Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Il l’a fait

Par un motu proprio daté du 17 janvier, promulgué le 19 et « entrant en vigueur immédiatement », François a supprimé la commission Ecclesia Dei.

Ses tâches sont attribuées à une section spécifique créée au sein de la Congrégation pour la doctrine de la foi soi-disant « pour poursuivre le travail de surveillance, de promotion et de protection » des communautés attachées à la forme extraordinaire du rite romain.

En réalité, ces communautés ne seront plus protégées par la commission, le reste est cynique bavardage. Leur existence dépend désormais de la volonté ou du caprice du pape, qui peut les détruire comme il a déjà détruit plusieurs communautés d’esprit traditionnel qui n’étaient pas protégées par la commission Ecclesia Dei.

La prochaine étape est l'abolition de Summorum Pontificum. Mais on ne sait pas s'il osera le faire du vivant de Benoît XVI.

N.B. Ce même 19 janvier, par un autre motu proprio, François a intégré la Chapelle musicale pontificale ("Sixtine") au Bureau des célébrations liturgiques du souverain pontife et nommé Mgr Guido Marini responsable de la Chapelle, et Mgr Guido Pozzo, qui était le secrétaire de la commission Ecclesia Dei, intendant de la Chapelle.

Commentaires

  • Tout cela est très inquiétant.

  • Peut-être, mais pas sûr! Le 17 janvier, c'est ND de Pontmain. "Mais priez mes enfants, Dieu se laisse toucher. Mon Fils vous exaucera en peu de temps". A partir de ce moment-là, les Prussiens ont reculé... Et n'oublions pas la tapisserie de St Michel sur la façade de St Pierre en octobre dernier. Courage!

  • Cela fait bien longtemps que l'on se passe des directives romaines pour savoir si en conscience on peut assister aux messes traditionnelles. Personnellement, je cède à la tentation de temps à autre même si l'offre disponible explique ma pratique - assez répandue au demeurant - du biritualisme. Benoît XVI avait acrobatiquement soutenu que les deux formes étaient des variantes du même unique rite romain. Soit, ça aide pour aller à l'une ou à l'autre indifféremment, et indifféremment à des messes traditionnelles en communion avec le Siège apostolique ou non. Ni l'une ni l'autre ne m'a jamais posé de problème, quand bien même les prêtres qui les célèbrent ou les fidèles qui y assistent auraient des idées politiques qui ne sont pas les miennes (pareil avec la messe moderne...).

Les commentaires sont fermés.