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  • Lèche babouche

    L’affaire est partie du site youtube britannique islamique Your halal guy, qui dénonçait le 18 janvier dernier le papier toilette à l’aloe vera de Marks and Spencer où l’on peut voir le nom d’Allah…

    Dénonciation associée à un appel au boycott, immédiatement relayé sur les réseaux sociaux, et qui a donc ému la direction de Marks and Spencer. Qui a répondu :

    Le motif sur le papier hygiénique en Aloe vera, que nous vendons depuis plus de cinq ans, est absolument une feuille d’Aloe vera, nous avons enquêté et confirmé avec nos fournisseurs.

    Naturellement, la polémique est arrivée aussi en France. Mais chez nous Marks and Spencer a immédiatement retiré le produit, avec une explication… qui omet soigneusement de donner le motif.

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  • Conversions forcées

    Le groupe Hindu Jagran Manch se vante d’avoir re-converti à l’hindouisme 98 chrétiens de 23 familles tribales du Tripura (petit Etat de l’Inde enclavé à l’est du Bengladesh). La cérémonie de « retour à la maison » a été célébrée le 20 janvier.

    Le président local de l’Hindu Jagran Manch précise que ces gens qui reviennent à l’hindouisme sont d’ethnies Orao et Munda. Ils font donc partie des Adivasi, ensemble de nombreuses communautés indigènes très pauvres… qui n’ont jamais été hindoues.

    Les hindous fanatiques accusent les chrétiens d’opérer des conversions de masse et des conversions forcées, ce qui est évidemment faux. Et sous leur influence des Etats plus en plus nombreux édictent des lois contre les conversions forcées et les conversions de masse. Qui ne concernent pas les « conversions » à l’hindouisme…

  • C’est fait

    François avait envoyé Mgr Celli demander à Mgr Peter Zhuang Jianjian, évêque clandestin de Shantou, de laisser la place à Mgr Joseph Huang Bingzhang, évêque officiel excommunié. Mgr Zhuang Jianjian, 88 ans, avait fermement protesté, et le cardinal Zen avait écrit au pape. Mais personne ne peut rien contre l’alliance entre le souverain pontife et le parti communiste le plus puissant de la planète. Hier a eu lieu la cérémonie du départ de l’évêque catholique et de son remplacement par l’évêque schismatique dont François a relevé l’excommunication, mais qui demeure évêque de l’Association patriotique toujours non reconnue par Rome. On a noté qu’étaient présents des personnalités du pouvoir, dont Mgr Shen Bin, vice-président de la soi-disant conférence épiscopale. Une façon pour les communistes chinois de montrer qu’ils ont gagné la partie, et que les catholiques n’ont qu’à acquiescer à ce que le pape lui-même a voulu.

    Il y a eu ensuite une « messe d’action de grâces ». A laquelle Mgr Zhuang Jianjian n’a pas participé.

  • Fake news

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    L’affaire des lycéens catholiques qui auraient insulté un vétéran amérindien est devenue une énorme affaire aux Etats-Unis. Tous les médias du système, les vedettes du show-biz, etc., ont fait de la surenchère, parce que l’occasion était trop bonne de faire d’une pierre trois ou quatre coups : contre Trump, parce que le lycéen portait une casquette avec le slogan « Make America great again », contre le racisme des lycéens catholiques, donc contre l’Eglise catholique, et contre les militants pro-vie puisque c’était en marge de la Marche pour la Vie…

    Superbe et inespéré amalgame, et garanti par une vidéo.

    Sauf que la vidéo qui montre le face à face entre le lycéen et l’amérindien est tronquée. Et que la vérité est le contraire de ce qu’elle semble montrer. Une autre vidéo le prouve de façon très claire et évidente. Le face à face est d’abord le fait d’« Hébreux noirs israélites  » (sic) qui invectivent (de loin) les lycéens catholiques. Ceux-ci ripostent en chantant l’hymne de leur lycée, tout en restant à bonne distance. C’est alors qu’arrivent des activistes indiens qui se dirigent vers les lycéens de façon menaçante. Contrairement aux « Hébreux noirs israélites », ils vont au contact. Et sur la photo qui a fait le tour du monde, on voit non pas un lycéen qui se moque d’un Indien mais un lycéen qui lui fait comprendre qu’il ne se laissera pas impressionner : « J'ai souri à un moment parce que je voulais qu'il sache que je n'allais pas m'énerver. »

    Donald Trump a évidemment dénoncé la fake news, et a invité les lycéens à la Maison Blanche.

    L’évêque du diocèse où se trouve l’école a immédiatement condamné l’attitude de lycéens contraire à la doctrine de l’Eglise sur le respect de la dignité de la personne humaine etc. Condamnation évidemment reprise et amplifiée par divers clercs dont l’inévitable jésuite James Martin. On attend leurs excuses, qui ne viendront pas, comme l’a laissé entendre l’évêque dans un second et (dit le diocèse) dernier communiqué…

    Une indication de l’importance de l’affaire aux Etats-Unis est que la dernière newsletter de LifeSite (arrivée la nuit dernière) donne les titres des 20 derniers articles et que 19 d’entre eux concernent l’incident et surtout son traitement et ses suites. Du jamais vu…

    (On trouvera sur rt un résumé de l’affaire avec la vidéo qui a enflammé les médias et un lien vers l’autre vidéo.)

