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  • Au Vietnam

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    Cela fait des années que les autorités cherchent à mettre la main sur le monastère bénédictin de Thien An et sa centaine d’hectares de terrain pour en faire un centre touristique. Les menaces et les provocations, les attaques de « voyous » (conduites par la police) se sont multipliées pour faire plier les moines (la plus violente en juin 2017 : agressions physiques et destruction de la croix), mais ils résistent. Alors les autorités ont inventé une nouvelle méthode. Depuis le mois de mars, des incendies se produisent dans les pinèdes. Incendies qui ne sont guère mystérieux, puisque se trouvent immédiatement sur les lieux des policiers qui filment les arbres en flamme, et toujours le même capitaine… Le 7 juillet dernier s’est produit le plus grave de ces incendies : plus de cinq hectares de pins ont été brûlés, et surtout il a menacé le clocher et la salle de réunion.

    Pourquoi ces incendies ? Quelque temps après on voit des hommes venir planter de nouveaux arbres. Le moment venu, ils feront valoir que ces arbres leur appartiennent, donc aussi le sol où ils se trouvent.

    « La méthode que nous utilisons, brûler la forêt, est un peut forte, mais elle donne de bons résultats », dit ouvertement un fonctionnaire local. « C’est un peu incommode, mais rapide », ajoute un responsable du parti.

  • Un appel du cardinal Dolan

    Le cardinal Timothy Dolan, président de la commission des activités pro-vie de la Conférence des évêques des Etats-Unis (et archevêque de New York), a publié le communiqué suivant :

    Dès que le juge de la Cour suprême Anthony Kennedy a annoncé sa retraite, les groupes pro-avortement ont commencé à faire pression sur le Sénat américain pour rejeter tout candidat qui ne promettrait pas de soutenir Roe contre Wade. Quoique la conférence des évêques des Etats-Unis ne soutienne aucune nomination présidentielle ni ne s’y oppose, nous pouvons et devons exprimer de graves inquiétudes au sujet d'un processus de confirmation qui est grossièrement déformé par la tentative de soumettre les candidats à une mise à l’épreuve quant au soutien à Roe contre Wade.

    Chaque vendredi, du 3 août au 28 septembre 2018, j'exhorte toutes les personnes de bonne volonté à se joindre à moi pour prier afin que ce changement à la Cour suprême américaine rapproche notre nation du jour où chaque être humain sera protégé par la loi et accueilli dans la vie. Le réseau Call to Prayer de l'USCCB fera connaître des prières et un matériel pédagogique et une invitation à jeûner les vendredis à cette intention.

    Que Notre-Dame de Guadalupe intercède pour la guérison de notre nation et de notre peuple après des décennies d'avortement à la demande.

  • En Ecosse

    L’Ecosse est en proie à une nouvelle vague anticatholique. Cette fois ce n’est plus le calvinisme (aujourd’hui moribond) qui en est la cause, mais l’idéologie de l’inclusion, qui exclut ceux qui ne sont pas assez inclusifs. En attendant la charia.

    fr_morris_810_500_75_s_c1.jpgLe P. Mark Morris a été viré de son poste d’aumônier de l’Université calédonienne de Glasgow pour avoir organisé un rosaire de réparation de la gay pride. Non pas à l’université, mais… dans sa paroisse.

    Le P. Morris est curé de la paroisse du Cœur Immaculée de Marie de Balornock. Il avait annoncé sur internet un rosaire dans son église « en réparation de la grave offense à Dieu qu’est la gay pride de Glasgow ». Rosaire qui a eu lieu effectivement lundi dernier. Les médias s’en sont immédiatement fait l’écho, sur le thème : comment peut-on être assez borné pour critiquer la gay pride ? et soulignant que le pire est que le P. Morris est l'aumônier de telle université…

    Jeudi, la direction de l’université a fait part au P. Morris de sa « vive déception », ajoutant qu’il ne serait plus l’aumônier catholique à la prochaine rentrée.

