℟. Si bona suscépimus de manu Dei, mala autem quare non sustineámus ?
* Dóminus dedit, Dóminus ábstulit; sicut Dómino plácuit, ita factum est: sit nomen Dómini benedíctum.
℣. Nudus egréssus sum de útero matris meæ et nudus revértar illuc.
℟. Dóminus dedit, Dóminus ábstulit; sicut Dómino plácuit, ita factum est: sit nomen Dómini benedíctum.
Si nous avons reçu les biens de la main de Dieu, mais pourquoi ne supporterions-nous pas les maux ? Le Seigneur a donné, le Seigneur a ôté ; comme il a plu au Seigneur ainsi a-t-il été fait ; que soit béni le nom du Seigneur. Je suis sorti nu du ventre de ma mère, et j’y retournerai nu.
Ce répons des matines, qui conjugue à juste titre Job 2,10 et 1,21, et qui est devenu tel quel une sorte de proverbe, est le premier des "répons de Job". Donc le premier à être chanté au premier nocturne du premier dimanche de septembre (puis au deuxième dimanche, et les lundis et jeudis de férie). C’est pourquoi dans les antiphonaires médiévaux il est orné d’une lettrine :
Antiphonaire bénédictin, Bade, XIIe siècle.
Antiphonaire cistercien XIIIe siècle, Vienne.
Antiphonarium Massiliense, XIIIe siècle, BNF.