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  • Trump

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    Comme l’an dernier, le vice-président américain Mike Pence a participé, hier, à la Marche pour la Vie de Washington, et après son allocution il a présenté un message vidéo du « président le plus pro-vie de l’histoire des Etats-Unis ». Voici une traduction du message de Donald Trump :

    Aujourd’hui, je suis très fier d’accueillir des dizaines de milliers de familles, d’étudiants et de personnes de toutes confessions et origines dans la capitale de notre pays à l’occasion de la 46e édition de la Marche pour la vie.

    C’est un mouvement fondé sur l’amour et fondé sur la noblesse et la dignité de chaque vie humaine.

    Lorsque nous regardons dans les yeux d'un enfant nouveau-né, nous voyons la beauté de l'âme humaine et de la Majesté de la création de Dieu. Nous savons que chaque vie a un sens et que chaque vie mérite d'être protégée. En tant que président, je défendrai toujours le premier droit de notre Déclaration d'indépendance, le droit à la vie.

    Au cours de ma première semaine de pouvoir, j'ai rétabli la politique de Mexico. Nous avons pris des mesures audacieuses pour protéger les libertés religieuses des médecins, des infirmières et des organismes de bienfaisance, comme les Petites Sœurs des Pauvres. Nous avons publié une nouvelle proposition visant à interdire aux fonds du contribuable du Titre X d’aller dans une clinique pratiquant l’avortement. Nous soutenons le choix aimant de l'adoption et du placement en famille d'accueil, y compris en soutenant les services d'adoption basés sur la foi.

    Et j’appuie les efforts du Sénat américain pour rendre permanent l’amendement Hyde qui interdit aux contribuables de financer l’avortement dans les projets de loi de dépenses.

    Aujourd’hui, j’ai signé une lettre au Congrès pour lui faire savoir que, s’il envoyait à mon bureau une législation qui affaiblirait la protection de la vie humaine, je prononcerais un véto. Et nous avons le soutien pour faire respecter ces vétos. Chaque enfant est un cadeau sacré de Dieu.

    Comme l'indique le thème de la Marche pour la vie de cette année: «Chaque personne est unique, dès le premier jour».

    C’est une expression très importante, «unique dès le premier jour». C’est tellement vrai.

    Je tiens à remercier les Américains qui ont parcouru tout le pays pour marcher pour la vie. Et je tiens tout particulièrement à remercier tant de jeunes qui nous donnent de l’espoir pour l’avenir.

    Ensemble, nous travaillerons pour sauver la vie des enfants à naître afin qu’ils aient une chance de vivre et d’aimer, de prospérer et de rêver, de bénir notre pays et d’atteindre son plein et glorieux potentiel.

    Merci et que Dieu vous bénisse, ainsi que votre famille, et que Dieu bénisse l’Amérique.

    Chez nous, la Marche pour la Vie dans la capitale, c’est demain. On attend avec impatience le message de notre président.

  • Il l’a fait

    Par un motu proprio daté du 17 janvier, promulgué le 19 et « entrant en vigueur immédiatement », François a supprimé la commission Ecclesia Dei.

    Ses tâches sont attribuées à une section spécifique créée au sein de la Congrégation pour la doctrine de la foi soi-disant « pour poursuivre le travail de surveillance, de promotion et de protection » des communautés attachées à la forme extraordinaire du rite romain.

    En réalité, ces communautés ne seront plus protégées par la commission, le reste est cynique bavardage. Leur existence dépend désormais de la volonté ou du caprice du pape, qui peut les détruire comme il a déjà détruit plusieurs communautés d’esprit traditionnel qui n’étaient pas protégées par la commission Ecclesia Dei.

    La prochaine étape est l'abolition de Summorum Pontificum. Mais on ne sait pas s'il osera le faire du vivant de Benoît XVI.

    N.B. Ce même 19 janvier, par un autre motu proprio, François a intégré la Chapelle musicale pontificale ("Sixtine") au Bureau des célébrations liturgiques du souverain pontife et nommé Mgr Guido Marini responsable de la Chapelle, et Mgr Guido Pozzo, qui était le secrétaire de la commission Ecclesia Dei, intendant de la Chapelle.

