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argentine

  • En Argentine

    En Argentine on n’a pas encore perdu tout bon sens, comme le prouve ce jugement pris à l’unanimité par un tribunal de Cordoba :

    « Le code pénal n'accorde pas une autorisation d'avorter dans les cas énumérés dans l'article 86, et il octroie encore moins un droit pour le faire. (…) Il existe une distance immense entre le fait de dépénaliser une conduite et reconnaître un droit à y avoir recours. Le fait que le législateur pénal ait exempté de peine une conduite déterminée ne transforme pas nécessairement celle-ci en conduite licite et encore moins en droit exigible. Mais la distance est encore plus lointaine si nous comparons cela avec la reconnaissance d'un droit qui rend exigibles les moyens matériels pour en jouir. »

    Le jugement condamne un guide des avortements non punissables. Voir le blog de Jeanne Smits.

  • L’Argentine sombre dans le (mauvais) genre

    Après les députés, les sénateurs argentins ont adopté le projet de loi sur l’identité sexuelle, qui stipule que chacun se choisit l’identité sexuelle qui lui agrée (en utilisant la phraséologie de l’idéologie du genre : l’identité sexuelle est le « vécu intérieur » et non le sexe biologique).

    Il y a eu une abstention, et aucune voix contre…

  • Ils se couchent

    Dès l'adoption de la loi instituant le « mariage » homosexuel en Argentine, deux juges avaient déclaré qu’ils n’en célébreraient jamais, en raison de leurs convictions religieuses.

    L’un est Marta Corvella. A la suite d’entretiens avec son pasteur (« évangélique »), elle a changé d’avis et célébrera le premier « mariage » entre paires dans le lieu de sa compétence.

    L’autre est Alberto Arias, seul avocat canoniste habilité par l'Eglise à intervenir dans les procès canoniques dans la province d'Entre Rios. Si personne d’autre n’est disponible, il le fera, dit-il, parce qu’il est obligé d’appliquer la loi.

    Il y a l’Eglise des martyrs. Et il y a l’Eglise où l’on se couche pour préserver sa carrière.

    (via le blog de Jeanne Smits)