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Culture de mort - Page 68

  • L’Association médicale mondiale est contre l’euthanasie

    Le 20 octobre dernier, les députés de l’Etat de Victoria, en Australie, votaient la légalisation de l’euthanasie. Le texte doit maintenant passer devant les sénateurs. L’Association médicale mondiale (qui représente 122 associations médicales nationales et compte plus de dix millions de membres) demande aux sénateurs de rejeter ce texte et rappelle son opposition à l’euthanasie :

    L’Association médicale mondiale (AMM) et ses membres parmi les associations médicales nationales, qui comptent l’Association médicale australienne, réaffirment leur opposition de longue date au suicide médicalement assisté et à l’euthanasie au motif que ces pratiques sont contraires à l’éthique médicale.

    L’AMM appelle la chambre haute du parlement de l’État du Victoria à rejeter le projet de loi sur le suicide médicalement assisté.

    L’Association s’appuie sur sa déclaration relative à l’euthanasie, selon laquelle : « L’euthanasie, c’est-à-dire mettre fin à la vie d’un patient par un acte délibéré, même à sa demande ou à celle de ses proches, est contraire à l’éthique ».

    Elle s’appuie en outre sur sa prise de position sur le suicide médicalement assisté, qui est rédigée en ces termes : « Le suicide médicalement assisté est, comme l’euthanasie, contraire à l’éthique et doit être condamné par la profession médicale. Le médecin qui, de manière intentionnelle et délibérée, aide un individu à mettre fin à sa propre vie, agit contrairement à l’éthique ».

    L’AMM rappelle en outre sa résolution sur l’euthanasie, dans laquelle elle relève que la pratique de l’euthanasie médicalement assistée a été légalisée dans certains pays et que « L’Association médicale mondiale réaffirme vigoureusement que l’euthanasie va à l’encontre des principes éthiques basiques de la pratique médicale et elle encourage vivement toutes les associations médicales nationales et les médecins à refuser de participer à un acte d’euthanasie, même si la loi nationale l’autorise ou la décriminalise dans certaines situations ».

    Enfin, l’Association médicale mondiale s’est inquiétée de la situation de conflit direct entre les obligations éthiques d’un médecin envers son patient que la loi de l’État du Victoria, si elle était adoptée, ne manquerait pas de créer et de son effet préjudiciable sur le rapport à l’éthique qui prévaut au sein de la profession. L’AMM avertit en outre que les personnes vulnérables se trouveraient exposées à un risque d’abus et du risque que constituerait un précédent indiquant que le suicide médicalement assisté et l’euthanasie sont éthiquement acceptables.

  • † Luc Perrel †

    J’apprends par le Salon Beige la mort du Dr Luc Perrel. Je découvre aussi qu’il avait 80 ans, alors qu’il faisait nettement plus jeune. Sans doute à cause de son tonus…

    C’est un grand militant de la vie qui s’en va. Et un catholique de conviction, militant de la liturgie traditionnelle, paroissien de La Roë et des Cordeliers de Laval.

    Voir sur le Salon Beige et sur le site de Chiré.

  • Alerte LGTBI

    Deux agences européennes, celles des médicaments et l’Autorité bancaire, sont installées au Royaume-Uni. Après le Brexit elles devront déménager. Mais parmi les pays qui souhaitent les accueillir, il y en a quatre qui n’ont aucun partenariat pour les couples à sexe unique. Ilga-Europe lance l’alerte rouge. Ilga-Europe, c’est la branche européenne de l’« International Lesbian, Gay, Bisexual, Trans and Intersex Association ». Un lobby généreusement financé par la Commission européenne (donc par nous).

    Donc, si par malheur l’un de ces pays accueille une des deux agences, les couples unisexe qui y sont employés n’ont aucune garantie juridique que leurs « droits » seront respectés.

    « Qu’arrive-t-il aux droits des personnels LGBTI si l’agence des médicaments va à Bratislava, Bucarest, Sofia ou Varsovie, ou si l’Autorité bancaire va dans la capitale polonaise ? », se demande, au comble de l’angoisse, Katrin Hugendubel, « directrice du plaidoyer » à Ilga-Europe. La législation européenne n’est pas claire, dit-elle. Certes, les citoyens européens on la liberté de circulation, mais que se passe-t-il si le partenaire vient d’un pays extérieur à l’UE ?

    Hein ?

    Personne ne peut répondre. Et c’est effroyable.

    Et il y a même des pays qui ne reconnaissent pas la liberté de circulation. Enfin, un. Celui que Katrin Hugendubel a déjà cité deux fois : la Pologne, bien sûr. Toujours la Pologne.

