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Culture de mort - Page 129

  • L’extrémisme de la culture de mort

    Le « Centre pour les droits reproductifs » (sic : vérification faite, il s’agit bien de la reproduction par femelles humaines) a déposé une nouvelle requête, mardi, devant le Comité des droits de l’homme (et de la femelle reproductrice) des Nations Unies pour dénoncer la législation irlandaise qui interdit l’avortement pour raisons médicales. (Le premier des droits reproductifs de la femelle humaine est en effet de tuer le produit de la reproduction.)

    La requête est déposée au nom de Siobbhan Whelan, qui a été obligée d’aller en Angleterre pour avorter, après avoir appris que l’enfant qu’elle portait était atteint de trisomie 13.

    Le Centre demande au Comité des droits de l’homme de l’ONU de « tenir l'Irlande responsable de la violation des droits fondamentaux de Siobhan en l'ayant soumise à un traitement cruel, inhumain et dégradant, d'interférer dans sa vie privée, et de l'avoir discriminée en raison de son sexe ».

    Sic. C’est l’inquisition de la culture de mort idéologique, cruelle, inhumaine et dégradante, jusqu’au délire. J’ai beau chercher, je ne vois pas où est la discrimination selon le sexe…

  • L’avortement discrètement banni des hôpitaux publics en Turquie

    Selon le professeur Cansun Demir, président de la société turque des obstétriciens et gynécologues, les hôpitaux d’Etat ont dû arrêter tous les avortements, alors que la loi les permet jusqu’à la dixième semaine.

    Ce qui s’est passé est que, tout simplement, le code de rémunération de l’avortement a disparu du système informatique…

    Et cela sans aucune base légale, tonne Cansun Demir, dénonçant une « atteinte aux droits fondamentaux et aux libertés »…

    Le ministère de la Santé rejette la réclamation et rappelle que l’avortement est toujours autorisé jusqu’à la dixième semaine. Mais il ne dit rien du code informatique…

    En 2012, Erdogan avait dit que l’avortement est un « meurtre », et c’est alors que le délai avait été raccourci à dix semaines.

    (Selon Hurriyet, repris par Gènéthique)

  • Une avancée de la culture de mort au Conseil de l’Europe

    La branche européenne de la Fédération internationale du Planning familial avait déposé une plainte contre l’Italie auprès du Conseil de l’Europe, au motif que les médecins italiens « abusent » de leur droit à l'objection de conscience pour ne pas pratiquer d’avortements, et qu'il faut donc déclarer que la loi italienne « viole le droit à la santé » (sic).

    Par 13 voix contre 1, le Comité des droits sociaux du Conseil de l’Europe a approuvé la plainte et s'engage à vérifier que l'Italie prendra les « mesures nécessaires » pour appliquer pleinement le droit à l'avortement.

    Or cette décision est contraire à résolution du Conseil de l’Europe lui-même sur le droit à l’objection de conscience, affirmant que « nul hôpital, établissement ou personne ne peut faire l'objet de pressions, être tenu responsable ou subir des discriminations d'aucune sorte pour son refus de réaliser, d'accueillir ou d'assister un avortement ».

    (Via le blog de Jeanne Smits, où l’on trouvera des détails.)

  • Pourquoi s’arrêter à trois ?

    Alors que les discussions vont bon train pour légaliser la fécondation in vitro à trois parents, le Journal of Medical Ethics publie un article expliquant les bienfaits d’une nouvelle méthode appelée « multiplex parenting », permettant de « créer des enfants avec quatre parents génétiques ou plus ».

    Et c’est parfaitement « éthique », puisque les expérimentations sur les souris n’ont pas révélé de danger…

  • De « Qui suis-je pour juger ? » à « Bravo ! »

    La célèbre phrase de François ne cesse de se répandre et de faire des petits. La dernière extension en date est celle du cardinal Timothy Dolan, archevêque de New York.

