Le premier meurtre légal d’un enfant dans le ventre de sa mère en Irlande a été commis semble-t-il lundi dernier à l’hôpital Notre Dame de Lourdes de Drogheda.
C’est en tout cas ce que Pro-Life Ireland avait annoncé la veille, ajoutant que les prêtres de Drogheda demandaient de prier pour que la mère change d’avis et reconnaisse que l’enfant est un don de Dieu.
Le soir, l’archevêque de Dublin, à la radio nationale, se désolidarisait à l’avance d’éventuelles manifestations.
Lundi quelques militants manifestaient néanmoins devant l’hôpital.
Le ministre de la « Santé » Simon Harris a déclaré qu’il était « extrêmement peu édifiant » d’identifier les hôpitaux où des avortements doivent avoir lieu. Le Dr Peter Boylan, conseiller des « services de santé » en matière d’avortement, a ajouté que c’était un « sérieux problème » que des gens divulguent de telles informations confidentielles, et qu’il soutient la demande de zones d’exclusion de manifestations autour des hôpitaux.
A ceux qui critiquent la trop lente mise en place du « service d’avortement », Simon Harris a déclaré que c’était à cause du manque de machines à ultrason (?) et de personnels qualifiés, mais qu’il avait toujours dit qu’il faudrait du temps « pour que ce service soit en place et devienne partie intégrante du service de santé irlandais ». Il a précisé qu'il y a aujourd’hui 200 médecins enregistrés comme avorteurs.
Quant aux évêques, ils ne voient manifestement aucun problème à ce que Notre Dame de Lourdes soit le symbole de l’avortement en Irlande…