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Culture de mort - Page 70

  • Haro sur les cathos

    Amy Coney Barrett, professeur à la faculté de droit de l’université Notre-Dame (Indiana), mère de 7 enfants, a été nommée par Donald Trump juge à la 7e cour d’appel fédérale (Chicago).

    Aussitôt s’est déclenchée une campagne contre la nomination d’un juge catholique qui ne met pas ses convictions dans sa poche. L’organisation qui s’intitule sans doute par antiphrase « Alliance pour la Justice » a publié un tract contre cette nomination, vitupérant que « Barret mettra ses vues personnelles au-dessus de la loi », qu’elle est une grave menace pour les « droits reproductifs » puisqu’elle croit que « la vie commence à la conception » et qu’elle a critiqué l’obligation pour les employeurs d’inclure la contraception dans la couverture maladie des salariés, et le tract se termine bien sûr par une dénonciation de « l’extrême forme de textualisme et originalisme dans l’interprétation de la Constitution » dont fait preuve Amy Barrett, ce qui lui fera rejeter comme inconstitutionnel tout ce qui est avancée des droits LGBTQ…

    Lors de l’audition de Amy Barret au Sénat, un sénateur, Dianne Feinstein, l’a carrément attaquée sur sa foi catholique. « Quand on lit vos discours, on tire la conclusion que le dogme vit haut et fort en vous. Et c’est un sujet de préoccupation lorsqu’on en arrive aux questions importantes pour lesquelles se sont battues de très nombreuses personnes depuis des années », a-t-elle dit, avec une formule qui fait penser aux répliques de Star Wars : « the dogma lives loudly within you », qui s’est aussitôt répandue… mais pas vraiment en faveur de Mme Feinstein. Car il s’est trouvé de nombreux catholiques – et non-catholiques – pour dénoncer le fait que Mme Fenstein enfreignait l’interdiction de l’examen religieux des fonctionnaires nommés. D’autant qu’un autre sénateur, Dick Durbin, y est allé également de ses remarques anticatholiques, ironisant sur l’expression « catholique orthodoxe » utilisée par Amy Barrett, et se référant quant à lui à François pour la réfuter…

    Dans une série de tweets, Chad Pecknold, professeur à l’Université catholique de l’Amérique à Washington, dénonçant cette « inquisition » sénatoriale, a remarqué que le « sectarisme anticatholique » contre Amy Barrett « faisait froid dans le dos »et que, enseignant lui-même le dogme, il pouvait affirmer que « même les catholiques orthodoxes ne sont pas aussi “dogmatiques” que les progressistes laïques »…

  • Provocation au suicide

    Le parquet de Côme en Italie a ouvert une enquête suite à l’arrivée à Albavilla de la dépouille d’un Italien mort en Suisse de « cause non naturelle », selon le certificat de décès.

    L’homme en question, un ingénieur de 62 ans, est allé en Suisse pour bénéficier d’un « suicide assisté » organisé par Dignitas (10.000 €). Il avait prévenu sa commune qu’il voulait mourir parce qu’il souffrait d’une profonde dépression. Il n’avait aucune maladie corporelle.

    Le juge a ordonné une autopsie et va envoyer une commission rogatoire en Suisse ; il va convoquer un ami de l'ingénieur qui l'aurait conduit à la frontière italo-suisse.

  • Genre princesse

    Une mère britannique s’est indignée que Disneyland Paris ait refusé à son fils de 3 ans l’accès à l’activité « princesse d’un jour » (déguisement et maquillage). « Il porte sa robe chérie d’Elsa ["La Reine des neiges"] toute la journée, tous les jours… Il refuse même de l’enlever lorsqu’il doit aller se coucher », dit-elle…

    Disneyland Paris a présenté ses excuses à la mère pour avoir fourni « une information erronée », et un porte-parole a souligné à ITV que c’était un « incident isolé qui ne reflète pas la politique ou les opinions de Disneyland Paris», qui est attaché à la « diversité »…

  • Le cardinal Sarah répond au Père James Martin

    C’est ici.

