Dimanche a lieu en Suisse une votation visant à instaurer une limitation de l’immigration, par un système de quotas.
L’initiative émane de l’UDC, et naturellement elle est combattue par tout ce que la Suisse compte de dévots de la pensée unique (y compris les évêques, comme d’habitude).
Les opposants ont trouvé un argument massue : si le oui l’emporte, ce sera une catastrophe sans précédent.
Je ne sais pas si l’argument a déjà servi en Suisse aussi souvent que chez nous, mais en tout cas il reprend du service.
Quelle catastrophe ? Eh bien, limiter l’immigration, c’est s’en prendre à la liberté de circulation. Or la liberté de circulation fait partie de l’accord Suisse-UE. Cet accord précise qu’il devient caduc dès qu’une des clauses est violée. Par conséquent, si le oui l’emporte, la Suisse sera exclue du marché unique. Ce qui provoquera une catastrophe économique…
Il semble que cet argument surréaliste porte, puisque les sondages donnent le oui nettement perdant, alors qu’une grande majorité de Suisses souhaite évidemment limiter l’immigration.
Commentaires
L'UDC seul contre tous,y compris les évêques,l'effet minarets pourrait se reproduire.
mais ou allons-nous?????