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  • Alerte enlèvement

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    A Marioupol, les Russes ont enlevé les enfants qu’ils n’avaient pas tués ou déportés l’an dernier, et ils les emmènent dans un camp de concentration à Taganrog, qui ressemble à cela :

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    Ceux qu’ils n’ont pas emmenés, ils essayent de les noyer en les mettant sur des embarcations suicides.

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    On voit cela sur la dernière vidéo mise en ligne par Marioupol Vidéo, qui presque tous les jours montre l’horreur de la vie dans les ruines de la cité. (Vidéos reconnaissables à leur musique, et au fait qu’il y a toujours un chat qui vous regarde, manifestement un espion russe.)

  • Les sanctions, ça marche

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    La Russie a battu tous ses records d'exportation de pétrole par mer sur les seuls cinq premiers mois de 2023.

    (Euh... Plus de la moitié transite par des bateaux grecs. La Grèce fait partie de l'UE qui en est à son 11e paquet de terribles sanctions contre la Russie...)

  • Info bolchevique

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    Comme je l’annonçais le 15 mai, l’icône de la Trinité de Roublev va retrouver son lieu d’origine, à savoir l’iconostase de la cathédrale de la Trinité à la Laure de la Trinité-Saint-Serge.

    L’icône avait été enlevée par les bolcheviques et mise dans un musée, la Galerie Tretiakov, avec de nombreuses autres icônes de grande valeur.

    L’AFP a mis son temps pour réagir. Et a fini par trouver comment le faire : accuser à la fois l’Eglise russe et le pouvoir russe d’oser « dépouiller les musées »… C’est-à-dire d’oser aller à l’encontre de ce qu’avait fait le pouvoir bolchevique, qui avait sauvé les icônes des griffes de l’Eglise…

    L’AFP rivalise avec la Pravda stalinienne.

    On remarque que France Info personnalise opportunément le titre de l’agence. Mieux que « le Kremlin », c’est Poutine, l’infâme Poutine de la « guerre contre l’Ukraine »…

    Mais pour les croyants russes, l’autre bonne nouvelle est que, avant de rejoindre son monastère, « l’icône des icônes » sera demain à la cathédrale du Christ Sauveur de Moscou, pour la fête de la Pentecôte qui est sa fête. (Et pendant un an, disait-on. Seulement jusqu’au 18 juin, dit aujourd’hui le patriarcat.)

    Addendum

    La voilà:

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  • Les sanctions fonctionnent

    Josep Borrell :

    « Le montant moyen de l'aide que les gouvernements européens ont dû payer pour aider leurs familles et leurs entreprises à faire face aux prix élevés de l'électricité et des denrées alimentaires est de 700 milliards, soit plus de dix fois plus que l'aide à l'Ukraine » (l’aide de l’UE : 60 milliards).

    Puis il a ajouté, satisfait (n’oublions pas que le « Haut représentant », qui se prenait déjà pour le ministre des Affaires étrangères se prend aussi, en plus, explicitement, pour le « ministre de la Défense de l’UE ») :

    « Pour la première fois dans l'histoire, nous apportons un soutien militaire. »

    Selon le fameux slogan : L’Europe c’est la paix. La preuve, c’est que les armes sont achetées par la « Facilité européenne pour la paix » (on se croirait chez Orwell, mais c’est en vrai…)

  • Ukrainien

    Le député ukrainien Maxime Boujansky, du parti de Zelensky, interrogé à la télévision Kyiv TV, a refusé de s’exprimer en ukrainien. « Je parlerai comme cela me convient », a-t-il en russe, soulignant que « la moitié du pays parle russe » et que « l’Etat n’interdit pas l’utilisation d’autres langues » que l’ukrainien (sauf dans toute la sphère publique).

    Cela a mis en colère Alexis Danilov, l’omniprésent secrétaire du Conseil de défense et de sécurité nationale d'Ukraine, qui a twitté :

    « La racaille du soi-disant "monde russe", qui croit avoir le droit de parler russe sur les ondes ukrainiennes, n'a pas sa place non seulement à la télévision, mais aussi en politique, et en Ukraine. Toute la racaille pro-russe qui viole et trahit le pays depuis 30 ans doit être et sera purgée jusqu'à la racine et jetée partout comme un déchet toxique de Moscou. »

    Ainsi s’exprime l’un des plus hauts représentants du pouvoir ukrainien. Sans doute ce natif et ancien gouverneur de l’oblast de Lougansk manifeste-t-il aussi son agacement à avoir dû apprendre l’ukrainien alors que tout le monde parlait russe dans sa province.

    Le mot traduit par racaille peut aussi se traduire par lie, ou vermine. Il y aurait eu des réactions internationales s’il s’agissait du « monde juif », mais contre les Russes tout est permis.

