Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Culture de mort - Page 127

  • Les fœtus avortés produisent de l’électricité

    Le ministère de la Santé de Colombie-Britannique, au Canada, reconnaît que des fœtus avortés ont été transférés dans une centrale de l’Oregon (Etats-Unis) pour fournir de l’énergie aux habitants de cet Etat. La centrale Coventa Marion, qui brûle chaque année 800 tonnes de déchets provenant des hôpitaux et cliniques, confirme que la classification de déchets comprend des "tissus de fœtus". La centrale de valorisation énergétique des déchets concernée a fait savoir qu’elle prendra des dispositions pour s’assurer que pour les prochaines livraisons, les tissus humains soient prohibés…

    Fin mars on avait appris que des hôpitaux publics, en Angleterre, se chauffaient en brûlant des fœtus.

  • Ce n’est pas plus compliqué que cela

    Des Américains ont demandé au cardinal Arinze si les personnalités politiques catholiques ouvertement favorables à l’avortement pouvaient ou non recevoir la communion.

    Réponse :

    - Vous avez vraiment besoin d’un cardinal pour répondre à ça ? Est-ce vraiment une question si difficile ? Posez-la à des enfants préparant leur première communion. Ils vous diront : c’est quoi, l’avortement ? Dites leur ce que c’est : c’est tuer un enfant qui n’est pas encore né dans le ventre de sa maman. Et puis demandez-leur si une personne qui est pour cela et dit qu’elle continuera à soutenir le meurtre de ces enfants, si cette personne peut recevoir la Sainte Communion…

  • Ça devient systématique

    Le Dakota du Nord avait adopté l’an dernier une loi interdisant l’avortement à partir du moment où les battements du cœur de l’enfant sont perceptibles, ce qui peut arriver dès la sixième semaine de grossesse. Un juge fédéral vient de déclarer cette loi invalide et inconstitutionnelle au regard de l’arrêt Roe contre Wade.

    Le procureur général de l’Etat se demande s’il va faire appel devant la Cour suprême des Etats-Unis. Mais on a constaté que désormais la Cour suprême refuse de se saisir de tels jugements (comme pour la définition du mariage), ce qui implique que le jugement devient définitif.

    Je dois dire que je n’arrive pas à comprendre comment un juge, tout seul, sous prétexte qu’il est « fédéral », peut décider qu’une loi est inconstitutionnelle (une loi votée par une majorité de députés, souvent après un référendum), sans qu’il y ait désormais possibilité d’appel.

  • Avorter toujours plus

    L’Agence régionale de santé (ARS) Ile-de-France a lancé hier un plan pour « améliorer l’accès à l’IVG ». Par le projet régional FRIDA : Favoriser la Réduction des Inégalités D’accès à l’Avortement.

    On va notamment mettre en place un « observatoire des dysfonctionnements du parcours de santé IVG ». Parce que tuer l’enfant dans le ventre de sa mère est un « parcours de santé »…

    Et il faut « repositionner l’IVG en tant qu’activité médicale à part entière ». Dans le cadre d’une meilleure application du serment d’Hippocrate, sans doute.

    Il faut aussi « sensibiliser les futurs praticiens à la pratique de l’IVG ». Vous voulez être médecin pour soigner les gens ? Eh bien il va falloir d’abord nous montrer de quoi vous êtes capable dans la boucherie intra-utérine.

    L’un des objectifs de FRIDA me laisse perplexe :

    « Contractualisation avec les établissements de santé sur un objectif de volume d’activité d’IVG par rapport au volume de leur activité d’obstétrique. »

    Cela veut-il vraiment dire que les établissements dits « de santé » devront s’engager par contrat à tuer une quantité définie de bébés à naître par rapport au volume global de leur activité obstétrique ? Et s’ils n’arrivent pas au quota, il se passe quoi ? On va chercher des femmes à avorter par tous les moyens ? On vire les médecins qui ne font pas assez d’avortements ? On coupe dans les crédits qui vont aux soins pour punir cet établissement ?

