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  • Ils sont raide dingues

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    Bienvenue à Gävle. Mais oui, c’est en Suède, et c’est un panneau municipal. Erigé au nom de la célébration de la « diversité », dit la municipalité qui en est fière.

    La dame vous donne même son nom : Suzan Hindi.

    Bien entendu Suzan Hindi fréquente assidument la mosquée. Parce qu’il y a une mosquée à Gävle. Signalée comme « radicale ». Parce qu’on a vu l’imam lancer sur les réseaux sociaux un appel à soutenir l’Etat islamique « contre les forces de la tromperie, de la mécréance et du péché ». L’imam est le cheikh Abou Raad, considéré comme le chef de file de l’islamisme en Suède.

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    C’est le Qatar qui a acheté l’église méthodiste de Gävle pour en faire une mosquée, gérée par une fondation dont l’un des créateurs est Abd al-Rahman bin Umayr al-Nuaymi, qui a été un important financier de divers groupes jihadistes.

    Quant à Suzan Hindi, c’est elle qui faisait visiter la mosquée aux infidèles il y a quelques années. Elle écrit pour l’association étudiante Ibn Rushd (Averroës), connue pour son interprétation radicale de l’islam, liée aux Frères musulmans.

    Gävle, ce fut Gèfle, en français, et le club de foot s’appelle Gefle IF. La vedette du Gefle IF est Fitim Kastrati. C’est un… Norvégien. D’origine albano-kosovare (vivier de l’Etat islamique). L’an dernier il avait publié cet éloge du ramadan, en albanais, sur sa page Facebook :

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  • Scandaleux

    Le tribunal correctionnel de Châlons-en-Champagne a condamné à trois mois de prison avec sursis et 500 euros d'amende chacun le couple qui avait faussement accusé un prêtre d’abus sur mineurs.

    Quasiment rien, pour avoir détruit la réputation d’un prêtre au point qu’il a été banni par son évêque, et que cette affaire va le poursuivre longtemps.

    Y aurait-il eu des circonstances atténuantes ? Non, pas la moindre. Au contraire, le procureur de la République a chargé les deux calomniateurs dont le but était de faire virer le prêtre et qui avaient inventé les accusations.

    L’auteur d’une dénonciation calomnieuse encourt une peine de cinq ans de prison assortie d’une amende de 45.000 euros.

    A Châlons, c’est pas de prison et une amende minimale.

    Ah, j’oubliais : ils sont condamnés aussi à verser au prêtre 1 euro de dommages et intérêts.

    Là on touche le fond de l’ignominie.

    Mais non. Il y a encore pire : les calomniateurs font appel !

    Il reste à espérer (contre toute espérance, hélas) que les magistrats rendent vraiment la justice.

    Quant à l'évêque on le laissera à sa conscience.

  • Jeudi de la Sexagésime

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    La lecture des matines commence par le « signe de l’alliance » que Dieu donne à Noé : l’arc-en-ciel. La mosaïque de la cathédrale de Monreale, en Sicile, qui est le cinquième des six tableaux consacrés à Noé, a cette légende :

    Dixit Dominus ad Noe : Arcum meum ponam in nubibus, et erit signum fœderis inter me et inter terram, et non erunt ultra aquæ diluvii ad delendum universam carnem.

    Le Seigneur dit à Noé : Je mettrai mon arc dans les nuages, et il sera le signe de l’alliance entre moi et entre la terre, et il n’y aura plus d’eaux du déluge pour détruire toute chair.

    C’est un condensé de Genèse 9, 13-15 amputé du verset 14 et de la première moitié du verset 15.

    On constate que l’artiste a voulu montrer les 8 personnes qui ont été sauvées du déluge, et aussi que l’arc-en-ciel de l’alliance est étroitement lié au sacrifice. Lorsqu’il sortit de l’arche, Noé édifia un autel et offrit un sacrifice d’animaux purs. Et c’est après ce « sacrifice d’agréable odeur » que Dieu délivra le signe de l’arc-en-ciel, signe qui est déployé entre l’autel et les 8 survivants, par Dieu qui a la figure du Christ – c’est l’annonce de son propre Sacrifice qui sera le vrai signe de l’alliance, nouvelle et éternelle.

