Non vos relínquam órphanos : véniam ad vos íterum, allelúia : et gaudébit cor vestrum, allelúia.
Je ne vous laisserai pas orphelins ; je reviendrai à vous, alléluia : et votre cœur sera dans la joie, alléluia.
Avant les alléluias, la mélodie est marquée par la joie claironnant la dominante du mode sur gaudebit, et qui se poursuit sur cor, avec le seul si bécarre de l’antienne : le climat est tout différent de ce qui précède et de ce qui suit, avec des si bémols empreints de la tendresse divine.
(Les plus attentifs ont sans doute remarqué que depuis dimanche je donne les antiennes de communion de chaque jour de cette octave de la Pentecôte, mais pas hier. Parce que, il y a très longtemps, il n’y avait pas de messe le jeudi, et que lorsqu’on en a instauré une on a repris celle du dimanche, en changeant seulement l’épître et l’évangile.)