’accident.

    Un certificat de décès a été établi au nom de l’enfant Julie, dont le nom figurera sur le livret de famille. Un enfant qui n’existe pas pour la justice, puisque, par une incohérence typique de la culture de mort, la jurisprudence ne reconnaît pas l’homicide sur un fœtus.

    Il y avait eu un cas analogue en 1995, à Metz. Le tribunal avait condamné le chauffard pour homicide involontaire sur un fœtus. La cour d’appel avait infirmé le jugement, et en 2001 la Cour de cassation, dans un arrêt qui désormais allait faire jurisprudence, donnait raison à la cour d’appel, car le fœtus n’est pas une personne humaine. (Il va de soi que le fœtus ne peut pas être une personne humaine pour la justice française, car les avortements seraient autant d’homicides… volontaires.)

    Même scénario à Tarbes, en 2014. Comme à Metz, on a parlé de la « mère inconsolable » et de son « enfant mort », et le tribunal a condamné le chauffard pour homicide involontaire. Le prévenu lui-même reconnaissait avoir tué un enfant. Mais le parquet fit appel, et le jugement fut infirmé. Il n’était plus besoin d’aller en cassation.

    Et dans l’affaire de Saint-Quentin, la mère sait d’emblée que le chauffard ne pourra être poursuivi que pour coups et blessures sur elle-même. Mais elle ne l’accepte pas, et elle a lancé une pétition qui a recueilli plus de 7.000 signatures en quatre jours.

  • En République dominicaine

    Le 31 mai dernier, les sénateurs de la République dominicaine ont rejeté les demandes du gouvernement de dépénaliser l’avortement dans certains cas et ont ratifié de nouveau le Code pénal dans les mêmes termes qu’en décembre dernier.

    C’est à la suite de ce vote de décembre que le gouvernement avait demandé aux parlementaires de modifier le Code en dépénalisant l’avortement quand la grossesse met en danger la vie de la mère, quand elle résulte d'un viol ou d'un inceste, et quand le fœtus n'a aucune chance de survie.

    La commission nommée par les sénateurs a recommandé de rejeter cette proposition, ce qu’ils ont fait par 27 voix sur les 29 présents.

    Les évêques ont félicité les sénateurs par un long communiqué où ils soulignent notamment qu’ils sont conscients des énormes pressions internationales qu’ils ont subies (OMS, ONU, Amnesty…), et des critiques virulentes qui s’abattent sur eux, « mais l’histoire les récompensera, parce qu’ils ont défendu ceux qui sont sans voix, et ont démontré que la grandeur de notre nation s’exprime dans la protection des plus faibles ».

    Le Code pénal doit encore passer une dernière fois devant les députés.

  • On va de l’avant…

    Malgré les deux synodes, la clique de François n’a pas réussi à imposer le « mariage gay » dans l’Eglise. Mais on fait comme si… Exemple en Belgique, à Berlare, près de Dendermonde, où Peggy Baeyens (46 ans) et Kelly Bockstale (35 ans) ont échangé leurs consentements et les alliances devant l’autel, avec le baiser rituel, et la bénédiction du P. Maarten Pijnacker.

    Lequel a déclaré :

    « Cela a pu se faire parce que c'était une action de grâce, pas un vrai mariage à l'église. C'est une action de grâce. Le couple remercie Dieu parce qu'elles se sont trouvées, et lui demande sa bénédiction. Qu'est-ce que vous pouvez avoir contre cela ? »

    Sic. Une action de grâce et une bénédiction pour une relation contre nature.