    Passage central :

    Il ne faut pas regarder bien loin pour constater les conséquences malheureuses du rejet du plan de Dieu pour l’intimité et l’amour humain. La libération sexuelle que le monde promeut ne tient pas ses promesses.  Au contraire, la promiscuité est la cause de tant de souffrances inutiles, de cœurs brisés, de solitudes et du fait de considérer les autres comme des moyens de satisfaction sexuelle.  En tant que mère, l’Eglise cherche à protéger ses enfants du mal du péché, comme expression de sa charité pastorale.

    Dans son enseignement sur l’homosexualité, l’Eglise guide ceux qui la vivent en distinguant leurs identités de leurs attirances et de leurs actions. Tout d’abord il y a les personnes elles-mêmes qui sont bonnes en soi puisqu’elles sont enfants de Dieu.  Ensuite, il y a les attractions vers le même sexe, qui ne sont pas peccamineuses si elles ne sont pas voulues ni suivies mais qui contrastent toutefois avec la nature humaine.   Enfin, il y a les rapports de même sexe qui sont des péchés graves et qui nuisent au bien-être de ceux qui y prennent part.  Ceux qui s’identifient comme membres de la communauté LGBT méritent qu’on leur dise cette vérité dans la charité, tout particulièrement de la part des prêtres qui parlent au nom de l’Eglise sur un sujet aussi complexe et délicat.

  • Enfin une réaction

    Le Père James Martin, grand militant de la cause LGBT dans l’Eglise, par la grâce de François consulteur pour le Secrétariat de la communication du Vatican, devait être l’orateur principal du grand « gala d’investiture » des Chevaliers du Saint-Sépulcre le 20 octobre prochain à New York. De nombreux chevaliers ont protesté, et l’invitation au Père Martin a été annulée, bien qu’il ait des soutiens de poids dans l’ordre et à New York…

    Le grand maître actuel de l’ordre du Saint-Sépulcre est le cardinal Edwin O’Brien, très impliqué dans une affaire de réseau de sodomites quand il était recteur du séminaire de New York. Quant à l’archevêque de New York c’est le cardinal Dolan (grand prieur de l'ordre pour la "lieutenance de l'est") dont la sympathie envers la mouvance LGBT est ostensible, pour ne pas dire ostentatoire.

    Le Père Martin disait tout récemment au Bay Area Reporter (hebdomadaire LGBT de San Francisco) : « J’estime qu’environ 30 à 40% des prêtres sont gays, et s’ils le révélaient, leurs paroissiens verraient comme c’est normal d’être LGBT. Ce serait un encouragement aussi pour les laïcs catholiques LGBT eux-mêmes, car ils auraient quelqu’un qui comprenne ce qu’ils ont vécu, même si les situations sont différentes. » Le magazine ajoutait : « Il a dit qu’il préférait ne pas rendre publique sa propre sexualité. »

  • Améliorer la qualité du troupeau

    Des chercheurs de l’université d’Adélaïde (Australie-Méridionale) ont publié dans le journal Human Reproduction une étude concernant une nouvelle technique de dépistage préimplantatoire consistant à trier les embryons à un stade précoce selon le métabolisme de leurs cellules. Cette technique est actuellement en test sur des bovins.

    L'équipe de chercheurs espère voir cette technique appliquée autant pour la FIV humaine que pour le secteur de l'élevage ou de l'agriculture, pour « améliorer la qualité du troupeau ». Le Dr. Sutton pense que « cette technique est extrêmement prometteuse » et « cette approche innovante » sera « commercialisée rapidement », puisqu'elle « améliore les chances des femmes » tout en réduisant les coûts.

  • Avortement et « santé des femmes »

    L’idéologie officielle impose de penser et de dire qu’il est nécessaire de permettre l’avortement au nom de la santé des femmes (l’avortement est un « soin » auquel toutes les femmes doivent avoir droit), et au moins l’avortement en cas de risque pour la vie de la mère.

    L’exemple du Nicaragua prouve que c’est un énorme mensonge.

