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Culture de mort - Page 150

  • C’est donc bien l’UMP

    qui a permis l’adoption de la loi de destruction du mariage au Sénat.

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     Des précisions sur le blog de Jeanne Smits.

  • Ne pas se tromper de responsables

    Au Sénat, si le vote a eu lieu à main levée (ce qui permet semble-t-il de masquer la très très courte majorité), c’est parce que personne n’a demandé un scrutin public.

    C’est-à-dire que l’UMP n’a pas demandé un scrutin public…

    (En outre, si certains sénateurs UMP n'avaient pas voté pour, le texte aurait peut-être été rejeté... surtout si les quelques sénateurs de gauche qui se disaient contre avaient voté contre...)

  • La destruction du mariage : on accélère

    Le Sénat a voté - à main levée - le projet de loi de destruction du mariage.

    Le gouvernement a immédiatement décidé d’avancer le retour du texte à l’Assemblée : ce sera dès le 17 avril, mercredi prochain.

  • Au moins ça a le mérite d’être clair

    Propos de la secrétaire générale du Planning (dit par antiphrase) familial, Marie-Pierre Martinet, dans Grazia, via Le Salon Beige :

    « Au-delà de la contraception et de l'IVG, qui sont nos missions les plus connues, nous agissons dans de multiples domaines avec le même objectif : réclamer une société plus égalitaire et une sexualité sans répression ni dépendance. Au quotidien, nous engageons des actions contre les discriminations liées au genre ou à l'orientation sexuelle (...). Nous intervenons depuis de nombreuses années sur ces thématiques dans les collèges et les lycées et, dans des plus petites classes, sur les stéréotypes (...) Suite à cette polémique [sur les pilules de 3e génération], certains annoncent une hausse massive des IVG. Il y a en aura sûrement. Mais l'IVG n'est pas le problème, c'est la solution à une grossesse non prévue. Les femmes ont le choix de la poursuivre ou pas, on devrait s'en réjouir. »

  • Le “mariage” homosexuel en Uruguay

    Les députés uruguayens ont adopté hier en seconde lecture, à une très large majorité, le projet de loi sur le « mariage » homosexuel. Il ne manque plus que la signature du président, qui est acquise.

  • La destruction du mariage : c’est fait

    Le Sénat a adopté hier soir par 179 voix contre 157 le premier article du projet de loi sur le « mariage » homosexuel. Cet article, qui prétend instituer un « mariage » entre personnes de même sexe, a été voté dans les mêmes termes qu’à l’Assemblée nationale. Il est donc définitivement adopté (sauf si l’ensemble de la loi était rejetée par le Sénat, ce qui est désormais impensable).

    On remarque que cinq sénateurs UMP ont voté pour : Christian Cointat, Jacqueline Ferreyrol, François Grosdidier, Fabienne Keller, Alain Milon. Que deux se sont abstenus (Christophe-André Frassa, Yann Gaillard), et que Roger Karoutchi n'a pas pris part au vote.

    On remarque aussi que Jean-Pierre Chevènement, qui avait clamé à plusieurs reprises son opposition résolue à ce texte, … n’a pas pris part au vote.

  • Avortement en Irlande : les médecins disent non

    L’Association des médecins irlandais a rejeté trois motions visant à accepter une légalisation partielle de l’avortement.

    A lire sur le blog de Jeanne Smits.

  • Au Dakota du Nord

    Le gouverneur du Dakota du Nord, Jack Dalrymple, a signé et promulgué trois lois pro-vie d’un coup. Trois lois qui entreront en application le 1er août prochain, sauf si elles sont combattues devant la justice de l’Etat et la Cour suprême, ce qui est plus que probable.

    Il a signé la loi que j’évoquais le 23 mars, qui exige pour tout avortement la présence d’un spécialiste en gynécologie-obstétrique titulaire d’un « privilège d’admission » en milieu hospitalier. Si cette loi passe l’épreuve de sa remise en cause judiciaire, elle pourra à elle seule mettre fin concrètement aux avortements, puisqu’il n’y a qu’un seul avortoir dans cet Etat, et qu’il n’a aucun spécialiste hospitalier. (En théorie on peut en trouver un, mais ce ne sera pas facile, car déjà les avorteurs viennent d’un autre Etat, aucun médecin du Dakota du Nord ne voulant faire cette sinistre besogne…)

    Il a signé une loi qui interdit les avortements réalisés uniquement pour des raisons génétiques ou dans le but de choisir le sexe de l'enfant.