    Addendum 25 janvier. L'évêque a fini par présenter ses excuses...

  • Saint Raymond de Pegnafort

    Deus, qui beátum Raymúndum pœniténtiæ sacraménti insígnem minístrum elegísti, et per maris undas mirabíliter traduxísti : concéde ; ut eius intercessióne dignos poeniténtiæ fructus fácere, et ad ætérnæ salútis portum perveníre valeámus. Per Dóminum.

    O Dieu, qui avez choisi le bienheureux Raymond pour en faire un ministre admirable du sacrement de la pénitence, et qui lui avez fait traverser les eaux de la mer de façon merveilleuse, accordez-nous cette grâce, que, par son intercession, nous puissions porter de dignes fruits de pénitence et parvenir au port du salut éternel.

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    Saint Raymond de Pegnafort traversant la mer sur son manteau, par Louis Carrache (Ludovico Carracci), dans la basilique Saint-Dominique de Bologne, où saint Raymond avait fait ses études de droit, puis rencontré saint Dominique quand il y fut professeur de droit canon.

  • Au Pakistan

    Pervaiz Masih, chrétien accusé de blasphème à l’égard du Prophète le 1er septembre 2015, a été acquitté le 15 janvier dernier.

    Pervaiz Masih avait eu la chance, 20 jours après son arrestation, d’être libéré sous caution dans l’attente du verdict. Une chance limitée, car il devait rester caché pour éviter les représailles. Mais il ne put éviter que sa fille de trois ans soit noyée dans un puits. Pour couper court à la thèse de l’accident, les coupables se vantèrent d’avoir commis ce meurtre pour punir Pervaiz Masih d’avoir insulté le Prophète. Sa femme Zarina fut torturée par la police pour qu’elle avoue que son mari était un blasphémateur, et elle peut difficilement se tenir debout suite aux fractures qui lui ont été faites.

    Aujourd’hui Pervaiz Masih est « libre », sachant qu’il peut être tué à tout moment, et que ses accusateurs, comme l’a souligné le juge, peuvent faire appel…

    Pervaiz Masih et son avocate, Aneeqa Maria, dont j’ai résumé la déclaration :

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  • Hallucinant

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    Oui, je peux encore être étonné, malgré tout ce que j’ai vu dans ma vie.

    Je ne suis pas étonné qu’on veuille défigurer la cathédrale de Chartres. Je ne suis pas étonné qu’il y ait toujours (et de plus en plus) d’esprits pervers qui soient soumis au diable et qui jouissent à l’idée de souiller d’un excrément de béton l’une des plus belles réalisations de la chrétienté sur un lieu sacré entre tous.

    Ce qui m’étonne, quand même, est que la Commission nationale des monuments historiques ait donné son accord. Alors que dans nos campagnes, il y a des périmètres protégés autour de modestes églises, ou même simplement de maisons du XVIIIe siècle, qui interdisent toute modification des lieux, de façon incroyablement pointilleuse jusqu’à l’aberration, même quand la modification serait invisible…

    Bref il est urgent de signer la pétition contre cette horreur, intitulée (c'est réellement diabolique) « centre d’interprétation de la cathédrale »...

    ICI.

  • Saints Vincent et Anastase

    Saint Vincent, diacre de Saragosse, martyr le 22 janvier 304, et saint Anastase, soldat de Chosroes empereur des Perses qui avait pris Jérusalem et la Sainte Croix en 614, converti par la Croix, devenu moine, martyr de Chosroes le 22 janvier 628.

    Oraison du missel mozarabe pour la fête de saint Vincent :

    Christe, cujus magnitudo potentiae Vincentii Martyris tui corpus, quod vesano Daciani furore fuerat marinis projectum in fluctibus, undis advehentibus honorandum revocabit littoribus : tu nos, eodem Martyre suffragante, a procelloso istius saeculi profundo, manu pietatis in supernis attolle : ut qui, inimico impellente, in mare, excrescentibus delictis, cecidimus, et per caritatem, quae est coopertio peccatorum, ad portum salutis quandoque perveniamus, laetaturi cum omnibus invicem quos dilectio tua jungit in hac praesenti Martyris tui solemnitate. Amen.

    O Christ, dont la puissance a ramené sur le rivage, pour y recevoir les honneurs qui lui étaient dus, le corps de votre Martyr Vincent, que l’aveugle fureur de Dacien avait fait jeter dans les flots de la mer : par les mérites de ce Martyr, et par la main de votre miséricorde, faites-nous surnager sur les ondes orageuses de ce siècle, afin que nous qui, par l’impulsion de l’ennemi, sommes tombés dans cette mer, avec le poids de nos péchés, nous puissions arriver un jour au port du salut, par cette charité qui couvre tous les péchés, et nous réjouir dans la société de tous ceux que votre amour réunit aujourd’hui pour célébrer la solennité de votre Martyr. Amen.