    La « communauté catholique » de l’université a publié un texte de « plein soutien et solidarité » envers le prêtre qui depuis des années s’occupe des étudiants catholiques « avec joie, dignité, et avec le sourire ». Ils ajoutent : « Il est proprement aberrant qu’un prêtre catholique soit renvoyé de son poste d’aumônier catholique pour avoir simplement réaffirmé l’enseignement de la foi catholique. » Et ils accusent les dirigeants de l’université d’avoir « une conception très déformée de l’égalité et de la diversité » puisqu’ils « ne permettent absolument aucune diversité d’opinion » sur la gay pride de Glasgow.

    *

    Le précédent incident universitaire en date avait été quand le City of Glasgow College avait interdit à son aumônier catholique, le P. Antony Connelly, de célébrer la messe du jeudi de l’Ascension. La messe avait pourtant été approuvée, dans un premier temps, par l’autorité idéologique du « college », à savoir le département pour l’égalité, la diversité et l’inclusion (EDI). Mais, deux jours avant, l’EDI fit savoir par courriel qu’il n’y avait « pas de politique appropriée au sein de l’établissement » permettant un tel projet. C’est ce qui fut dit aussi à l’aumônier, de vive voix, lors de la réunion organisée avec le secrétariat et l’EDI. « J’ai voulu savoir ce que cela voulait dire, mais je n’ai pas eu de réponse », dit l’aumônier. Puis il a commenté : « Je ne suggère pas une seconde que cette décision soit personnelle ou anti-catholique. Cependant, la laïcité a été institutionnalisée à un point tel que la religion peut être exclue ou que l'on tente de la domestiquer. C’est ici un excellent exemple de cela. L'EDI vise à faire en sorte que le collège soit un phare d'équité, de diversité et d'égalité, indépendamment de la race, du sexe, des capacités, de la religion et des croyances. Le jeudi de l'Ascension est une fête d'obligation pour les catholiques, et c’est un besoin qui n'est pas satisfait. Il me semble que le collège est heureux d'avoir un service d'aumônerie et de belles pages sur l'égalité, la diversité et l'inclusion sur son site web, mais qu’il est réticent à ce que cela sorte du cyberespace et vienne dans la réalité de la vie religieuse des gens. »

    *

    On note aussi que le 13 juillet un prêtre catholique, le chanoine Tom White, a été agressé lors d’un défilé de l’Ordre d’Orange. Alors qu’il sortait de son église, il a été copieusement insulté, on lui a craché dessus, on l’a menacé avec un bâton. Cela nous ramène a priori aux vieilles traditions anti-papistes. Sauf que cela faisait des années qu’il n’y avait pas eu d’incident de ce genre.

    *

    Au fait, vous savez comment s’appelle le ministre de la Justice d’Ecosse ?

    Humza Yousaf. De parents pakistanais. Il s’est d’abord fait connaître comme porte-parole de l’organisation islamiste Islamic Relief, puis il a été assistant parlementaire du premier député musulman, puis il a été, à 25 ans, le plus jeune député « écossais »… et indépendantiste ; il a prêté serment de ministre en ourdou, vêtu d’un haut de costume traditionnel pakistanais avec un kilt et un tartan sur l’épaule…

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    On appréciera particulièrement le sourire ravi de l’homme à gauche, le beau-père, devant l’invasion. Enfin, l'ex-beau-père, parce que depuis lors la sémillante militante du parti national écossais a été répudiée...

  • Saint Laurent de Brindes

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    L'empereur, qui avait eu occasion de connaître la prudence et l'habileté du père Laurent, à la manière dont il venait de remplir une mission délicate, songea à l'employer dans une affaire d'un genre tout différent et aussi difficile. Mahomet III, qui occupait alors le trône ottoman, s'étant avancé vers le Danube, annonçait le projet d'envahir la Hongrie. Rodolphe leva une armée et invita tous les princes de l'Allemagne, tant catholiques que protestants, à venir se joindre à lui pour la défense de la chrétienté. Mais il craignit que ses invitations, quelque pressantes qu'elles fussent, n'obtinssent pas tout le résultat qu'il désirait, et il leur envoya le père Laurent pour les déterminer. Le succès du saint religieux fut complet : tous les secours demandés furent envoyés avec célérité, et l'archiduc Mathias fut choisi pour généralissime de l'armée chrétienne.

