Au cours d’une conférence de presse tenue à Budapest, Viktor Orbán a une nouvelle fois dénoncé la politique d’Angela Merkel et des médias allemands qui ne cessent de faire pression pour que l’Europe accueille de plus en plus de migrants. Quant à Emmanuel Macron, il est « le chef des forces pro-immigration », et « si ce qu'il veut à propos de l'immigration se réalise en Europe, alors ce sera néfaste pour la Hongrie, il faut donc que je le combatte ».
Viktor Orbán espère que les partis anti-immigration remporteront les prochaines élections européennes, et il s’est félicité de la rencontre entre Matteo Salvini et les dirigeants polonais : « L'alliance italo-polonaise, l'alliance Varsovie-Rome, est l'un des plus grands événements qui pouvait marquer ce début d'année. »
Commentaires
Trois options : soit nous sommes gouvernés par des débiles, soit nous sommes gouvernés par des voyous, soit nous sommes gouvernés par des gens qu'on fait chanter. J'ai quelques ex-amis de trente ans (d'amitié, pas d'âge), universitaires, cultivés, etc., assez couillons pour que la première option ne soit pas complètement invraisemblable. Mais elle doit être écartée dans une large mesure : un dirigeant, même très con, doit prendre en compte la réalité. Orban, Salvini sont très populaires ; la défense des frontières de leur territoire ne choque pas les peuples, bien au contraire. Il reste donc deux catégories de dirigeants immigrationnistes : les vrais pourris du Bilderberg, des loges et du B'naï Brith, et ceux dont on a les photos en train d'emmancher des garçonnets (ou autres perversions innommables...).