  • Les animaux sont sensibles

    La commission des Lois de l'Assemblée nationale a adopté un amendement qui, s’il est voté (ce qui ne fait aucun doute), fera des animaux, dans le code civil, des « êtres vivants doués de sensibilité » et non plus des « biens meubles ».

    En soi cela ne changera rien, puisque le code rural dit déjà : « Tout animal étant un être sensible doit être placé par son propriétaire dans des conditions compatibles avec les impératifs biologiques de son espèce. » Et le code pénal sanctionne le fait de « commettre un acte de cruauté envers un animal ».

    Mais ce sera vu comme une victoire par les tenants de l’idéologie antispécisme (toutes les espèces sont égales) qui se développe à mesure que les hommes oublient qu’ils ont été créés à l’image de Dieu. L’étape suivante est la reconnaissance des droits des animaux.

    C’est aussi un rappel que les animaux sont mieux considérés que les embryons et fœtus humains. Car ceux-ci ne sont pas des « êtres vivants doués de sensibilité » : ils ne sont qu’une excroissance corporelle que la femme peut conserver ou supprimer (ce qui s’exprime par le slogan : « mon corps m’appartient ») – pourquoi seulement jusqu’à 12 semaines en France, ça c’est un mystère…

  • Une nouvelle campagne du Planning « familial »

    Le Planning dit par antiphrase « familial » annonce une nouvelle campagne de promotion du meurtre des enfants non encore nés. Pour « déstigmatiser » l’avortement qui est un « droit essentiel ». Comme le droit de vivre, par exemple.

    Le Planning a lancé un nouveau site, appelant les femmes qui ont avorté à témoigner publiquement à quel point c’est fun de tuer son enfant.

    Et il a publié une nouvelle affiche : L’avortement est un droit et c’est moi qui choisis, Oui, destinée à être placardée dans les salles d’attente des professionnels de santé.

    ivg.jpg

    Sur cette affiche, on voit une jeune fille ou une jeune femme gueuler le « Oui », face à d’affreux réactionnaires qui font la gueule. Parmi lesquels il y a un prêtre catholique (mais ni rabbin ni imam). Il y aussi une grosse bourgeoise… qui ressemble à Simone Veil.

    Ce qui est écrit en dessous, comme toute l’affiche (y compris l’attitude de la jeune femme), montre bien que l’avortement n’est pas un « droit » comme un autre ni un « choix » neutre… On ne supprime pas la loi morale naturelle d’un trait de plume, même après 40 ans de propagande intensive.

  • Malte aussi

    Le Parlement de Malte, pays théoriquement à 98% catholique, a voté hier (par 37 voix contre zéro, l’opposition s’est abstenue) la légalisation des unions entre personnes de même sexe, et l’adoption d’enfants par ces paires. Le Times of Malta croit utile de préciser que la loi  permet aux personnes transgenre d’officialiser une union avec une personne du genre de son choix…

    Le mot de « mariage » a été évité, mais l’union votée est identique au mariage.

    Dans le même temps, les lois anti-discriminations ont été étendues pour inclure l’orientation sexuelle et l’identité de genre.

    « Malte est maintenant plus libérale et plus européenne, et a donné l’égalité à tout son peuple », a déclaré le Premier ministre Joseph Muscat.

  • Ubuesque « Eglise de Norvège »

    La communauté luthérienne évangélique appelée « Eglise de Norvège », qui fut mais n’est plus « Eglise d’Etat », et qui est surtout devenue une coquille vide, a réuni hier son synode pour prendre une décision sur le « mariage » homosexuel.

    En octobre dernier, huit « évêques » sur les douze avaient pris position en faveur d’une liturgie pleine et entière pour le « mariage » homosexuel ; les quatre autres étaient résolument contre. Ils avaient donc trouvé un compromis : ils proposeraient au synode non pas une liturgie de mariage, mais une cérémonie de bénédiction.