    Mais là ne devait point se terminer encore la mission du bienheureux Laurent : le Seigneur lui réservait un triomphe d'un autre genre. A la demande de Mathias, du nonce et de plusieurs des princes confédérés, le pape lui ordonna de se rendre à l'armée, afin de contribuer aux succès de la campagne, par ses conseils et par ses prières. Il obéit sans résistance. Sitôt qu'il fut arrivé, on rangea devant lui l'armée en bataille. Le saint religieux, la croix à la main, harangua les soldats et les assura formellement d'une victoire certaine; ensuite il les prépara au combat par la prière et par la pénitence. Le jour de l'engagement, le général ottoman présenta 80.000 hommes en bataille rangée ; le général des chrétiens n'en avait que 18.000. Frappés de cette différence, quelques officiers de l'empereur, même des plus intrépides, conseillaient d'agir avec prudence et de se retirer dans l'intérieur du pays. L'archiduc ayant appelé le père Laurent au conseil, celui-ci s'y rendit, prit connaissance de l'objet de la délibération, opina pour l'attaque, et, pour la seconde fois, il donna à l'assemblée l'assurance d'une victoire complète. Cette réponse ayant diminué les craintes, l'on résolut de commencer le combat sur-le-champ, et on rangea les soldats en bataille. Le père Laurent, à cheval, se plaça à la première ligne, revêtu de son habit religieux. Alors élevant un crucifix qu'il tenait à la main, il se tourna vers les troupes, et leur parla avec tant de force, qu'elles ne voulurent pas attendre l'attaque des Turcs. Sur-le-champ elles s'élancèrent contre l'ennemi avec une valeur incroyable. Les Turcs, de leur côté, les reçurent avec fermeté, et le choc fut terrible. Le père Laurent fut un moment entouré par les infidèles; mais les colonels Rosbourg et Altain, accourus pour le défendre, l'arrachèrent au péril et le conjurèrent de se retirer, lui disant que ce n'était pas là sa place. « Vous vous trompez, leur répondit-il à haute voix ; c'est ici que je dois être ; avançons, avançons, et la victoire est à nous ! » Les chrétiens recommencent la charge, et l'ennemi, frappé de terreur, s'enfuit dans toutes les directions.

    Cette bataille se donna le 11 octobre 1611. Une seconde eu lieu le 14 du même mois, et fut suivie des mêmes succès. Les Turcs se retirèrent alors au delà du Danube, après avoir perdu 30.000 hommes. On ne saurait exprimer les sentiments d'admiration que le père Laurent avait inspirés aux généraux et aux soldats. Le duc de Mercœur, qui commandait sous l'archiduc, déclara que ce saint religieux avait plus fait lui seul dans cette guerre que toutes les troupes ensemble, et qu'après Dieu c'était à lui qu'il fallait attribuer les deux victoires remportées sur les ennemis du nom chrétien.

    Lors de la cérémonie de la béatification du père Laurent, cet événement mémorable fut représenté dans un tableau placé au-dessus de la principale porte du Vatican. On y lisait en lettres d'or une inscription latine, dont voici la traduction : « L'Autriche se trouvant dans la plus grande détresse, le bienheureux Laurent de Brindes, la croix à la main, épouvante et met en fuite les ennemis du nom chrétien. »

    Extrait de « Légende céleste, nouvelle histoire de la vie des saints, avec la vie de Notre Seigneur Jésus-Christ, celle de la Sainte Vierge, et le précis historique des fêtes de l’année, le tout d’après les documents les plus authentiques, par une société de littérateurs et d’ecclésiastiques, ouvrage revu par MM. les vicaires généraux et approuvé par Monseigneur l’archevêque de Paris », 1846.

    La gravure ci-dessus a été réalisée d’après le tableau, comme en atteste l’inscription, mais je n’ai pas trouvé le tableau lui-même.