    Il a « félicité », comme dit NBC, le tapeur de ballon Michael Sam pour avoir dévoilé son homosexualité :

    « C’est bien pour lui. Je n’ai pas de jugement à son égard. Que Dieu te bénisse. La même Bible qui nous enseigne la vertu de chasteté et la vertu de fidélité et le mariage nous dit aussi de ne pas juger les gens. Donc je dis : bravo ! »

    Ainsi devient de plus en plus patente la confusion entre les personnes et les actions. Mais si l’on ne peut plus juger les actions parce qu’elles sont accomplies par des personnes, il faut fermer les tribunaux : qui sont les juges pour juger ?

    Peu importe Michael Sam. Qu’il fasse ce qu’il veut en effet, et il n’est certes pas question de le juger au for interne. Mais le devoir de l’archevêque est de rappeler que la Bible condamne les actes homosexuels, de Sodome et Gomorrhe à saint Paul en passant par la loi de Moïse (peine de mort), et il est en tout cas de ne pas dire « bravo ».

    Un « bravo » qui devient bien sûr le titre de l’article : « Le cardinal Dolan dit bravo au footballeur homosexuel Michael Sam ».

    Un « bravo » qui est un nouveau pas dans la dérive.

    Un « bravo » qui est d’abord un nouveau cruel et méchant coup de poignard dans le dos des homosexuels catholiques qui s’efforcent de vivre conformément à la morale naturelle et à la foi catholique, et qui sape le travail d’organisations comme Courage.

    (Via Rorate Caeli)

    Et bien sûr, le livre de Frigide Barjot, la "fille à pédés", qui sort jeudi, s'intitule...

     

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  • Il fait exprès ?

    Le Pr. Israël Nisand est interrogé par le Quotidien du Médecin sur le « paradoxe » français de l’augmentation, du nombre d’avortements en France alors que les Françaises ont à disposition « un grand nombre de techniques de contraception ».

    Soulignant que le nombre d’avortements a « nettement » augmenté en 2013, il préconise de concentrer les efforts de sensibilisation sur les adolescentes, « les femmes de demain », et de faciliter l’accès à la contraception.

    Comme si les adolescentes d’aujourd’hui ne savaient pas qu’elles ont à leur disposition, gratuitement et en cachette de leurs parents, « un grand nombre de techniques de contraception ».

    Il n’a toujours pas compris, le grand professeur Nisand, que plus on « facilite » la contraception (ce qui s’appelait autrefois incitation à la débauche), plus on augmente le vagabondage sexuel, donc les « risques », donc les avortements.

  • Quand la calomnie théologique vole bas…

    Víctor Manuel Fernández est le recteur de l’université catholique de Buenos Aires. L’un des premiers gestes de François a été de le faire « archevêque », faisant de la transmission de la plénitude du sacerdoce du Christ un colifichet pour courtisan (faites ce que je dis, pas ce que je fais). Un courtisan important : il paraît que l’homme est l’un des tout principaux nègres du pape…

    Donc Mgr Fernandez a produit un livre d’entretiens avec le « vaticaniste » Paolo Rodari sur le « projet de François ». On y revient notamment sur les points non négociables, et le recteur plume du pape ose dire ceci :

    « Certains étaient arrivés au point de dire que de ces principes non négociables dépendait et jaillissait tout l'enseignement de l'Eglise. Mais, c'est une hérésie ! Affirmer que Jésus-Christ, sa résurrection, l'amour fraternel, et tout ce que nous enseigne l'Evangile dépendent de certains principes éthiques est une distorsion qui fausse le visage du christianisme. »

    Et il insiste : « On ne peut pas dire que certains principes moraux sont la lumière à partir de laquelle découlent toutes les autres vérités de la foi du christianisme. Le cœur de notre foi, qui éclaire tout, ce n'est pas cela, mais le kérygme. »

    C’est de la diffamation, de la calomnie. Ou alors, qu’il nous donne des noms. Je suis d’autant plus à l’aise pour en parler que j’ai moi-même critiqué les obsédés des points non négociables. Ce qui veut dire que je les connais. Mais jamais, nulle part, je n’ai vu l'un d'eux affirmer, ou seulement insinuer, que c’est des points non négociables, des principes moraux, que découlent les vérités de la foi.