    Finalement c’est bien la liturgie de mariage qui a été proposée au vote. Et qui, à la surprise générale (car les « Eglises » sœurs de Suède et du Danemark ont déjà reconnu le « mariage » homosexuel), le synode a rejeté le projet par 64 voix contre 51.

    Dans la foulée, le synode a également rejeté le projet de cérémonie de bénédiction. (Mais les pasteurs peuvent déjà bénir les « couples » homosexuels.)

    Et enfin, le synode a rejeté, par 62 voix contre 54, une motion stipulant que le mariage ne peut exister qu’entre un homme et une femme.

    Bref, « l’Eglise de Norvège », qui n’a jamais entendu parler du principe de non-contradiction, ne reconnaît pas et reconnaît, en même temps, le « mariage » homosexuel.

    « C’est quelque chose que personne n’avait prévu, et personne ne sait ce qui va se passer maintenant, reconnaît à la télévision l’évêque homosexuel Tor Berger Jørgensen. Il nous faut un peu de temps pour regarder les procédures… »

  • La dictature homosexualiste : à l’école catholique aussi

    Une religieuse dominicaine, maître-assistant de théologie à l’université Saint-Thomas d’Aquin (Aquinas College) de Nashville, a « scandalisé » les élèves d’un lycée de Caroline du Nord, comme dit la presse locale, en faisant « des réflexions anti-homosexuelles ».

    Invitée à parler lors d’une assemblée d’élèves du lycée catholique de Charlotte, le 21 mars, sœur Jane Dominic Laurel, selon les élèves cités par le journal, « a critiqué les gays et les lesbiennes, en plus d’avoir fait des remarques subversives (sic) à propos des parents isolés ou divorcés ».

    On n’en saura pas plus. Car les propos de la religieuse sont beaucoup trop effroyables pour pouvoir être reproduits. Une pétition a été lancée sur internet, en dix points, nous dit-on. Mais la pétition a curieusement été retirée alors qu’elle allait atteindre les 5.000 signatures. On n’en connaît que ce que le journal avait reproduit :

    « Nous déplorons le fait qu’une large assemblée scolaire soit devenue une tribune pour mettre en avant la question de l'homosexualité après que le pape François a déclaré dans une interview à l'automne dernier que « nous ne pouvons pas insister seulement sur les questions liées à l'avortement, le mariage homosexuel et l'utilisation des méthodes contraceptives. » Nous sommes en colère parce que certains ont décidé qu'ils savaient mieux que notre Saint-Père et ont invité cet orateur. »

    Une fois encore, ou plutôt comme d’habitude, on remarque comment les propos du pape sont utilisés comme caution de la subversion (et comment le mot subversion est utilisé à l’envers).

    Une pétition a été lancée pour défendre la religieuse, et surtout la doctrine de l’Eglise sur ces sujets.

  • Il n’a pas eu la chance d’être avorté

    Le Conseil d'Etat a condamné le Centre hospitalier de Senlis à verser 40.000 € d'indemnités à chacun des parents d'un jeune garçon né avec une malformation à l'avant-bras droit. Parce que ce défaut n’a pas été diagnostiqué à l’échographie, ce qui a « privé » les parents de la possibilité d’avorter. Or cet avortement était « justifié par une affection de l'enfant à naître d'une particulière gravité et reconnue comme incurable ». Sic.

    Le Conseil d’Etat souligne que « l'absence de vérification de la conformité des quatre membres du fœtus constitue une faute qui, par son intensité et sa gravité, est caractérisée au sens du troisième alinéa de l'article L. 114-5 du code de l'action sociale et des familles »

    Cet alinéa est celui qui stipule que les parents peuvent demander une indemnité « lorsque la responsabilité d'un professionnel ou d'un établissement de santé est engagée vis-à-vis des parents d'un enfant né avec un handicap non décelé pendant la grossesse à la suite d'une faute caractérisée ».

    L’enfant est né le 30 décembre 2001. Il a donc 12 ans. Je gage que personne ne lui a demandé s’il préférerait être mort.

    (Via Le Salon Beige)