    Euh… non, ce n’est pas pour cette raison-là que Jean XXIII a fait saint Laurent de Brindes docteur de l’Eglise et l’a inscrit au calendrier liturgique…

    Et pourtant, c’est bien pour célébrer les 50 ans de saint Laurent docteur de l’Eglise qu’un site… indonésien a publié cette autre gravure :

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    Lien permanent Catégories : Liturgie
  • En Pologne

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    Le président de la République Andrzej Duda a présenté son projet de référendum constitutionnel, qu’il entend soumettre aux citoyens les 10 et 11 novembre prochains, à l’occasion du centenaire de la nouvelle indépendance du pays. Il avait prévu 15 questions, il les a réduites à 10. Les deux questions sur l’Europe évoquées le mois dernier sont désormais dans la même question, ce qui souligne l’aspect provocateur de la deuxième : voulez-vous que soit inscrit dans la Constitution l’appartenance de la Pologne à l’UE… dans le respect des principes de la souveraineté de l’Etat et de la suprématie de la Constitution de la République de Pologne ? (C’est contraire au traité européen et à la jurisprudence de la Cour de Justice de l’UE.)

    Le Sénat doit maintenant se prononcer sur cette proposition du président. Les observateurs notent que le PiS s’est contenté de remarquer qu’il était difficile d’organiser un référendum le jour de la fête nationale, ce qui laisse penser qu’il n’y est guère favorable…

    Voici les dix questions :

    1. Êtes-vous en faveur de l’adoption d’une nouvelle Constitution, ou de changements dans l’actuelle Constitution (de 1997), ou pour le statu quo ?
    2. Êtes-vous favorable à ce que soit inscrit dans la Constitution l’obligation d’organiser un référendum sur demande d’un million de citoyens, et que le résultat soit contraignant si la participation est d’au moins 30% ?
    3. Êtes-vous favorable à un régime plus présidentiel, à un régime plus gouvernemental, ou au statu quo ?
    4. Êtes-vous favorable à l’élection des députés selon un système majoritaire, un système proportionnel, ou à la combinaison des deux ?
    5. Doit-on souligner dans la Constitution l’importance des racines chrétiennes de l’Etat polonais et de la culture et de l’identité de la nation polonaise ?
    6. Êtes-vous favorable à l’inscription dans la Constitution de l’adhésion de la Pologne à l’UE et à l’OTAN, dans le respect des principes de la souveraineté de l’Etat et de la suprématie de la Constitution de la République de Pologne ? [C’est contraire au droit de l’UE.]
    7. Êtes-vous favorable à ce que soient inscrites dans la Constitution la protection de l’agriculture polonaise et la sécurité alimentaire de la Pologne ?
    8. Êtes-vous favorable à une protection constitutionnelle de la protection de la famille, de la paternité et de la maternité, de l’inviolabilité des droits familiaux et des droits particuliers pour les femmes enceintes, les enfants, les handicapés, les personnes âgées ?
    9. Êtes-vous favorable à une protection constitutionnelle du travail comme fondement d’une économie de marché sociale et du droit à une pension acquis à un âge légal (60 ans pour les femmes et 65 ans pour les hommes) ? [Ce qui est considéré comme discriminatoire par Bruxelles.]
    10. Êtes-vous favorable à l’inscription dans la Constitution de la répartition des collectivités locales en communes, powiats (districts) et voïvodies (régions) ?
  • Une bonne nouvelle

    On apprend qu’il n’y a plus d’avortements au centre hospitalier de La Flèche (Sarthe) depuis le début de l’année.

    Il y avait cinq gynécologues, l’un d’eux est parti à la retraite, sur les quatre restants trois font jouer la clause de conscience, et la réorganisation du service ne permet pas au quatrième de tuer les bébés.

    Je savais que c’était ainsi dans de nombreux hôpitaux italiens, mais je n’aurais pas imaginé qu’il pût en être de même dans un hôpital français, avec l’avortement comme « droit fondamental » de la femme et le Planning familial toujours à l’affût du moindre manquement à l’observation de ce « droit ».

