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  • Le Chili donne l’exemple

    Le Parlement chilien a adopté par 54 voix contre 35, mardi dernier 14 mai, une proposition de loi qui fait officiellement du 25 mars une « journée de l’enfant à naître et de l’adoption ».

    La proposition émanait notamment du sénateur James Orpis. Il soulignait dans son exposé des motifs que « notre législation protège la vie depuis son début, et parce qu’il n’a approuvé aucun type d’avortement, notre pays possède l’une des législations les plus protectrices de la vie ».

    La loi institue donc que chaque 25 mars, jour de l’Annonciation (de la conception du Christ), sera officiellement au Chili une « journée de l’enfant à naître et de l’adoption », laquelle est célébrée, dit le sénateur Orpis, « pratiquement dans le monde entier » pour souligner « la valeur de la vie, condamner le génocide d’êtres sans défense et essayer de renverser les lois qui consacrent l’avortement ».

    Le projet avait été adopté par le Sénat, le 30 janvier, à l’unanimité.

    A la chambre des députés, la commission des droits de l’homme avait demandé de voter contre…

  • « Donne pour l’avortement illégal »

    Ahurissant, mais véridique : ces femmes, avec un fœtus dessiné sur le ventre, font la quête pour l’avortement illégal…

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    Pour une vie meilleure…

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  • Chili: la droite revient

    L'entrepreneur multimillionnaire Sebastian Pinera a été élu dimanche président du Chili, marquant le retour de la droite au pouvoir après 20 ans de gouvernement de centre-gauche.

    Pinera, battu par Michelle Bachelet en 2005, a devancé l'ancien président Eduardo Frei de plus de 3 points, à 51,61% contre 48,38%.

    Sebastian Pinera était le candidat de l'Alliance pour le changement, dont sont notamment membres la Rénovation nationale et l'Union démocratique indépendante (qualifiée d'extrême droite), qui avaient soutenu Pinochet. L'un de ses frères fut un ministre de Pinochet.

    Eduardo Frei avait tenté de jouer sur la peur :  "Nous avons peut-être commis des erreurs, mais nous n'avons pas commis d'horreur", avait-il dit. En vain.

    "La démocratie, que nous avons reconquise de façon si exemplaire à la fin des années 80, vient de gagner en force et en maturité, et après 20 ans (...) a opté pour l'alternance", a dit Pinera. Mais personne n'a reconquis la démocratie. C'est Pinochet qui a de sa propre volonté rétabli le régime démocratique en se retirant du pouvoir. Ce qui est plutôt insolite pour un dictateur...