  • De la Sainte Vierge le samedi

    Salvatóris orígo dissímilis, sed natúra consímilis est: humáno usu et consuetúdine caret; sed divína potestáte subníxum est, quod Virgo concéperit, quod Virgo pepérerit, et Virgo permánserit. Opórtuit enim ut primam Genetrícis virginitátem nascéntis incorrúptio custodíret, et complácitum sibi claustrum pudóris, et sanctitátis hospítium divíni Spíritus virtus infúsa serváret, qui statúerat deiécta erígere, confrácta solidáre, et superándis carnis illécebris multiplicátam pudicítiæ donáre virtútem; ut virgínitas, quæ in áliis non póterat salva esse generándo, fíeret et in áliis imitábilis renascéndo.

    L’origine du Sauveur est différente mais sa nature est semblable à la nôtre. Il échappe aux usages habituels de l’humanité mais il relève de la puissance divine qu’une vierge ait conçu, qu’une vierge ait enfanté, et qu’elle soit restée vierge. Il a fallu que l’intégrité de l’enfant garde dans sa fraîcheur la virginité de la mère et que la vertu infuse de l’Esprit divin conserve l’enclos de pudeur, asile de sainteté, qui lui était agréable. Car il avait décidé de relever les ruines, de consolider les brèches et de donner à la chasteté une force décuplée pour vaincre les attraits de la chair ; de la sorte, la virginité qui, pour les autres ne pouvait que se perdre par le fait d’engendrer, deviendrait pour d’autres objet d’imitation par la nouvelle naissance.

    Saint Léon le Grand, sermon 22, lecture des matines.

  • Odieux mensonge

    Mary McAleese a été présidente de l’Irlande de 1997 à 2011. Elle fait partie de ces personnes qui se disent catholique et qui militent pour l’avortement et pour les parodies de mariage. Elle devrait être contente, maintenant que son pays a pleinement adopté la culture de mort. Mais non. Il faut qu’elle continue de cracher sur les catholiques qui veulent rester catholiques. Et elle ose s’en prendre à Jean-Paul II. Lors d’une rencontre du « Partenariat irlando-américain », elle a raconté qu’elle a souffert du sexisme des prélats, notamment de Jean-Paul II. Ainsi, lorsqu’elle a rencontré le pape, dit-elle, il a refusé de lui serrer la main (sic), mais il a serré la main de son mari, et lui a dit : « Vous n’auriez pas préféré être président de l’Irlande plutôt que votre femme ? ». Ce à quoi Mary McAleese avait répondu, prétend-elle : « Vous ne vous comporteriez pas ainsi avec un président homme. Je suis la présidente élue de l’Irlande que vous le vouliez ou non. »

    C’était le 13 février 1999. Et voici ce que disaient les gazettes :

    Le pape avait l’air fragile et marchait avec une canne, mais il était manifestement en bonne forme quand il tendit la main pour saluer la présidente. Mme McAleese, la tête couverte d'un beau châle de dentelle, a serré fermement la main tendue et a demandé au pontife s'il se sentait mieux depuis sa grippe. Il a assuré qu'il se sentait bien, et tous deux ont disparu dans la salle pour une audience privée en face à face qui a duré 10 minutes de plus que les 15 prévues.

    L’un des quotidiens irlandais avait même titré sur « la main de l’amitié du pape pour la présidente ».

    Mary McAleese a rencontré Jean-Paul II une deuxième fois, le 6 novembre 2003. Là, on a la vidéo de l’Associated Press qui ne laisse aucun doute non plus sur le mensonge de la dame…

    Et Mme McAleese a répété une fois de plus son mot favori sur Jean-Paul II : « Il a écrit sur le “mystère de la femme”. Qu’il nous parle d’égal à égal, et nous ne serons pas un mystère. »

  • A Grenoble

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    L’église Saint-Jacques de Grenoble a été détruite par un incendie dans la nuit de mercredi à jeudi.

