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  • Octave de la Nativité

    Allelúia, allelúia. Multifárie olim Deus loquens pátribus in Prophétis, novíssime diébus istis locútus est nobis in Fílio. Allelúia.

    Allelúia, allelúia. Après avoir, à plusieurs reprises et en diverses manières, parlé autrefois à nos pères par les Prophètes, Dieu, dans ces derniers temps, nous a parlé par le Fils. Alléluia.

    L’alléluia (dont le verset est la première phrase de l’épître aux Hébreux) est la seule pièce qui ne soit pas reprise de la messe du jour de Noël.

    Voici ce qu’en dit dom Ludovic Baron :

    Comme toutes les mélodies du VIIe mode, elle est caractérisée par de grand intervalles, par sa teneur élevée sur la dominante, par la variété de ses rythmes, la grâce de son mouvement, l’élan qui l’emporte jusqu’aux limites du mode et au-delà, et surtout par l’admirable composition de ses phrases qui s’allongent, au gré de l’inspiration sans qu’on ait jamais l’impression de l’effort, de l’excès ou du forcé. Elle est un chef-d’œuvre de mélodie libre dans le genre improvisation. Tout cela, qui lui donne une vie intense, contribue très heureusement à exprimer l’attitude de l’âme qui se laisse aller toute à la joie. Tous les mots en sont imprégnés. Quelques-uns, caractéristiques, le sont plus que d’autres : Déus, prophétis, diébus istis et nobis surtout. Filio suo n’est qu’une réplique de l’Alleluia, mais, placé soudain dans le grave, il évoque admirablement la reconnaissance émue de l’âme devant l’amour du Père, qui est allé jusqu’à nous donner son Fils.

    Et le voici par les maîtres de chœur réunis à Fontevraud l’été 1990 sous la direction de dom Louis Le Feuvre :

     
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    • Les subimes antiennes du jour, ici.