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  • Quand même un peu condamné

    Françoise Martres, considérée comme « éditrice » du « Mur des cons » du Syndicat de la Magistrature, a été condamnée à 500 € d’amende avec sursis pour injure envers le général Philippe Schmitt (contre l’avis du parquet). Et aussi à lui verser 5000 euros de dommages et intérêts et 10.000 euros au titre des frais de justice.

    C’était assurément l’injure la plus odieuse.

    Tous les autres plaignants sont déboutés pour raisons de forme.

    Le tribunal ne s’est pas ému semble-t-il que des magistrats se livrent à de telles insultes, et particulièrement envers des personnalités politiques, prenant ainsi violemment parti de façon contraire à la déontologie. Mais il est vrai que les juges n’allaient pas condamner leurs confrères pour avoir traité de cons des gens de droite…

  • Peine de mort

    Le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne condamne à mort Vincent Lambert, jugeant que « le maintien des soins et traitements constitue une obstination déraisonnable ».

    Le tribunal administratif précise que l’exécution de la peine de mort consiste en un arrêt de « l’alimentation et l’hydratation ». Comme faisaient les nazis dans le bloc 11 d’Auschwitz.

    Les avocats de Vincent Lambert vont saisir le Conseil d'Etat.

  • Jusqu’au grotesque

    Hier a eu lieu en la cathédrale de Nanyang, province du Henan, en Chine, la cérémonie de reconnaissance de Mgr Peter Jin Lugang comme évêque coadjuteur de l’évêque officiel, en présence du vice-président de la soi-disant Conférence des évêques de Chine à la solde du parti communiste.

    Mgr Jin était jusqu’ici l’évêque clandestin de Nanyang. Naguère, le Saint-Siège aurait émis une protestation et souligné qu’il ne reconnaît pas Mgr Jin comme évêque coadjuteur d’un évêque de l’association patriotique. Et Mgr Jin, de toute façon, aurait refusé cette très indigne humiliation (pas seulement pour lui, mais d’abord pour l’Eglise catholique) de passer du statut d’ordinaire du diocèse à celui de coadjuteur de l’évêque schismatique. Mais aujourd’hui Mgr Jin ne fait qu’obéir aux ordres du Saint-Siège.

    L’évêque officiel est Mgr Joseph Zhu Baoyu. Il fut un prêtre clandestin. Il a passé de nombreuses années en prison et dans des camps. En 1995 il fut ordonné évêque clandestinement, pour le diocèse de Nanyang. En 2010, il avait 89 ans ; Benoît XVI accepta (ou obtint ?) qu’il renonce à son siège, et nomma à sa place Mgr Jin. Alors… Mgr Zhu se tourna vers le pouvoir et obtint de devenir évêque officiel de Nanyang. Il a aujourd’hui 98 ans, et il a la fierté d’avoir comme coadjuteur celui qui était le véritable évêque catholique.

    Mgr Jin prendra donc très bientôt la suite de Mgr Zhu. Et c’est ainsi que disparaît l’Eglise catholique en Chine. Par obéissance au pape de Rome.

  • Joyeux blasphème

    Le thème des JMJ de Panama, au cas où vous l’ignoriez, était « Je suis la servante du Seigneur ».

    On peut voir ici la mise en scène de l’Annonciation.

    Et la scène finale.

    Voici le "show" intégral, avec l'approbation finale du pape pouce levé.

  • Saint Jean Bosco

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    Don Bosco est l'exemple resplendissant d'une vie marquée par la passion apostolique, vécue au service de l'Eglise au sein de la Congrégation et de la Famille salésienne. A l'école de saint Joseph Cafasso, votre Fondateur apprit à assumer la devise "da mihi animas, cetera tolle" comme la synthèse d'un modèle d'action pastorale inspiré par la figure et par la spiritualité de saint François de Sales. L'horizon dans lesquels s'inscrit ce modèle est celui du primat absolu de l'amour de Dieu, un amour qui parvient à façonner des personnalités ardentes, désireuses de contribuer à la mission du Christ pour allumer sur toute la terre le feu de son amour (cf. Lc 12, 49). A côté de l'ardeur de l'amour de Dieu, l'autre caractéristique du modèle salésien est la conscience de la valeur inestimable des "âmes". Cette perception engendre, par opposition, un sens aigu du péché et de ses conséquences dévastatrices dans le temps et dans l'éternité. L'apôtre est appelé à collaborer à l'action rédemptrice du Sauveur, afin que personne ne soit perdu. "Sauver les âmes", précisément selon les paroles de saint Pierre, fut donc l'unique raison d'être de Don Bosco. Le bienheureux Michel Rua, son premier successeur, résuma ainsi la vie de votre bien-aimé Père et Fondateur: "Il ne fit aucun pas, il ne prononça aucun mot, il ne mit la main à aucune entreprise qui n'ait pour objectif la salut des jeunes... Il n'eut véritablement rien d'autre à cœur que les âmes". Tels sont les mots du bienheureux Michel Rua à propos de Don Bosco.

    Benoît XVI

    (Photo : don Bosco en confession, 1861.)

  • Trop marrant…

    Comme chacun a pu le constater, les JMJ de Panama ont été un flop retentissant.

    Commentaire de Mgr Lebrun, archevêque de Rouen :

    « On est sorti d’un certain gigantisme qui avait ses limites. »

  • Au Pérou

    Le cardinal Juan Luis Cipriani Thorne, archevêque de Lima, a eu 75 ans le 28 décembre dernier. Le 25 janvier, François a accepté sa démission et a nommé son successeur : Carlos Castillo Mattasoglio.

