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  • Feiz e Breizh

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    La nouvelle édition du pèlerinage Feiz e Breizh (Foi et Bretagne) aura lieu le samedi et dimanche 29 et 30 septembre, de Guénin près de Baud jusqu’à Sainte Anne d’Auray. La messe de clôture sera célébrée à 16h15 à la basilique par l’évêque de Vannes Mgr Centène.

    Sur le site du pèlerinage, où l’on trouvera divers renseignements dont le programme, on peut lire ceci :

    Mission

    Feiz e Breizh veut toucher spirituellement les familles, en terre de Bretagne, et se faire missionnaire auprès de la jeunesse bretonne. La foi est une grâce que l’on prie d’obtenir ou pour y être fidèle : nous marchons pour glorifier Dieu, sanctifier les âmes et enraciner notre foi.

    Tradition

    La liturgie romaine, dans sa forme extraordinaire, est une invitation à découvrir le sens du sacré et du beau. En s’appuyant sur la tradition et le magistère de l’Église, Feiz e Breizh s’inscrit au cœur de la piété bretonne et de ses croyances séculaires.

    Patrimoine

    À l’exemple des saints bretons, nous souhaitons favoriser l’attachement et la connaissance du patrimoine culturel et religieux de Bretagne. Le pèlerinage Feiz e Breizh convie à la méditation de la vie des saints locaux et à la diffusion des cantiques de langue bretonne.

  • A Lourdes

    La marginalisation de Mgr Brouwet à Lourdes se poursuit. Mgr Hérouard, « délégué apostolique » au sanctuaire par la grâce de François, vient de nommer un nouveau recteur du sanctuaire. Le P. André Cabes, qui avait été nommé recteur par Mgr Brouwet, est donc éjecté. Brutalement, comme cela apparaît clairement dans le communiqué de l’évêque. Le P. Cabes est non seulement de la région, mais il a été ordonné à Lourdes et il est un vrai connaisseur des apparitions. Le nouveau est un apparatchik, “Mgr” Ribadeau Dumas, qui était jusqu’au 1er juillet porte-parole de l’épiscopat (tendance LGBT, c'est tendance...).

  • Satanisme

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    La chapelle Notre-Dame-de-Sept-Fages de Giroussens (Tarn), du XIIIe siècle, dont la restauration se terminait, a été profanée par des occultistes satanistes. Ce qui frappe est qu’il ne s’agit pas ici de grossiers graffiti mais de dessins soigneusement réalisés. Il y a aussi des inscriptions en caractères cabalistiques, et une autre très lisible: "Une armée est née ici".

    Une des personnes qui ont visité les lieux a dit qu’en entrant elle avait eu « l’impression qu’il y a eu une cérémonie ».

  • Quis mihi tribuat

    ℟. Quis mihi tríbuat, ut in inférno prótegas me et abscóndas me, donec pertránseat furor tuus, Dómine, nisi tu, qui solus es Deus ?
    * Et constítuas mihi tempus, in quo recordéris mei ?
    . Numquid sicut dies hóminis dies tui, ut quæras iniquitátem meam; cum sit nemo, qui de manu tua possit erúere ?
    ℟. Et constítuas mihi tempus, in quo recordéris mei ?

    Qui pourrait m’obtenir que vous me protégiez et me cachiez dans les enfers jusqu’à ce que passe votre fureur, Seigneur, sinon vous, qui seul êtes Dieu ? Et que vous me ménagiez un temps, au cours duquel vous souvenir de moi ? [Job 14, 13]
    Est-ce qu’ils sont comme les jours de l’homme vos jours [Job 10, 5a], pour que vous recherchiez mon iniquité [Job 10, 6a], alors qu’il n’est personne qui puisse me délivrer de votre main ? [Job 10, 7b]

    Répons des matines, l’un des « répons de Job », livre qui est la lecture biblique des deux premières semaines de septembre. On note que dans le verset 13 a été ajouté « nisi tu, qui solus es Deus » : si ce n’est toi qui seul est Dieu. Ces mots viennent de la fin du verset 4 du même chapitre 14. Mais dans la Vulgate on a « nonne tu qui solus es ? » : si ce n'est toi qui es le seul ? Le seul qui puisse dire Je Suis. Dans le verset 4 l’expression est la réponse à la question : « Qui peut tirer quelque chose de pur de ce qui est impur ? » (la Vulgate précise : « conçu d’une semence impure »). La Septante dit : « Mais pas un ». Le texte massorétique dit : « Pas un ». Autrement dit : personne. Ou bien saint Jérôme avait un texte légèrement différent, ou bien un rabbin lui a expliqué que c'est ainsi qu'on le comprenait (car Dieu, lui, peut tout).