  • Samedi des quatre temps de Pentecôte

    Les collectes de la messe « plus longue » (messe d’ordination, ancienne vigile de toute la nuit) sont un exemple frappant de l’accord entre la liturgie latine et la liturgie byzantine. Et comme ces antiques et belles oraisons ont évidemment été supprimées dans la néo-liturgie, c’est un exemple frappant du fossé qui s’élargit entre l’Eglise latine officielle et les Eglises orthodoxes alors qu’on prétend faire de l’œcuménisme une priorité.

    Méntibus nostris, quǽsumus, Dómine, Spíritum Sanctum benígnus infúnde : cujus et sapiéntia cónditi sumus, et providéntia gubernámur. Per Dóminum...

    Nous vous en supplions, Seigneur, répandez avec bonté, dans nos âmes, l’Esprit-Saint : dont la Sagesse nous a créés et dont la providence nous gouverne. Par Notre Seigneur…

    Illo nos igne, quǽsumus, Dómine, Spíritus Sanctus inflámmet : quem Dóminus noster Jesus Christus misit in terram, et vóluit veheménter accéndi.

    Faites, s’il vous plaît, Seigneur, que l’Esprit-Saint nous embrase de ce feu que Notre-Seigneur Jésus-Christ a apporté sur la terre et qu’il a ardemment désiré voir étendre ses flammes.

    Deus, qui, ad animárum medélam, jejúnii devotióne castigári córpora præcepísti : concéde nobis propítius ; et mente et córpore tibi semper esse devótos.

    Ô Dieu, qui pour la guérison des âmes avez ordonné de châtier les corps par le dévot exercice du jeûne, accordez-nous, dans votre bonté, de vous être toujours dévoués d’esprit et de corps.

    Præsta, quǽsumus, omnípotens Deus : ut, salutáribus jejúniis erudíti, ab ómnibus etiam vítiis abstinéntes, propitiatiónem tuam facílius impetrémus.

    Faites, nous vous en supplions, ô Dieu tout-puissant, qu’instruits par ces jeûnes salutaires et nous abstenant aussi de tous les vices, nous obtenions plus facilement votre faveur.

    Præsta, quǽsumus, omnípotens Deus : sic nos ab épulis carnálibus abstinére ; ut a vítiis irruéntibus páriter jejunémus.

    Faites, nous vous en supplions, ô Dieu tout-puissant, que nous nous abstenions de telle sorte de l’usage des viandes, que nous puissions également nous garder exempts des vices qui tendent à nous envahir.

    Deus, qui tribus púeris mitigásti flammas ígnium : concéde propítius ; ut nos fámulos tuos non exúrat flamma vitiórum.

    O Dieu, qui pour trois enfants, avez calmé l’ardeur d’une fournaise, accordez dans votre bonté que la flamme des vices ne nous brûle pas, nous qui sommes vos serviteurs.

    Secrète

    Ut accépta tibi sint, Dómine, nostra jejúnia : præsta nobis, quǽsumus ; hujus múnere sacraménti purificátum tibi pectus offérre.

    Afin que nos jeûnes vous soient agréables, ô Seigneur, accordez-nous, s’il vous plaît, de vous offrir un cœur purifié au moyen du bienfait de ce sacrement.

    Postcommunion

    Prǽbeant nobis, Dómine, divínum tua sancta fervórem : quo eórum páriter et actu delectémur et fructu.

    Que vos saints mystères, Seigneur, nous inspirent une ferveur divine, et que, grâce à cette ferveur, nous goûtions leur célébration et ses fruits.

  • La persécution

    Le 1er juin, jour de la mémoire du « saint nouveau-hiéromartyr » Onuphre, le métropolite Ephrem de Krivoï Rog (Kryvyi Rih, région de Dnipropetrovsk) a consacré une église nouvellement construite au nom du saint dans la ville de Krivoï Rog.

    (Onuphre Gagaliouk fut sacré évêque de Krivoï Rog en 1923 peu après la fin de ses études. Il fut arrêté en 1924, et envoyé à Kharkov. En 1926 il fut de nouveau arrêté et envoyé en Sibérie. Il fut fusillé le 1er juin 1938 dans le camp de la mort de Magadan, dans la Kolyma.)

    *

    Une pétition demandant le renvoi du ministre ukrainien de la culture et de la politique de l'information, Oleksandr Tkachenko, persécuteur de la Laure des Grottes de Kiev, a recueilli les 25.000 signatures qui obligent le gouvernement à statuer. L'auteur de la pétition demande au Premier ministre d'engager devant le Parlement la procédure de révocation de Tkachenko pour « mauvaise exécution de ses fonctions officielles ». Le 30 mai, lorsque la pétition a recueilli 22.000 signatures, l’avocate et militante Victoria Kokhanovska (très brutalement arrêtée en avril puis assignée à résidence) avait appelé les croyants à soutenir l'initiative. Le 2 juin il y avait 25.207 signatures.