    Ce prêtre est professeur à l’Université catholique pontificale du Pérou, que le cardinal Cipriani appelait l’université rebelle, et à laquelle Benoît XVI avait fini par retirer le label pontifical et le label catholique. Labels qui lui ont été rendus par François alors que rien n’a changé.

    Benoît et moi :

    « C’est un prêtre qui s’est rebellé contre Cipriani durant les vingt ans de son archiépiscopat. Jamais il n’a participé aux retraites ou aux réunions des prêtres avec le cardinal, jamais non plus on ne l’a vu assister aux cérémonies liturgiques présidées par le Cardinal, comme la Fête-Dieu ou la messe chrismale. »

    Un exemple parfait de l’Eglise-communion…

  • Sainte Martine

    L’Évangile des vierges sages qui, dans la nuit, attendent, avec des lampes allumées à la main, l’Époux qui va venir, s’applique à l’Église, à sainte Martine et à nous aussi. Comme cette parabole s’est merveilleusement accomplie dans la mort de la sainte martyre ! Au Saint-Sacrifice, elle se réalise. C’est pourquoi, à l’Offertoire, nous nous avançons comme des vierges sages vers l’autel, avec les lampes allumées de l’amour de Dieu et de notre union au Sacrifice : les vierges sont offertes au Roi (qui a son trône sur l’autel) « offerentur » (Off.). A la Communion, nous comprenons une fois de plus que c’est l’Eucharistie qui donne la force de souffrir.

    Dom Pius Parsch

    Sur l’église Sainte Martine de Rome et les hymnes d’Urbain VIII, voir 1, 2, 3, 4.

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    Sainte Martine et sainte Agnès par El Greco. Voir ici le tableau en haute résolution (27 Mo) qui permet d’apprécier les coups de pinceau de l’artiste dans les détails (c’est plus beau que l’ensemble…)

  • Chrétiens d’Irak

    Actuellement, 85% de la population ayant fui la plaine de Ninive lorsque ce territoire fut occupé par l’Etat islamique ne sont pas encore prêts à revenir dans leur région d’origine, selon Dindar Zebari, coordinateur des aides internationales au gouvernement de la Région autonome du Kurdistan irakien.

    Parmi les motifs rendant toujours plus incertain le retour des chrétiens à Mossoul et dans la plaine de Ninive, Dindar Zebari a cité la crainte que leurs familles ne soient pas protégées correctement contre violences et rétorsions, le manque de travail, la désarticulation des infrastructures, la présence de milices incontrôlées. Et « dans de nombreux cas des terres appartenant à des propriétaires chrétiens ou yézidis ont été confisquées pour altérer les équilibres démographiques de la zone ».

    Capture d’écran 2019-01-29 à 18.01.23.pngSamedi dernier, Mgr Nicodemus Daoud Sharaf, archevêque syro orthodoxe de Mossoul et Kirkouk, inaugurait une nouvelle chapelle à Erbil. Il a demandé au gouvernement fédéral de Bagdad de prendre ses responsabilités en ce qui concerne le processus de reconstruction et de repeuplement de Mossoul et des centres de la plaine de Ninive. Il a dénoncé l’absence de reconstruction des nombreuses églises détruites ou dévastées au cours de la période d’occupation jihadiste (dont toutes celles de Mossoul, a-t-il souligné), indiquant « la corruption et la discrimination » de l’appareil politique comme facteur clef pour comprendre l’incapacité de soutenir le retour dans ces régions des évacués se trouvant en grande partie actuellement dans la Région autonome du Kurdistan irakien.

    Ce même samedi le patriarche syro-orthodoxe Aphrem II inaugurait le nouveau siège de son Eglise, à Ankawa, la banlieue syriaque d’Erbil, en compagnie de son clergé, du patriarche chaldéen et du patriarche de l’Eglise assyrienne.

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  • Chrétiens de Syrie

    Le Cardinal Mario Zenari, nonce apostolique en Syrie, était invité le 21 janvier à un congrès organisé à l’Université catholique Péter Pázmány (PPKE) de Budapest, en collaboration avec le Secrétariat pour l’Aide aux chrétiens persécutés et le programme « La Hongrie aide » du gouvernement hongrois. Le cardinal, évoquant l’exode des chrétiens, a indiqué qu’après la Seconde Guerre mondiale, ils constituaient encore 25% de la population syrienne, pourcentage qui est tombé à 6% avant le conflit. Aujourd’hui, la composante chrétienne de la population syrienne est probablement arrivée à ne peser que 2% du total, a-t-il ajouté, et la présence chrétienne au Proche-Orient court le risque de disparaître. Les hommes émigrent, et les familles comprenant un conjoint chrétien et un musulman suivront la religion islamique. Et les familles chrétiennes qui restent ne font pas assez d’enfants.

    Pour sa part, Tristan Azbej, secrétaire d’Etat pour l’Aide aux chrétiens persécutés, a déclaré : « Il existe différentes réponses de par le monde face au grave défi de notre époque : la crise économique, humanitaire et celle des migrations et nous estimons que les solutions choisies par les gouvernements occidentaux ne sont pas satisfaisantes. Eux ont choisi d’appuyer les migrations, en invitant les personnes à quitter leur terre d’origine alors que la Hongrie soutient, au contraire, qu’il est de l’intérêt primordial de toute personne de pouvoir demeurer dans sa propre patrie. »

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    Le lendemain, le cardinal Zenari a été reçu par Viktor Orbán qui lui a remis une contribution hongroise de 1,5 million d’euros pour le programme « Hôpitaux ouverts », géré par la Fondation italienne AVSI, destinée aux soins dans les hôpitaux syriens.

    hirek_2455_2.jpgLe cardinal Zenari en compagnie du nonce apostolique à Budapest Michael A. Blume et du métropolite grec-catholique Fülöp Kocsis, archevêque de Hajdúdorog des Byzantins.