    Un lecteur me fait savoir :

    Le curé, prêtre missionnaire de la Salette, est un grand défenseur de la vie. Il avait déjà trouvé des tags pro-mort, dont "béni soit l'avortement" sur un des murs de l'église. Cet incendie se produit à 3 jours de la Marche pour la vie.

  • En Suède

    Quatre mois après les élections, la Suède a un nouveau Premier ministre : le même, le social-démocrate Stefan Löfven, alors que son parti a subi une sévère défaite. Mais il fallait absolument neutraliser « l’extrême droite », les Démocrates de Suède, qui ont osé arriver en troisième position et remporter 62 sièges.

    Stefan Löfven, qui n’a que les Verts comme alliés, a donc réussi à obtenir le soutien du Centre et des Libéraux (au prix d’un grand virage libéral…). Tous ensemble ils n’ont cependant que 167 sièges, 8 de moins que la majorité absolue.

    Stefan Löfven s’est présenté devant les députés, et il a été élu avec… 115 voix (sur 349). Tandis que 153 députés votaient contre lui. Dans le système suédois, le Premier ministre est élu ou confirmé dans ses fonctions tant qu’il ne se heurte pas à une majorité absolue (175 députés).

  • Politicaillerie

    Le Parlement européen a adopté mercredi une liste de recommandations pour la réforme des procédures d’autorisation des pesticides. Le rapport a été adopté à une très large majorité (526 contre 66 et 72 abstentions), pour la bonne raison qu’il a fait l’objet d’un accord entre les groupes des deux rapporteurs (PPE et Verts) et les sociaux-démocrates sur le rejet des 148 amendements proposés par le groupe d’extrême gauche et les eurosceptiques de droite.

    L’accord comportait que les Verts abandonnent la recommandation d’interdiction du glyphosate. (Non, ce n’est pas une blague.)

    Or le rapport fait précisément suite à la controverse sur le glyphosate, et sa principale origine est donc la (juste) exigence des Verts d’interdire ce poison.

    Non seulement les Verts se sont reniés, mais le rapport ne sert à rien puisqu’il avait pour mission première de traiter du problème du glyphosate.

    Ainsi va le Parlement européen, et ses profiteurs qui n’ont ni convictions ni même reste de conscience.

  • La Russie et le Conseil de l’Europe

    Les députés russes ont reconduit hier le gel de la contribution russe au Conseil de l’Europe (quelque 33 millions d’euros par an) et ont décidé de ne pas envoyer de délégation à la prochaine session de l'Assemblée parlementaire du dit Conseil (APCE). Une résolution prise dans l'intérêt du peuple russe, a souligné le président de la Douma.

    Suite à l’annexion de la Crimée par la Russie, l’ACPE a privé les parlementaires russes de leur droit de vote. En réponse logique, la Russie n’a plus envoyé de parlementaires à l'APCE, et n’a plus versé sa contribution à partir de 2017. Selon les règles du Conseil de l'Europe, si un Etat membre ne verse pas sa contribution, il risque l'exclusion au bout de deux ans…

    L’exclusion de la Russie serait une première dans l’histoire du Conseil de l’Europe… et ferait assurément plus de mal à celui-ci qu’à la Russie… Laquelle se fait régulièrement condamner par la Cour européenne des droits de l’homme et ne serait sans doute pas très affligée d’en être exclue. Mais chez nous on pleurniche déjà à l’idée que les Pussy Riot ne pourraient plus faire condamner l’affreux Poutine…

  • Le traité d’Aix la Chapelle

    Le traité franco-allemand qui sera signé le 22 janvier prochain à Aix-la-Chapelle, « complète » le traité de l’Elysée qui fut signé le 22 janvier 1963 par Charles de Gaulle et Konrad Adenauer. Celui-là visait un « renforcement de la coopération entre les deux pays », qui « constitue une étape indispensable sur la voie de l’Europe unie ».

    On est passé de la CEE à l’UE, et le nouveau traité (qui reprend nombre d’expressions de l’ancien) est « sur la coopération et l’intégration franco-allemandes ». Dans le cadre de l’intégration européenne.