    *

    Dans la nuit du 30 mai au 1er juin, des bandits cagoulés en uniforme militaire ont coupé les serrures des portes de l'église de la Sainte-Trinité et de l'église de l'Assomption de Pereiaslav, dans la région de Kiev. Puis ils ont mis des hommes en faction. La police demande aux fidèles de « rester neutres jusqu'au mardi 6 juin, de ne pas entrer dans l'église, mais de prier à l'extérieur et d'essayer de trouver un accord plus tard » avec les occupants. Le recteur a souligné qu'il continuerait de célébrer des offices dans la rue près de l'église de la Trinité.

    *

    L'archimandrite Romain (Podloubnyak) est mort à 51 ans le 1er juin d’une crise cardiaque. Il était professeur au séminaire de Kiev (à la Laure des Grottes) et il était connu comme chef du chœur du séminaire. Le métropolite Paul, abbé de la Laure, assigné à résidence, qui était un ami de l’archimandrite, a demandé, par l’entremise de son avocat, à pouvoir participer aux obsèques. Le SBU le lui a refusé. L’avocat déclare : « Compte tenu de l'utilisation de la surveillance électronique, nous pensons que le refus d'accorder la permission d'assister au service funéraire et à l'enterrement restera sur la conscience de ceux qui ont pris une telle décision, parce qu'il y a la loi et les règles, et il y a les relations humaines sur lesquelles ce monde est construit. »

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  • La suppression de la pénitence

    Dans l’évangile il y a 25 fois le mot « pénitence ». Dans l’évangile de la néo-liturgie ce mot n’existe pas. Tout au plus, trois fois sur les 25, est utilisé le verbe « se repentir ». Jamais « faire pénitence ».

    La pénitence a donc disparu, alors que c’est un thème essentiel de l’évangile, et de la vie chrétienne. Pourtant « il y a plus de joie dans le ciel pour un pécheur qui fait pénitence… »

    Les nouveaux livres sont « l’unique expression de la lex orandi du rite romain », a décrété François. L’évangile des nouveaux livres n’est pas l’expression de la lex credendi de l’Eglise catholique.

    On remarquera que François rend obligatoire, dans les rares messes traditionnelles qu’il tolère provisoirement, la lecture de l’épître et de l’évangile selon les nouveaux livres. Ainsi s’insinue même dans la messe traditionnelle le poison de la néo-liturgie qui a supprimé le mot même de pénitence.

    La première des pénitences c’est le jeûne, et le mot de jeûne, qui est omniprésent dans la liturgie traditionnelle du carême (puisque « carême » veut dire quarante jours de jeûne), a été supprimé des oraisons de ce qu’on appelle encore le carême.

    Et dans tout le néo-missel il n’y a aucune oraison où l’on reconnaisse être affligé par le péché ou s’affliger par la pénitence.

    On a supprimé la pénitence, et même le sacrement de pénitence a changé de nom (et de langage). On a logiquement supprimé le jeûne, puisque s’il n’y a plus de pénitence il n’y a pas de raison de garder la pratique qui en était l’emblème.

    Pourtant le Seigneur a dit : « Si vous ne faites pas pénitence vous périrez tous ». Et « cette sorte de démon ne se chasse que par la prière et le jeûne », et : « Quand l’époux leur aura été enlevé ils jeûneront. »

    Cela n’est qu’un aspect de la subversion complète de la liturgie opérée dans les livres de 1970. Les psaumes ont été soigneusement expurgés de ce qui ne correspondait pas à la « mentalité moderne » (de ce qui attaquait le démon de façon « trop » vigoureuse). Les collectes de l’Avent « ne contiennent aucune référence au péché ni à ses dangers ; aux ténèbres ou à l'impureté de l'esprit ; à la faiblesse humaine ou au besoin de miséricorde, de pardon, de protection, de délivrance, de purification » (Pristas). C’est une constante de la néo-liturgie, de même qu’a été gommée la nécessité de se détacher des choses du monde (qui sont au contraire valorisées), etc.

    On rappellera le propos de l’un des artisans des nouveaux livres : « C’est destiné, à long terme mais inévitablement, à changer la mentalité théologique et la spiritualité même du peuple catholique. » Et le cardinal Roche, préfet du dicastère du Culte divin, affirme lui-même que « la théologie a changé ».

    C’est ce que ne comprennent pas ceux qui disent avoir « de bons prêtres » qui permettent d’avoir une liturgie « correcte ». La nouvelle lex orandi n’est pas catholique. C’est la lex orandi d’une nouvelle « religion ». Elle peut être célébrée par des prêtres encore catholiques. Mais elle forme la lex credendi du clergé et du peuple, qui inexorablement, à terme, ne sera plus catholique.