    Antiphonaire d’Einsiedeln, début du XIVe siècle. Selon les spécialistes ce serait la copie originelle d’une partition de Guido d’Arezzo (inventeur de la portée de quatre lignes avec une clef permettant de localiser les demi-tons, vers 1035) :

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  • Saint Pie X

    L'Eglise, tout en prêchant Jésus crucifié, scandale et folie pour le monde, est devenue la première inspiratrice et la promotrice de la civilisation. Elle l'a répandue partout où ont prêché ses apôtres, conservant et perfectionnant les bons éléments des antiques civilisations païennes, arrachant à la barbarie et élevant jusqu'à une forme de société civilisée les peuples nouveaux qui se réfugiaient dans son sein maternel, et donnant à la société entière, peu à peu sans doute, mais d'une marche sûre et toujours progressive, cette empreinte si caractéristique qu'encore aujourd'hui elle conserve partout.

    La civilisation du monde est une civilisation chrétienne ; elle est d'autant plus vraie, plus durable, plus féconde en fruits précieux, qu'elle est plus nettement chrétienne ; d'autant plus décadente, pour le grand malheur de la société, qu'elle se soustrait davantage à l'idée chrétienne.

    Aussi, par la force intrinsèque des choses, l'Eglise devient-elle encore en fait la gardienne et la protectrice de la civilisation chrétienne. Et ce fait fut reconnu et admis dans d'autres siècles de l'histoire; il forme encore le fondement inébranlable des législations civiles. Sur ce fait reposèrent les relations de l'Eglise et des Etats, la reconnaissance publique de l'autorité de l'Eglise dans toutes les matières qui touchent de quelque façon à la conscience, la subordination de toutes les lois de l'Etat aux divines lois de l'Evangile, l'accord des deux pouvoirs, civil et ecclésiastique, pour procurer le bien temporel des peuples de telle manière que le bien éternel n'en eût pas à souffrir.

    Nous n'avons pas besoin de vous dire, Vénérables Frères, la prospérité et le bien-être, la paix et la concorde, la respectueuse soumission à l'autorité et l'excellent gouvernement qui s'établiraient et se maintiendraient dans ce monde si l'on pouvait réaliser partout le parfait idéal de la civilisation chrétienne. Mais, étant donnée la lutte continuelle de la chair contre l'Esprit, des ténèbres contre la lumière, de Satan contre Dieu, Nous ne pouvons espérer un si grand bien, au moins dans sa pleine mesure. De là, contre les pacifiques conquêtes de l'Eglise, d'incessantes attaques, d'autant plus douloureuses et funestes que la société humaine tend davantage à se gouverner d'après des principes opposés au concept chrétien et à se séparer entièrement de Dieu.

    Ce n'est pas une raison pour perdre courage. L'Eglise sait que les portes de l'enfer ne prévaudront point contre elle ; mais elle sait aussi que dans ce monde elle trouvera l'oppression, que ses apôtres sont envoyés comme des agneaux au milieu des loups, que ses fidèles seront toujours couverts de haine et de mépris, comme fut rassasié de haine et de mépris son divin Fondateur. L'Eglise va néanmoins en avant sans crainte, et, tandis qu'elle étend le règne de Dieu dans les régions où il n'a pas encore été prêché, elle s'efforce par tous les moyens de réparer les pertes éprouvées dans le royaume déjà conquis.

    Saint Pie X, Il fermo proposito, 11 juin 1905.

  • En Allemagne

    Il y avait des élections hier au Brandebourg et en Saxe, deux Länder de l’Est. Dans les deux, l’AfD a fait un bond spectaculaire et est arrivé deuxième.

    Dans le Brandebourg, le parti anti-immigration anti-islam et eurosceptique est passé de 12,2 à 23,5 % des voix.

    En Saxe, il est passé de 9,7 à… 27,8%.

    Comme il est hors de question qu’un parti historique s’allie avec les fâchistes, il faudra une coalition de tous les autres partis pour constituer une majorité. Ce qui fera de l’AfD l’unique opposant à une politicaillerie qui achèvera de se discréditer.