    Le texte reprend une résolution votée par l’Assemblée nationale et le Bundstag en janvier 2018, mais dans une version allégée et expurgée, ce qui désole les européistes les plus fanatiques. L’européisme y est pourtant fortement affirmé, mais comme toujours l’idéologie se heurte (encore) aux constitutions nationales, et surtout à la réalité des peuples et à la résistance, qu’on le veuille ou pas, des nations. On lit des pétitions de principe et des exhortations, vers toujours plus d’« intégration », mais concrètement il n’y a guère (par rapport à la situation actuelle de l’« intégration franco-allemande ») que des perspectives de quelques « coopérations renforcées », à grand renfort d’experts, bien entendu.

    Le reste n’est que bavardage, par exemple l’affirmation que « l’admission de l’Allemagne en tant que membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU est une priorité de la diplomatie franco-allemande ». Chacun sait que cela ne peut pas se faire et que la seule évolution théoriquement envisageable serait le retrait de la France pour laisser un siège à l’UE… ce qui est impossible puisque l’UE n’est pas formellement un Etat (et ça n’arrivera jamais).

    En bref ce traité ne mérite pas l’attention qu’on lui porte ici ou là.

    *

    Evidemment, l'inscription derrière Timmermans, ça fait tache... (Mais c'est CNN...)

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  • Etat de droit…

    Le Parlement européen a « approuvé » hier, sur « proposition » de la Commission européenne, un projet de « règlement » qui « établit les règles nécessaires à la protection du budget de l’Union en cas de défaillance généralisée de l’état de droit dans un État membre ».

    En clair, quand ce texte sera définitivement adopté par le Conseil, il permettra de couper tous les financements de l’UE aux Etats gouvernés par des méchants, au premier chef la Hongrie et la Pologne.

    Il y a longtemps que les eurocrates voulaient pouvoir ainsi punir financièrement les gouvernements qui prétendent gouverner pour leurs peuples et conserver la souveraineté nationale que leur laisse encore le traité européen. Le problème, a priori insoluble, d’où le retard, est que ce serait illégal, puisqu’il n’y a aucun lien entre les soi-disant violations de l’état de droit dans un pays et le budget européen. On a fini par trouver la solution : « Des mesures appropriées sont prises lorsqu’une défaillance généralisée de l’état de droit dans un État membre porte atteinte ou risque de porter atteinte aux principes de bonne gestion financière ou à la protection des intérêts financiers de l’Union. »

    Bref, il suffit que la politique que l’eurocratie accuse de violer l’état de droit « risque » de porter atteinte, d’une façon ou d’une autre, « aux principes de bonne gestion financière ou à la protection des intérêts financiers de l’Union », pour qu’on soit fondé à déclencher la procédure qui privera ce pays de tout fonds européen.

    On notera bien qu’il suffit que les experts ad hoc (naturellement « indépendants », on ne rit pas) déclarent que telle loi (sur n’importe quel sujet) « risque » de porter atteinte à des « principes » budgétaires pour qu’on puisse sévir.

    On notera aussi et surtout ce que les eurocrates appellent « défaillance généralisée de l’état de droit ». En voici la définition :

    « une pratique ou omission répandue ou récurrente, ou une mesure des autorités publiques, qui porte atteinte à l’état de droit ».

    Une pratique, ou une mesure, ou même seulement une omission, voilà ce qui peut être qualifié de défaillance généralisée de l’état de droit.

    Cela peut surtout être qualifié de dictature et d’arbitraire, en tout état de cause d’abus de pouvoir caractérisé.

    Il y a quand même un côté amusant, voire gaguesque, c’est que c’est au pays qui préside le Conseil européen ces mois-ci que revient la charge de « négocier » l’adoption du texte par les Etats membres. Or ce pays est la Roumanie, qui est dans le collimateur des eurocrates pour « défaillance généralisée de l’état de droit », et particulièrement en ce qui concerne la corruption, seule question qui ne soit pas hors sujet puisqu’elle est la seule où l’on puisse voir un lien entre état de droit national et budget européen…