    Dans ce pays, en 2006, tout avortement a été interdit. La mesure est entrée en vigueur en juillet 2008.

    En 2006, on comptait 93 morts maternelles pour 100.000 naissances dans le pays. Le taux est tombé à 38 pour 100.000 en 2016, grâce notamment à un programme spécifique au service de la santé des femmes enceintes.

    La loi de 2006 avait suscité un tollé international, au point même que des pays avaient fermé leur ambassade : la nouvelle loi allait provoquer la mort de milliers de femmes.

    Le résultat est au contraire que le Nicaragua est devenu l’un des pays du tiers monde où il y a le moins de mortalité maternelle.

  • Il faut que ce soit des “évangéliques”

    Le Conseil national des évangéliques de France (Cnef) a remis un rapport au Conseil des droits de l’homme de l’ONU sur la liberté de conscience en France.

    En 2018, ce sera le tour de la France, notamment, de faire l’objet d’un rapport du Conseil des droits de l’homme. Toute association peut lui fournir des éléments. Ce que fait donc le Cnef.

    Et il fait bien. On aurait aimé que ce fût la Conférence épiscopale. Mais nos évêques n’ont rien à redire sur la liberté de conscience en France…

    Ce sont donc ces protestants qui mettent le doigt sur les atteintes de l’Etat français aux droits de l’homme, aux droits du croyant, et ils suggèrent « 12 recommandations » dont voici les principales :

    - amender la loi Taubira pour permettre aux élus « de ne pas célébrer de mariages de couples de personnes de même sexe lorsque leurs convictions s’y opposent ».

    - ajouter une clause de conscience dans le Code de la santé publique, « notamment dans les domaines de la procréation et de la fin de vie », pour tous les personnels soignants.

    - « veiller à ce que les programmes de l’Éducation nationale […] respectent la liberté de pensée, de conscience et de religion des élèves et de leurs parents, notamment s’agissant de l’éducation à la sexualité et du fait religieux ».

    - exiger que la liberté religieuse, y compris celle de changer de religion, soit garantie pour les réfugiés et demandeurs d’asile. (Les évangéliques ont été en pointe pour dénoncer les pressions exercées sur les migrants qui veulent se convertir au christianisme – jusqu’à l’assassinant d’un Iranien à Grande-Synthe).

    - concernant le délit d’entrave numérique à l’avortement, faire en sorte « que la liberté d’expression et de communication soit garantie pour permettre la mise à disposition d’informations pluralistes sur ce sujet délicat ».

    - concernant « l’homophobie », « redéfinir plus clairement les délits d’expression afin qu’ils ne reposent pas sur une perception subjective de la supposée “victime” mais sur des faits objectifs », et « préserver le pluralisme des opinions et de leur expression publique ».

    Le Cnef déplore d’autre part que « plus aucun ministre du culte ou théologien » ne siège au sein du Comité consultatif national d’éthique (CCNE) depuis l’an dernier.

    « Nous espérons un rappel à l’ordre de l’ONU envers la France, pour que la liberté de conscience, d’expression et de culte soit réellement respectée », dit Romain Choisnet, directeur de la communication du Cnef.

  • A marche forcée

    A peine a-t-elle réussi à faire voter la légalisation de l’avortement dans certains cas, que la présidente du Chili Michelle Bachelet soumet au Congrès un projet de loi visant à légaliser le « mariage » entre personnes de même sexe…

  • Au Chili

    La Cour constitutionnelle du Chili a rejeté hier les deux recours contre la loi sur l’avortement déposés par l’opposition. Elle considère donc que l’avortement est compatible avec l’article 19 de la Constitution qui stipule que « la loi protège la vie de ce qui est à naître »…

    Dès que la présidente de la République Michelle Bachelet aura signé le texte, l’avortement sera donc légal au Chili en cas de viol, de non viabilité du fœtus ou de danger pour la vie de la mère.

    C’est « une victoire importante pour les droits humains », a aussitôt salué Amnesty International.