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Vendredi de la troisième semaine de carême

Les deux lectures de la messe de ce jour évoquent le baptême que vont recevoir dans la nuit de Pâques les catéchumènes. (Du moins dans les pays, s’il en existe encore, où l’on a le droit de célébrer la veillée pascale.) L’épître est le texte où Moïse fait jaillir l’eau du rocher, l’évangile est celui de la Samaritaine. Et l’antienne de communion reprend le propos central de Jésus :

Qui bíberit aquam, quam ego dabo ei, dicit Dóminus, fiet in eo fons aquæ saliéntis in vitam ætérnam.

Celui qui boira de l’eau que je lui donnerai, dit le Seigneur, elle deviendra en lui une source d’eau jaillissant jusqu’à la vie éternelle.

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On notera les neumes qui soulignent, d’abord que c’est Jésus qui donne l’eau de la vie éternelle, comme le Seigneur le dit lui-même, puis deux fois le jaillissement, une première fois sur fiet, la deuxième fois sur salientis, et enfin la mélodie s’épanouit sur vitam aeternam, avec la finale en 4e mode qui débouche sur la contemplation…

Par les moines de l’abbaye de Mount Angel, à… Saint-Benedict, dans l’Oregon (monastère fondé en 1882 par des moines de l'abbaye suisse d'Engelberg chassés par le Kulturkampf).

(Mais chez les bénédictins c'est aujourd'hui la fête de saint Grégoire le Grand, qui se cache humblement au milieu du carême alors qu'il est véritablement l'un des Grands de la chrétienté, moine, fondateur d'abbayes, éminent commentateur des Ecritures, principal organisateur de la liturgie latine, pape important et missionnaire.)

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