    Ce n’est pas une hérésie, c’est une ânerie. Une stupidité totale. Une absurdité. Ce n’est pas contraire à la foi, c’est contraire au bon sens le plus basique.

    Non, je n’ai jamais vu qui que ce soit dire cela. Sauf ce Mgr Fernandez, pour discréditer de façon mensongère et malhonnête les gens qu’il n’aime pas et que son cher pape n’aime pas.

    Ce n’est pas ainsi qu’on débat.

  • Jacques Testart dénonce de nouveau l’eugénisme

    Il se dit toujours « de gauche et athée », ce qui est dommage pour lui, mais en même temps lui permet d’être accueilli dans les médias sans être qualifié de fasciste obscurantiste, et de dire un certain nombre de vérités contraires au dogme ambiant de la culture de mort. Jacques Testart, auréolé pour toujours de son titre de « père du premier bébé-éprouvette », publie un nouveau livre, intitulé Faire des enfants demain, où il dénonce l’évolution vers un « eugénisme doux, invisible et démocratique », qui est celui du DPI, le diagnostic préimplantatoire, permettant la « fabrication d’enfants sur mesure » et l’élimination de ceux qui ne sont pas aux normes.

    L’intérêt de ce nouveau livre, si l’on en croit les interviews de Jacques Testart dans le JDD et Le Point, est la dénonciation du fait que l’on qualifie de médical ce qui n’a aucun rapport avec la médecine : « Je ne vois pas ce que la médecine, censée traiter les pathologies, a à faire là dedans », dit-il en parlant des revendications égalitaires des homosexuel(le)s. La conception ne relève pas de la médecine (Jacques Testart le sait d’autant mieux que, « père du premier bébé éprouvette », il n’est pas médecin), et les critères des questions bioéthiques ne relèvent pas davantage de la médecine.

    Son interview au JDD est en ligne.

    Extrait :

    Cet "appariement des couples reproducteurs", selon les mots de ses promoteurs, rappelle la sélection pratiquée sur les bovins. Dans le secret, sur des critères non transparents, les médecins choisissent le donneur qui convient pour chaque receveuse avec une obsession de la qualité de l'enfant qui rappelle l'eugénisme, une vieille pulsion humaine. Il ne s'agit pas d'une politique d'État, mais d'un eugénisme mou et démocratique, sans souffrance.

  • Que fait le roi des Belges le jour du Seigneur ?

    Le roi des Belges a signé hier, dimanche, la loi sur l'extension de l'euthanasie aux mineurs.

  • La dictature homosexuelle aux Etats-Unis

    Un juge fédéral a invalidé l’amendement constitutionnel du Texas stipulant que le mariage est seulement l’union d’un homme et d’une femme. Cet amendement avait été adopté par référendum en 2005 par 76,25% des votants. Il avait été précédemment approuvé par les députés de l’Etat par 101 voix contre 29, et par les sénateurs par 21 contre 8.

    Autrement dit, le petit juge fédéral, tout seul, s’oppose à la grande majorité du peuple du Texas et à ses représentants élus. Toujours avec le même faux argument, qui a déjà servi dans plusieurs autres Etats pour faire tomber des amendements analogues, à savoir que cela violerait « l’égalité devant la loi » : la loi inique de Créon qui détruit la loi naturelle.

    Le petit juge a néanmoins différé l’exécution de son jugement dans l’attente d’éventuels appels. Le gouverneur Rick Perry a déclaré qu’il allait « lutter pour le droit du Texas à déterminer ses propres lois ».