    Dans un premier temps, elle affirmait :

    « Quatre des six pays qui n’ont pas de partenariat [les deux autres sont la Lituanie et la Lettonie] ont dit qu’ils reconnaissaient la liberté de circulation pour les couples de même sexe. La Pologne et la Slovaquie ont clairement dit qu’elles ne le faisaient pas. »

    Mais EUobserver s’est renseigné auprès des Slovaques. Le ministre de la Santé a répondu : « Nous n’avons pas de législation pour les partenaires de même sexe, c’est vrai. Mais une fois que vous avez votre partenaire, peu importe le sexe, et que vous venez en Slovaquie, vous avez les mêmes droits que les gens de sexe différent. »

    EUobserver a demandé confirmation (sic, parce qu’on n’y croyait pas) à l’ambassadeur slovaque à Bruxelles. Lequel a en effet confirmé : « Il faut clairement comprendre que oui, la directive sur la liberté de circulation permet au personnel LGBTI de l’agence des médicaments – ou à tout autre citoyen de l’UE – d’emménager et de vivre en Slovaquie dans les mêmes conditions que les couples mariés de sexe différent. »

    Si c’est vrai c’est génial (« great »), a réagi Katrin Hugendubel.

    Hum… Mais les Slovaques paraissent bien parler de citoyens de l’UE, pas de partenaires étrangers…

    Quoi qu’il en soit la Pologne reste à part. D’ailleurs on ne lui demande même pas sa position...

    Au fait, tout ce cirque, ça concerne combien de personnes ? Deux ? Quatre ? Aucune ?

  • Aux Pays-Bas

    Sept mois après les législatives (209 jours exactement), Mark Rutte a réussi à constituer un nouveau gouvernement et en a annoncé la composition le 20 octobre. Aujourd’hui, 26 octobre, le roi a investi ce gouvernement.

    Et la première chose qu’on apprend (c’était hier, donc avant même la prise de fonctions officielle), c’est que le gouvernement ne permettra pas la création et le développement d’embryons à fin de recherche scientifique.

    Ce qui est un revirement à 180 degrés.

    Dans ce gouvernement où cohabitent (pour combien de temps ?) des libéraux européistes acquis à tous les excès de la culture de mort et les calvinistes nationalistes de l'Union chrétienne, ces derniers (avec 3,4% des voix...) ont trois ministres, dont le… ministre de la Santé, Paul Blokhuis.

  • Protéger le meurtre

    Par 86 voix contre 1 (celle du seul député indépendant), le parlement de l’Ontario a adopté hier un projet de loi qui interdit à quiconque de manifester sa désapprobation de l’avortement à moins de 50 mètres d’un des huit avortoirs de l’Etat, zone qui peut être étendue à 150 mètres sur demande. Une zone de 150 mètres est également établie autour du domicile des avorteurs. Les pharmacies et tout autre lieu où l’on procure des abortifs peuvent demander la même protection.

    Le contrevenant s’expose à une amende de 5.000 $ et six mois de prison.

    Le procureur général de l’Etat, Yasir Naqvi, qui est aussi ministre de la Justice et député libéral, et qui est à l’origine du texte, s’est félicité que les trois partis politiques aient travaillé ensemble pour faire passer la loi en un temps record, sans amendements. « Nous, les législateurs, avons adopté une loi très importante qui garantit aux femmes un accès sûr aux services de santé tels que la santé reproductive et les services d’avortement. Nous avons travaillé très rapidement sur ce projet de loi pour assurer que nous protégeons les femmes. » Sic.

    Une telle loi a été votée dès 1996 en Colombie-Britannique, et le 21 novembre 2016 à Terre-Neuve-et-Labrador. Elle a également été adoptée au Québec, semble-t-il dans l’indifférence générale, le 6 décembre 2016, sous forme d’amendement à une loi sur l’« assurance maladie ».

  • Un petit tour gratuit pour avorter

    En juin dernier, le service de « Santé » britannique, NHS, annonçait que désormais l’avortement serait gratuit en Angleterre pour les Irlandaises du Nord, puisque dans leur province il est toujours interdit de tuer les bébés à naître.

    En juillet, cette gratuité était étendue au Pays de Galles et à l’Ecosse.

    Hier, le jour même des 50 ans de la légalisation de l’assassinat des bébés dans le ventre de leur mère, le gouvernement britannique a annoncé qu’il s’engageait désormais à rembourser les frais de voyage et de logement des Nord-Irlandaises dont le revenu est inférieur à 15.276 £ (17.000 €) ou qui reçoivent des allocations. Un système central de réservation téléphonique doit aussi être proposé aux femmes pour organiser le rendez-vous avec un professionnel de la santé (sic) en Angleterre.

  • Euthanasie australienne

    En Australie, les députés de l’Etat de Victoria (Melbourne) ont adopté ce matin, à l’issue d’une séance de 26 heures (sic), la légalisation de l’euthanasie, par 47 voix contre 37.