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    (Il y a 10.000 m2 de mosaïques du XIIe siècle dans la cathédrale de Monreale. Toutes sur fond d’or - une feuille d’or au milieu d’un cube de verre. C’est un spectacle qu’aucun mot ne peut qualifier.)

  • Tout de même…

    Le service de renseignements allemand intitulé « Office de protection de la Constitution » avait décidé de faire du parti AfD un « cas test », étape précédant la mise « sous surveillance ».

    L’AfD avait saisi le tribunal de Cologne contre cette décision. Le tribunal souligne que la Constitution ne donne aucune base juridique à cette décision qui apparaît « illégale et disproportionnée ».

  • La mort de Natacha Jaitt

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    Natacha Jaitt, prostituée de 41 ans et figure médiatique en Argentine, a été retrouvée morte dans la chambre d’un hôtel d’un complexe touristique et commercial près de Buenos Aires, avec de la cocaïne dans les narines. Elle avait notamment défrayé la chronique en accusant Gustavo Vera, un ami très proche du pape (ils se téléphonent toujours chaque semaine et ils posent tous deux sur d'innombrables photos), d’être à la tête d’une entreprise de prostitution d’enfants derrière le paravent de son association La Alameda qui lutte notamment contre les diverses formes d’exploitation sexuelle, notamment des enfants.

    Deux « détails » ont conduit le procureur général à désigner pas moins de trois procureurs pour diriger l’enquête.

    - Natacha Jaitt devait témoigner devant la justice dans deux semaines à propos de ses accusations répétées contre Gustavo Vera, dans le cadre d’un procès intenté à celui-ci pour détournement de fonds.

    - Natacha Jaitt avait publié ce tweet le 5 avril 2018 : « ATTENTON : je ne vais pas me suicider, je ne vais pas faire d’overdose ni me noyer dans une baignoire, je ne vais pas me tirer une balle dans la tête. Donc, si cela arrive, CE N’ETAIT PAS MOI. Conservez ce tweet. » C’était après avoir expliqué à la télévision que Gustavo Vera était « un pédophile et un trafiquant » (d’enfants), qu’il avait fait fermer des bordels et les avait gardés pour lui, et qu’elle avait les preuves de ce qu’elle avançait après l’avoir suivi pendant un an.

    Evidemment l’affaire n’est pas sans évoquer l’affaire Grassi : le P. Julio Cesar Grassi avait créé une grande fondation d’aide aux enfants (400 employés). Il purge une peine de 15 ans de prison pour abus sur mineurs. Lui aussi était un ami de Bergoglio. En 2010, la conférence épiscopale argentine avait commandé une énorme étude de 2.600 pages visant à l'innocenter. Mais les magistrats d’appel avaient confirmé la condamnation… Lorsqu’on demande à François si c’est lui qui avait commandé cette étude (mensongère), il dit non. Belle réponse de jésuite. Ce n’était pas lui, Bergoglio, c’était le président de la conférence des évêques…

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  • Ça ne marche pas à tous les coups

    En mars 2018 un couple de la Marne avait alerté les autorités les autorités judiciaires, ecclésiastiques et associatives (dix lettres en tout) sur le comportement plus que suspect d’un prêtre avec leurs petits enfants âgés de 14 et 16 ans. Ils évoquaient les cas d’autres garçons abusés par ce prêtre, citant plusieurs parents confrontés au même problème.

    Le prêtre avait fait l’objet de deux décrets canoniques de relégation, et d'une enquête de justice. Laquelle a conclu que ce n’était que des affabulations.

    Le couple passe en jugement ce jour pour dénonciation calomnieuse.

    Il n’est pas inintéressant de rappeler ce que fut la réaction de l’évêque, un certain François Touvet dont je n’avais encore jamais entendu parler. Dans son communiqué à ses « chers diocésains », il commençait par jeter en pâture le nom du prêtre qu’il avait dénoncé auprès du procureur de la République dès qu’il avait eu connaissance des accusations (ce qui était inutile puisque c’était déjà fait), il informait qu’il avait « décrété » l’exil de ce prêtre en un lieu connu seulement du procureur (sic), et il demandait « à chacun de prier pour les victimes ». Et il en rajoutait une couche : « Mes pensées vont en priorité aux victimes et à leurs familles. » Et il rappelait la mise en place d’une cellule d’écoute aux victimes.