    Et il a signé une loi qui interdit tout avortement dès le premier battement de cœur du fœtus. Cette disposition est également en cours d’adoption dans l’Arkansas et dans le Mississipi. Mais elle sera sans doute annulée par la Cour suprême, car elle revient à interdire l’avortement à six semaines, et la Cour suprême veille au respect de l’arrêt Roe contre Wade…

    Quoi qu’il en soit, bravo aux députés et aux sénateurs et au gouverneur du Dakota du Nord pour leur détermination permanente dans le combat pour la vie.

  • Recherches sur l'embryon : l’Assemblée nationale, Mgr Vingt-Trois, et le Téléthon

    L’Assemblée nationale va examiner demain une proposition de loi maçonnique (euh… des radicaux de gauche), soutenue par le gouvernement, visant à autoriser la recherche sur les embryons et les cellules souches.

    Cette proposition de loi a déjà été votée au Sénat en décembre. Elle pourrait ne pas passer l’épreuve du Palais Bourbon, car plus de 300 amendements ont été déposés, et en théorie la proposition de loi ne bénéficie que d’une « niche » d’une journée.

    Le cardinal André Vingt-Trois a clairement manifesté son opposition à un texte qui revient à dire que l’embryon « n’est rien et que c’est un matériau de laboratoire ». Il souligne aussi, excellemment : « C’est une erreur d’investissement puisque depuis un certain nombre d’années on nous annonce que les cellules embryonnaires vont être la source de traitement régénératif des maladies nerveuses, et à ce jour il n’y a même pas, dans ce domaine, de protocole d’essai, on est toujours dans la promesse que cela va venir incessamment sous peu mais cela n’arrive jamais ». Et il ajoute qu’on a « d’autres pistes de recherche beaucoup plus prometteuses qui ont été d’ailleurs couronnées par un prix Nobel ».

    Et il va plus loin, en posant la question : « Qui a intérêt ? »

    Et là il critique le Téléthon ; sans le dire, mais il s’agit évidemment du Téléthon, et du financement des recherches de Marc Peschanski :

    « C’est-à-dire qui a intérêt à drainer les financements et les subventions à la recherche sur tel ou tel laboratoire plutôt que sur tel autre ? Et là-dessus on n’a aucune information claire ni transparente. Il faudra donc bien un jour que l’on sache pourquoi ce pouvoir économique des laboratoires pharmaceutiques ou des laboratoires de recherche reste obstinément dans l’ombre - quand il n’utilise pas les fonds de collecte publique qui sont recueillis avec des procédés de mobilisation affective considérable, mais dont finalement l’investissement n’est pas toujours absolument contrôlable. »

    Et signez AUJOURD'HUI, si vous ne l'avez pas encore fait, la pétition de la Fondation Jérôme Lejeune "Vous trouvez ça normal ?".


    Addendum Vendredi Saint 29 mars

    L'examen du texte n'a pas pas pu être terminé dans la journée. La proposition de loi est donc caduque (tant qu'elle n'est pas reprise par un autre groupe ou par le gouvernement).

  • Encore des fœtus congelés

    Le concubin d’une femme de 33 ans a trouvé un fœtus dimanche dans le congélateur de cette femme, à Ambérieux (Ain). Il a alerté les gendarmes, qui en ont trouvé un deuxième. Il s’agit de nouveaux nés qui ont été tués en 2011 et 2012.

    Cette femme avait été condamnée en 2005 à 18 ans de prison pour avoir tué son nouveau né en 2002.

    Autrement dit elle venait de sortir de prison quand elle a récidivé (les peines sont toujours à diviser par deux, ce qui fait 9 ans de prison à partir de 2002, moins quelques mois pour bonne conduite).

    Mais la jurisprudence a fait des pas de géant depuis 2005. Aujourd’hui on ne parle plus d’infanticide mais de néonaticide, et on décide que la femme souffrait d’un déni de grossesse. Ce qui entraîne une condamnation symbolique, en attendant la légalisation du néonaticide.