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    « L’est se lève. » L’AfD a fait campagne sur le thème : Achevez le tournant (« die Wende », le processus de la chute du communisme), par « la révolution pacifique par le vote ». C’est die « Wende_2.0 ». Il est intéressant de noter que le parti d’extrême gauche Die Linke, qui faisait des scores importants dans les Länder de l’est, s’est effondré au profit de l’AfD.

  • Totalitaire

    C’est aujourd’hui la rentrée des classes. Et cette rentrée est historique. Elle marque un saut dans la dictature de l’école de Jules Ferry : elle devient totalitaire, avec l’obligation scolaire à partir de trois ans. Car cela est digne du nazisme ou du communisme, de toute idéologie qui considère qu’il faut enlever l’enfant à sa famille le plus tôt possible pour le formater à l’idéologie obligatoire : macronisme LGBT, culture de mort, immigrationnnisme, européisme.

    Sur le plan sociologique, on nous dira que ça ne change quasiment rien à la situation, puisque l’immense majorité des enfants de trois ans allaient déjà à l’école.

    Certes, nous sommes dans un monde où tant de jeunes femmes croient qu’elles sont libérées en faisant un travail d’esclave pour payer l’assistante maternelle au lieu d’être l’âme de leur foyer et la mère authentique de leurs enfants : plus tôt est l’école, et plus on économise pour acheter une nouvelle voiture pour aller au boulot.

    Mais rendre obligatoire l’école à trois ans, c’est du même coup INTERDIRE aux mères qui le souhaitent encore d’élever leurs enfants au foyer familial. C’est un acte dictatorial contre la famille, et contre l’enfant.

  • De pire en pire

    François a créé un poste de « vice-chancelier de l’Académie pontificale des sciences ». Et il y a nommé Mgr Dario Viganò.

    C’est à gerber.

    Ce Viganò-là, disciple du cardinal Martini, est celui que François avait fait préfet du nouveau Secrétariat pour la communication du Saint-Siège. En mars 2018, il avait fait croire que Benoît XVI faisait l’éloge d’une série d’opuscules théologiques à la gloire de François, et faisait aussi l’éloge de celui-ci. C’était une immonde manipulation fondée sur un caviardage de la lettre de Benoît XVI. C’était tellement gros que ce Viganò-là fut contraint de démissionner. Sa nomination à un poste de « vice-chancelier » est une nouvelle insulte envers Benoît XVI.

    D’autre part François a annoncé hier la création de 13 nouveaux cardinaux. Dont 10 en âge de voter. Le premier nommé est le président du Conseil pontifical pour le Dialogue interreligieux. Le dernier est un simple prêtre, non pas récompensé pour un service particulier envers l’Eglise ou une contribution théologique majeure, mais simplement parce qu’il est le chef de la section « migrants » du « dicastère pour le service du développement humain intégral ». Telles sont les priorités.

    Où l’on voit que plus on avance dans le temps et plus il devient évident, hélas, que le prochain pape sera pire que celui-ci.

    Parmi les trois vieux prélats qui ont reçu leur récompense, on note Mgr Michael Louis Fitzgerald, « archevêque émérite de Nepte ». En fait Mgr Fitzgerald fut président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux (lui aussi). Grand ami de l’islam, il avait présidé en 2003 un congrès interreligieux à Fatima, où l’intervenant vedette était le P. Jacques Dupuis, pour qui toutes les religions sont voulues par Dieu… Le jésuite Dupuis fut condamné par la Congrégation pour la doctrine de la foi en 2001, et c’est en partie pour répondre à son hérésie que cette Congrégation (le cardinal Ratzinger) avait publié en 2000 la déclaration Dominus Jesus. En 2006, Mgr Fitzgerald était viré de son dicastère et nommé nonce en Egypte. Sa promotion au cardinalat est une autre insulte à Benoît XVI.

     

    Addendum

    Et j'oubliais l'archevêque LGBT:

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  • Saint Salomon Leclercq

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    Le 2 septembre c’est la fête de saint Etienne roi de Hongrie, mais dans de nombreux diocèses de France on célèbre les bienheureux martyrs des Carmes, c’est-à-dire les 191 prêtres et religieux massacrés le 2 septembre 1792 et les jours suivants au couvent des Carmes transformé en cachot.