    Trois extraits des odes des matines byzantines de saint Anastase :

    En gloire tu surpassas la perfection grâce aux divines lueurs éclairant ton esprit; ayant connu la puissance de la Croix, tu devins par l'ascèse un vénérable moine et par le sang un témoin, saint martyr Anastase; c'est pourquoi le Christ a fait jaillir en toi la grâce des miracles.

    De l'amour du Christ rien ne put te séparer: ni la menace des tourments ni tes membres mutilés ni le feu ni la faim ni le glaive ni la mort, Anastase, compagnon des chœurs célestes. Ayant pris avec ardeur ta croix sur tes épaules, tu as suivi le Christ en ses préceptes de salut; l'ayant imité jusqu'à la mort, tu jouis maintenant de sa splendeur.

    Clairement illuminé par la splendeur de la Croix, tu dissipas les ténèbres de l'erreur; dans ta lutte contre le tyran tu remportas la victoire, illustre Saint; tu en reçus joyeusement les trophées, Anastase, témoin du Christ qui exultes dans le rang des Martyrs.

  • Sainte Agnès

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    Le pape saint Damase avait composé de nombreuses épigraphes en l’honneur des martyrs romains, gravées par le célèbre lapicide Dionysius Filocalus dans des plaques de marbre scellées près de leurs tombes. Celle de sainte Agnès avait disparu. On la retrouva en 1728 dans la basilique Sainte Agnès hors les murs édifiée sur son tombeau dès l’époque de Constantin et refaite plusieurs fois : elle était devenue, sens dessus-dessous, un élément du pavement… Demeurée en parfait état, elle a été scellée dans l’escalier monumental qui descend au narthex.

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    FAMA REFERT SANCTOS DUDUM RETULISSE PARENTES
    AGNEN CUM LUGUBRES CANTUS TUBA CONCREPUISSET
    NUTRICIS GREMIUM SUBITO LIQUISSE PUELLAM
    SPONTE TRUCIS CALCASSE MINAS RABIEMQUE TYRANNI
    URERE CUM FLAMMIS VOLUISSET NOBILE CORPUS
    VIRIBUS INMENSUM PARVIS SUPERASSE TIMOREM
    NUDAQUE PROFUSUM CRINEM PER MEMBRA DEDISSE
    NE DOMINI TEMPLUM FACIES PERITURA VIDERET
    O VENERANDA MIHI SANCTUM DECUS ALMA PUDORIS
    UT DAMASI PRECIBUS FAVEAS PRECOR INCLYTA MARTYR

    « La renommée rapporte ce que les pieux parents d’Agnès ont narré, c’est-à-dire comment celle-ci, encore enfant, dès que la trompette du héraut eut annoncé le funeste édit de persécution, tout de suite s’arrache aux bras de sa nourrice pour affronter, intrépide, la fureur du féroce tyran et en mépriser les menaces. Alors que celui-ci tenta de livrer aux flammes son corps délicat, Agnès, avec ses forces débiles d’enfant, réussit à vaincre l’horrible crainte qu’inspirait ce supplice. Découverte, pour qu’un œil humain ne se posât pas sur le temple consacré au Seigneur, elle couvrit son corps de sa chevelure. O magnanime, ô digne de toute ma vénération, ô splendeur de la pudeur chrétienne, je te supplie, illustre martyre, d’accueillir avec bienveillance les prières de Damase. »

    Photo : mosaïque de l’abside de la basilique Sainte-Agnès hors les murs. Sainte Agnès est en compagnie des papes saint Symmaque (498-514) et Honorius Ier (625-638). La mosaïque date du pontificat de ce dernier, qui construisit la basilique actuelle.

  • 2e dimanche après l’Epiphanie

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    Le graduel de ce dimanche fait partie des 44 graduels anciens du 5e mode, et on y trouve dix formules centons, ce qui n’est pas anormal, mais explique qu’à chaque pas on a l’impression d’avoir entendu cela quelque part, car nombre des formules utilisées ici se gravent dans la mémoire, depuis la révérence sur Dominus au début jusqu’à la finale qu’on trouve dix fois dans le répertoire. Mais les deux formules qui attirent le plus l’attention sont celles qu’on trouve sur confiteantur et sur misericordiae. Nulle part ailleurs on ne les trouve dans la même pièce, et si l’on entendait quelque chose du confiteantur au deuxième dimanche de l’Avent, c’était dans une version nettement plus courte. Ici on en rajoute à l’envi dans l’extension infinie de la proclamation extatique.

    Misit Dóminus verbum suum, et sanávit eos : et erípuit eos de intéritu eórum. ℣. Confiteántur Dómino misericórdiæ ejus : et mirabília ejus fíliis hóminum.

    Le Seigneur envoya sa parole et il les guérit, et les arracha à la mort. ℣. Qu’ils louent le Seigneur pour sa miséricorde et pour les merveilles en faveur des enfants des hommes.