Allelúia, alléluia. Dómine, Deus salútis meæ, in die clamávi et nocte coram te. Allelúia.
Alléluia, alléluia. Seigneur, Dieu de mon salut, le jour j’ai crié et la nuit devant toi. Alléluia.
L’alléluia de ce dimanche n’est pas du tout un chant d’allégresse, mais une intense supplication, qui culmine, si l’on peut dire, dans la descente en sanglots de « clamavi ». J’ai crié jour et nuit pour appeler le Seigneur Dieu de mon salut. L’évangile va être celui du bion Samaritain. Celui qui crie ainsi est donc l’homme laissé à moitié mort par les brigands. Nous tous, blessés par les démons et par nos démons. Nous appelons à notre secours le bon Samaritain, celui qui s’est fait notre prochain, Jésus le Christ Seigneur venu du Ciel pour nous sauver. Et puisque le salut est au bout de la route, on chante déjà l’alléluia de la gloire.