Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Samedi des quatre temps de Pentecôte

Les collectes de la messe « plus longue » (messe d’ordination, ancienne vigile de toute la nuit) sont un exemple frappant de l’accord entre la liturgie latine et la liturgie byzantine. Et comme ces antiques et belles oraisons ont évidemment été supprimées dans la néo-liturgie, c’est un exemple frappant du fossé qui s’élargit entre l’Eglise latine officielle et les Eglises orthodoxes alors qu’on prétend faire de l’œcuménisme une priorité.

Méntibus nostris, quǽsumus, Dómine, Spíritum Sanctum benígnus infúnde : cujus et sapiéntia cónditi sumus, et providéntia gubernámur. Per Dóminum...

Nous vous en supplions, Seigneur, répandez avec bonté, dans nos âmes, l’Esprit-Saint : dont la Sagesse nous a créés et dont la providence nous gouverne. Par Notre Seigneur…

Illo nos igne, quǽsumus, Dómine, Spíritus Sanctus inflámmet : quem Dóminus noster Jesus Christus misit in terram, et vóluit veheménter accéndi.

Faites, s’il vous plaît, Seigneur, que l’Esprit-Saint nous embrase de ce feu que Notre-Seigneur Jésus-Christ a apporté sur la terre et qu’il a ardemment désiré voir étendre ses flammes.

Deus, qui, ad animárum medélam, jejúnii devotióne castigári córpora præcepísti : concéde nobis propítius ; et mente et córpore tibi semper esse devótos.

Ô Dieu, qui pour la guérison des âmes avez ordonné de châtier les corps par le dévot exercice du jeûne, accordez-nous, dans votre bonté, de vous être toujours dévoués d’esprit et de corps.

Præsta, quǽsumus, omnípotens Deus : ut, salutáribus jejúniis erudíti, ab ómnibus etiam vítiis abstinéntes, propitiatiónem tuam facílius impetrémus.

Faites, nous vous en supplions, ô Dieu tout-puissant, qu’instruits par ces jeûnes salutaires et nous abstenant aussi de tous les vices, nous obtenions plus facilement votre faveur.

Præsta, quǽsumus, omnípotens Deus : sic nos ab épulis carnálibus abstinére ; ut a vítiis irruéntibus páriter jejunémus.

Faites, nous vous en supplions, ô Dieu tout-puissant, que nous nous abstenions de telle sorte de l’usage des viandes, que nous puissions également nous garder exempts des vices qui tendent à nous envahir.

Deus, qui tribus púeris mitigásti flammas ígnium : concéde propítius ; ut nos fámulos tuos non exúrat flamma vitiórum.

O Dieu, qui pour trois enfants, avez calmé l’ardeur d’une fournaise, accordez dans votre bonté que la flamme des vices ne nous brûle pas, nous qui sommes vos serviteurs.

Secrète

Ut accépta tibi sint, Dómine, nostra jejúnia : præsta nobis, quǽsumus ; hujus múnere sacraménti purificátum tibi pectus offérre.

Afin que nos jeûnes vous soient agréables, ô Seigneur, accordez-nous, s’il vous plaît, de vous offrir un cœur purifié au moyen du bienfait de ce sacrement.

Postcommunion

Prǽbeant nobis, Dómine, divínum tua sancta fervórem : quo eórum páriter et actu delectémur et fructu.

Que vos saints mystères, Seigneur, nous inspirent une ferveur divine, et que, grâce à cette ferveur, nous goûtions leur célébration et ses fruits.

Commentaires

  • Merci beaucoup
    Où trouver le texte byzantin (traduit) pour illustrer cette proximité ?

    Par ailleurs votre exemple met en avant que l'oecuménisme est souvent surtout un compromis avec les Protestants...

  • Avec les Protestants ce n'est pas un compromis, c'est une capitulation en rase campagne....

  • Je ne pensais pas à un texte en particulier, mais à la liturgie en général, les tropaires des vêpres et des matines, particulièrement des fêtes des saints quant à la lutte contre les "vices", et même les enfants dans la fournaise, qui reviennent quotidiennement à la 8e ode des matines.

  • Merci beaucoup pour cette explication

    Je vous souhaite une bonne fête de la Trinité !

Les commentaires sont fermés.