    En bref, le prêtre était forcément coupable, puisqu’il était accusé de ce qui est aujourd’hui le crime abominable. Et l’évêque apparaissait comme le chevalier blanc vis à vis des médias. Puisque c’est tout ce qui compte aujourd’hui.

    Si les pensées de l’évêque vont aux victimes inexistantes, les miennes vont à ce prêtre victime d’une calomnie relayée par son évêque.

  • Saint Gabriel de la Vierge des douleurs

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    Il s’appelait François Possenti. Il était né à Assise, 11e des 13 enfants de Sante Possenti, gouverneur pontifical, en 1838. Il fut l’élève des Frères des écoles chrétiennes puis des jésuites à Spolète où son père avait été muté. Il était riche, aimait beaucoup s’amuser, particulièrement danser, et il était très apprécié des jeunes filles. Atteint d’une grave maladie, il fit le vœu de se faire religieux s’il guérissait. Mais la vie mondaine eut le dessus. Jusqu’au 22 août 1856, à la procession de l’icône de la Mère de Dieu de la cathédrale de Spolète (photo). Car il l’entendit lui dire : « Cecchino, que fais-tu dans le monde ? La vie religieuse t’attend. »

    Il devint alors novice chez les Passionnistes, où il étudia la philosophie et la théologie. Lors de ses vœux il prit le nom de Gabriel de la Vierge des douleurs (Gabriele dell’Addolorata). En 1859 il arriva au couvent d’Isola du Gran Sasso, où il mourut de la tuberculose osseuse en 1862, après avoir reçu les ordres mineurs.

    Après sa mort de nombreux miracles éclatèrent. Saint Pie X le béatifia en 1908, Benoît XV le canonisa en 1920, Pie XI mit sa fête au calendrier en 1932.

    Pour la béatification fut construit un premier sanctuaire, devenu basilique en 1929. Des murs sont couverts d’ex-votos.

    L’afflux énorme de pèlerins a conduit à construire un nouveau sanctuaire, en face du précédent, dans la crypte duquel a été transférée la châsse contenant son corps. L’église a été consacrée en 1970, et la crypte inaugurée par Jean-Paul II en 1985.

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  • Un certain Gantzer

    Gaspard Gantzer, « ancien conseiller de François Hollande », se « prépare à être tête de liste de Parisiennes Parisiens en mars 2020 », et annoncera officiellement sa candidature à la Mairie de Paris quand il aura des têtes de liste dans tous les arrondissements.

    Tout ce que je sais de ce Gaspard Gantzer, c’est qu’il a dit l’autre jour à propos des gilets jaunes : « C’est sûr que si on faisait des tests de QI avant les manifestations, il n’y aurait pas grand monde… »

    Ce pauvre type (qui se prend pour Macron ?) peut assurément briguer la direction de la capitale des bobos.

  • Anvers

    La ville d’Anvers compte désormais davantage d’habitants immigrés que d’autochtones : 53%.

    Chez les moins de 25 ans, la proportion d’immigrés est de… 70%.

    Quelques-uns sont originaires de pays européens, mais la grande majorité est d’origine nord-africaine.

  • Involontaire…

    Michel Cardotte avait étouffé sa femme avec un oreiller. Il vient d’être condamné pour… homicide involontaire par un tribunal de Montréal.

    L’année précédente, la demande d’« aide médicale à mourir » avait été refusée au motif que sa femme atteinte depuis 9 ans de la maladie d’Alzheimer ne pouvait pas donner consciemment son accord et n’était pas en fin de vie.

    Bref, le meurtre est un homicide involontaire quand il remplace une euthanasie refusée…

    La durée de la peine sera décidée à l’issue de plaidoiries qui auront lieu en mars. On souligne déjà qu’il n’existe pas de peine minimale pour un homicide involontaire.