    • Voir La “réforme” liturgique, Il y a 50 ans (cliquer sur le titre en haut de la colonne de droite).
  • Vendredi des quatre temps de Pentecôte

    Les vendredis des Quatre-Temps ont toujours, dans la liturgie de la messe, un certain caractère de pénitence. Nous sommes en esprit dans l’église des douze Apôtres ; cette église inspirait aux anciens l’idée de pénitence. L’Évangile nous donne une belle image de pénitence. Quand nous songeons aux « péchés, aux offenses et aux négligences » du trimestre écoulé, alors que nous avons reçu tant de grâces et de lumières, nous nous mettons à la place de ce paralytique : mais, dans notre confiance, nous voulons ressembler aux porteurs qui découvrent le toit. Maintenant, au Saint-Sacrifice, nous recevons l’absolution du Seigneur lui-même : « Tes péchés te sont remis ! » — Que le vendredi des Quatre-Temps soit donc pour nous un jour de pénitence ! (...)

    Il est certainement dans l’intention de l’Église que nous cherchions les relations entre les pensées de pénitence et le Saint-Esprit. La postcommunion de la Pentecôte nous donne une indication à ce sujet : le Saint-Esprit est la rémission de tous les péchés. C’est là un des aspects de l’action du Saint-Esprit : il veut bannir l’esprit du monde, l’esprit du péché, bref, le mauvais esprit de notre âme dont il veut faire son temple. « Fais que ton Église, unie dans le Saint-Esprit, ne soit troublée par aucune attaque ennemie. »

    Dom Pius Parsch

    Mirabilia.

    La secrète. 2.

    L'introït. 2.

    La communion.

     

  • La persécution

    La présidente du conseil régional de Zaporojié a retiré l’essentiel de leurs pouvoirs à deux hauts responsables (économique et juridique) parce qu’en avril ils ont présenté au conseil une note par laquelle ils expliquent pourquoi on ne peut pas interdire l’Eglise orthodoxe ukrainienne en Ukraine. Le conseil régional examine la question de la révocation pure et simple de ces deux fonctionnaires.

    *

    Dans la nuit de mardi, les pillards de l’Eglise du pouvoir ont brisé les serrures de l’église Saint-Dimitri à Tchernyakhiv (région de Kiev), en ont installé de nouvelles et placé des gardes. Au matin, le recteur de la paroisse a demandé à entrer pour récupérer ses affaires. Cela lui a été brutalement refusé, et les policiers présents ont prêté main forte aux pillards. L’église est désormais fermée et les prêtres de l’Eglise du pouvoir n’ont pas l’intention d’y célébrer la liturgie.

    Une vidéo montre la violence de l’attaque (notamment contre le prêtre), y compris de la part du chef de la police de la région de Kiev en personne.

    *

    Le conseil régional de Poltava n’a pas voté la résiliation des contrats de location avec l’Eglise orthodoxe ukrainienne. Le vote n’a pas eu lieu parce qu’un conseiller a fait remarquer : « Ceux qui voteront pour retirer des terres à l'Eglise orthodoxe ukrainienne doivent savoir ce qu'ils font. Ceux qui voteront "pour" doivent comprendre que selon le décret du conseil des ministres du 03.03.2022, après la résiliation du bail, le locataire doit restituer le terrain dans l'état où il se trouvait. Quiconque vote pour la restitution du terrain votera pour le démantèlement des églises. »

    *

    Le chef de l’Eglise du pouvoir avait déjà dit qu’il accueillerait dans sa structure les prêtres et évêques de l’Eglise orthodoxe ukrainienne s’ils font preuve de repentir. Son bras droit le métropolite Alexandre Drabinko ajoute que bien entendu il faudra aussi qu’ils passent par une vérification menée par les services de sécurité, le sinistre SBU. Ça donne envie…

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    Le conseil régional de Transcarpatie interdit l’Eglise orthodoxe ukrainienne, dans le cadre des décisions visant à renforcer la sécurité nationale « dans la sphère d’activités des organisations publiques et religieuses ».

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    La justice prolonge de deux mois l’assignation à résidence du métropolite Théodose de Tcherkassy. En attendant son procès pour le crime d’avoir créé un site internet en utilisant un modèle de l’Eglise orthodoxe russe.

    *

    Le métropolite Bessarion d’Ovroutch est mis en examen pour incitation à la discorde religieuse pour avoir « personnellement préparé des textes de tracts et de brochures pro-Kremlin » (à savoir de défense de l’Eglise orthodoxe ukrainienne).

    Le 26 mai, lors de la fête du saint martyr Macaire, le métropolite, à la fin de son sermon, a appelé ceux qui étaient prêts à défendre leur Église et leur foi jusqu'au bout à lever la main. Tout le monde a levé la main.

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