Les protestations contre les atteintes à la religion chrétienne ne sont pas vaines, notamment quand elles sont relayées par internet.
Un exemple frappant est le retrait du catalogue en ligne de la Redoute d’un pendentif « Corpus Christi » représentant un squelette couronné.
Le texte de la Redoute laissait entendre que c’était le pendentif qui était intitulé « Corpus Christi ». En réalité, c’est une marque. Certains daubent sur l’erreur des cathos, et tentent de faire valoir que ce n‘était donc pas le squelette qui était désigné comme corps du Christ, et qu’il n’y avait par conséquent pas de blasphème.
Le rapport reste pourtant évident, et le fait est, en réalité, encore plus grave que ce que l’on pensait. Car il existe donc une marque qui ose s’appeler « Corpus Christi » (ce qui fait directement référence au Saint Sacrement du Corps et du Sang du Christ), et qui produit des « bijoux » dont l’un est un squelette couronné. Et il s’agit, précise-t-on, d’une marque « gothique ». Autrement dit d’une marque qui profite de la vogue d’un courant dont on sait qu’il verse volontiers dans le satanisme. Bravo la Redoute.
Un autre exemple de l’efficacité de la protestation chrétienne est la campagne lancée par Belgique et Chrétienté contre la présentation de la « rentrée d’enfer » de la chaîne de télévision Plug TV, qui tourne le Christ en dérision de façon immonde.
Le jury d’éthique publicitaire a émis un « avis de réserve » sur cette présentation, à la suite de quoi le groupe RTL a décidé de ne pas diffuser le clip avant 22h. Puis le porte-parole de la conférence épiscopale a fait savoir que les évêques ont fait part de leur réprobation au Jury d’éthique publicitaire, et demandé au président de RTL de mettre fin à cette publicité.