    La loi prévoit que tout habitant de l’Etat de Victoria de plus de 18 ans atteint d’une maladie qui ne lui laisse que douze mois à vivre (ils en savent, des choses…) pourra « réclamer une dose létale de médicament ». « Toute personne trop malade pour s’auto-administrer le dosage pourra demander l’aide d’un médecin ».

    La loi doit encore être approuvée par le Sénat de l’Etat. Elle ne sera pas effective avant dix-huit mois, l’Etat souhaitant se donner « le temps de mettre en œuvre correctement le programme d’aide à mourir ». Sic.

    Victoria sera alors le premier Etat australien à avoir légalisé l’euthanasie. Il y a un an, dans l’Etat voisin d’Australie-méridionale, avait été discutée, puis rejetée, la… 15e proposition de loi sur l’euthanasie.

  • Santé pro-vie

    Le ministère de la Santé américain, dans sa proposition de plan stratégique pour  2018-2022, reconnaît que la vie commence à la conception. Le plan stratégique actuel, rédigé sous l’administration Obama, parle d’accomplir sa mission « à travers des programmes et des initiatives couvrant un large éventail d’activités, servant les américains à toutes les étapes de la vie ». Dans le prochain plan, les termes « dès la conception » ont été  ajoutés à la fin de cette phrase. Il rappelle aussi que « l’objectif ultime est d’améliorer les résultats des soins de santé pour toutes les personnes, y compris les enfants à naître ». De plus, l’expression « mort naturelle » en référence à la fin de vie a été ajoutée dans le nouveau plan, « suggérant que la fin de vie ne devrait pas être accélérée par l’intervention humaine ». Le projet de document est ouvert aux commentaires du public jusqu'au 27 octobre. S'il est approuvé, il remplacera le plan quinquennal précédent de l'administration Obama.

    Ce n’est pas pour rien que Donald Trump a truffé le ministère de la Santé de militants pro-vie…

  • Le combat de Christine Helen

    Je reçois un message de Christine Helen, à qui l’on a sans doute fait part de ma note sur « l’ENFANT à naître ».

    En mai 2016, un obstétricien a été condamné à six mois de prison avec sursis et 120.000 euros de dommages et intérêts pour « violences involontaires » après son troisième accouchement qui s’est soldé par la mort de l’enfant et des blessures graves sur la mère, tombée dans le coma puis restée hospitalisée pendant trois mois, subissant plusieurs interventions, et gardant les séquelles psychologiques qu’on imagine.

    Conformément à la jurisprudence, le médecin a été jugé pour « violences involontaires », puisque l’enfant est mort dans le ventre de sa mère. Il aurait fallu que le même enfant meure hors du ventre de sa mère pour qu’il y ait homicide.

    Christine Helen ne supporte pas cette injustice :

    Les actes de l'obstétricien qui m'ont gravement blessée et ont entraîné sa condamnation... sont ceux qui ont tué notre enfant. La justice a fait pire que l'obstétricien, car l'obstétricien a certes mal agi, mais à chaud et avec ses propres faiblesses. La justice, à froid (une procédure dure des années), a volontairement discriminé notre enfant en niant la réalité. Elle a restreint l'application du code pénal à l'enfant né vivant. C'est un abus de pouvoir. C'est inhumain. Que tout enfant soit respecté, sans discrimination. Que tuer involontairement un enfant dans le sein de sa mère s'appelle en droit pénal un "homicide involontaire", car c'est la REALITE.

    Christine Helen a lancé une pétition. Il est bon de la signer. Mais en sachant qu’elle ne changera rien. Qu’elle ne changerait rien même si elle était signée de millions de personnes. Car si le fait de tuer par accident un fœtus dans le ventre de la femme est un homicide involontaire, il va de soi que le tuer volontairement est un homicide volontaire : ce que sont tous les avortements. Le « droit à l’avortement » interdit que puisse être reconnu l’homicide sur un fœtus, quel que soit son degré de développement (sinon c’est là qu’il y aurait « discrimination »).

    Christine Helen vient de mettre à jour sa pétition en demandant aux parents qui ont vécu un drame similaire de lui écrire.

  • Parents indignes

    La Cour d’appel de Nantes a annulé le jugement du tribunal administratif qui avait condamné l’hôpital de Chartres parce que celui-ci n’avait pas détecté la trisomie 21 et la malformation cardiaque d’un enfant avant sa naissance.

    Les parents avaient attaqué l’hôpital parce qu’ils avaient été « privés de la possibilité de demander une interruption volontaire de grossesse ».

    La cour d’appel a considéré que l’hôpital n’était pas responsable de la naissance d’un enfant trisomique.