    En 2016 il l’un d’eux a été canonisé : Salomon Leclercq (de son nom de baptême Nicolas), le premier martyr des Frères des Ecoles chrétiennes. Au moment de la Révolution il était le secrétaire du supérieur des Frères pour la France. Il se trouve qu’on le connaît de façon intime grâce aux très nombreuses lettres que nous avons de lui, notamment celles à sa sœur qui les a religieusement conservées (et il y en a vraiment beaucoup, puisque je vois dans un article de la Revue lasallienne la référence à la « lettre n° 101 du 15 septembre 1791 » : il avait encore un an pour en écrire…). Il en ressort qu’il était manifestement saint avant le martyre. Le Fr Jean-Paul Aleth, visiteur des Frères des Ecoles chrétiennes pour la France au moment de la canonisation, écrivait :

    « Je suis frappé par sa fidélité à une décision libre de consacrer sa vie au Christ. À chaque fois, il a répondu positivement aux appels successifs pour diverses missions. C’est donc logiquement qu’il a choisi de rester fidèle jusqu’au bout, jusqu’au martyre. »

    Deux semaines avant le massacre, il écrit à sa sœur :

    « Se tenir en l’état où l’on voudrait être pour aller paraître devant le Souverain Juge : telle doit être la vie d’un chrétien qui a de la foi. Il doit regarder toutes les choses d’ici- bas, richesses, plaisirs, bonne chère comme de pures vanités, propres à amuser des hommes de chair et de sang et incapables de contenter une âme qui sait qu’elle est faite pour jouir de Dieu et pour en jouir éternellement. Tâchez d’entretenir ces sentiments et ces dispositions dans vos enfants que j’embrasse avec bien de la tendresse. Si Dieu le permet, j’irai vous joindre et mêler mes larmes avec les vôtres. Mais non ! Que dis-je, pourquoi pleurer puisque l’Évangile nous engage à nous réjouir quand nous aurons quelque chose à souffrir pour son nom ? Souffrons donc gaiement et avec action de grâce les croix et les afflictions qu’Il nous enverra. »

    Le miracle qui a valu à Salomon Leclercq sa canonisation est raconté ainsi par le Fr Rodolfo Cosimo Meoli, postulateur général des Frères des écoles chrétiennes :

    Le miracle du 6 septembre de 2007 au Venezuela en faveur d'une fille de cinq ans, a eu lieu alors que ses deux sœurs et un frère se trouvent dans une entreprise familiale fondée par M. Rafael Febres Cordero, un lasallien. Pendant qu'elle lisait, elle est mordue à son pied gauche par un animal alors non identifié. L'hématome se répand dans la jambe et la fille saigne des gencives et du nez. Transportée d'urgence à un hôpital de Caracas, soignée 53 heures plus tard avec un sérum contre la morsure de serpent. On fait des préparatifs pour l'amputation de la jambe pour limiter les dégâts. Pendant ce temps, dans l'église de la maison familiale à Sabaneta commencent les prières des enfants et des voisins devant la petite statue du bienheureux Frère Salomon, bien connu et vénéré. De façon inattendue, les chiffres indicateurs reviennent à la normale. Le 11 septembre elle est complètement déchargée en bonne santé.

    C'est une histoire qui dans son ensemble nous dit l'amour des enfants, l'universalité de l'Eglise et la relativité du temps dans le plan de Dieu.

  • 12e dimanche après la Pentecôte

    Allelúia, alléluia. Dómine, Deus salútis meæ, in die clamávi et nocte coram te. Allelúia.

    Alléluia, alléluia. Seigneur, Dieu de mon salut, le jour j’ai crié et la nuit devant toi. Alléluia.

    L’alléluia de ce dimanche n’est pas du tout un chant d’allégresse, mais une intense supplication, qui culmine, si l’on peut dire, dans la descente en sanglots de « clamavi ». J’ai crié jour et nuit pour appeler le Seigneur Dieu de mon salut. L’évangile va être celui du bion Samaritain. Celui qui crie ainsi est donc l’homme laissé à moitié mort par les brigands. Nous tous, blessés par les démons et par nos démons. Nous appelons à notre secours le bon Samaritain, celui qui s’est fait notre prochain, Jésus le Christ Seigneur venu du Ciel pour nous sauver. Et puisque le salut est au bout de la route, on chante déjà l’alléluia de la gloire.