    40 ans après la loi Veil, et après 40 ans de propagande effrénée de la culture de mort, l’avortement ne va donc toujours pas de soi pour les gynécologues… qui n’ont pourtant vécu que dans le temps du règne de l’« IVG légal » puis « droit de la femme ». La loi morale naturelle fait de la résistance dans les consciences…

    Addendum

    Hum... En fait ce sont des musulmans (voir le premier commentaire)... Donc c'est à la fois une bonne et une mauvaise nouvelle...

  • Sainte Marguerite

    Il est curieux que cette sainte martyre qui s’appelle dans l’Orient byzantin d’un nom qui paraît latin, Marina, s’est toujours appelée dans l’Occident latin d’un nom grec, Marguerite… Il s’agit en tout cas de la même martyre d’Antioche de Pisidie. Voici sa splendide icône miraculeuse du monastère Sainte Marina de l’île d’Andros en Grèce, et les apostiches des premières vêpres de sa fête. (Les versets en italiques sont la fin du psaume 67 et le début du psaume 39.)

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    Venez, les amis des Martyrs, vénérons avec foi Marine, l'épouse du Christ, cette martyre ayant fermement combattu pour le roi de l'univers ; ayant fait de la virginité la tunique de son corps, comme fil d'or elle y broda le sang de son témoignage sacré ; et, d'une double couronne parée, elle se tient maintenant devant l'Arbitre des combats.

    Le Seigneur est admirable
    parmi les Saints, le Dieu d'Israël.

    Sublimes, vraiment, furent ta victoire, tes exploits : Marine, ta frêle et craintive complexion l'emporte sur l'invisible dragon, sur l'esprit aux mille ressources, la montagne en travail, comme sur un oisillon et, l'ayant foulé aux pieds, tu exultes à présent avec les Anges, sainte martyre suscitant l'admiration

    J'espérais le Seigneur d'un grand espoir,
    il s'est penché vers moi pour exaucer ma prière.

    Du Verbe qui est apparu sur terre tu t'es montrée l'épouse choisie, Marine, toi qui as resplendi de la beauté de tes saintes actions et qui, par grâce, fis dépérir les plantations des sans-Dieu ; c'est pourquoi nous vénérons ta mémoire sacrée et la châsse de tes reliques nous procurant les guérisons.

    Gloire au Père…

    A la droite du Sauveur se tient la vierge martyre victorieuse au combat, sous l'invincible manteau des vertus, parée de pureté virginale, bariolée par le sang du combat, ayant garni sa lampe d'une huile d'allégresse et lui criant : J'ai couru vers toi sur la trace de ton parfum, Christ mon Dieu, ton amour m'a transpercée, ne t'éloigne pas de moi, céleste Epoux ! Par ses prières envoie sur nous ta miséricorde, Sauveur tout-puissant.

    Maintenant...

    Mère de Dieu, tu es la Vigne, en vérité, qui a fait croître le fruit de vie ; notre Dame, nous t'en prions : avec les Martyrs et tous les Saints intercède pour le salut de nos âmes.

    *

    Sainte Marguerite et sainte Gertrude.

    • Depuis 1769 la fête de sainte Marguerite est supplantée par celle de saint Jérôme Emilien.

     

  • Le plus faux cul

    Dans l’affaire Benalla, il y avait eu ce matin le délicieux euphémisme de Mme Belloubet, ministre de la « Justice », reconnaissant du bout des lèvres que le tabasseur en chef de l’Elysée avait eu, au vu de la malencontreuse vidéo, des « gestes absolument inadaptés ». Mais qu’elle n’y pouvait rien.

    Mais depuis lors on a eu les propos hallucinants de Christophe Castaner, délégué général de La République en Marche et secrétaire d'Etat chargé des Relations avec le Parlement :

    Personne n'est protégé dans ce pays, quel que soit son statut. L'Elysée se tient totalement à la disposition de la justice et je peux prendre l'engagement, même si je ne suis pas l'employeur de M. Benalla, je peux prendre l'engagement qu'il n'y aura aucun obstacle à ce que la justice puisse faire son travail le mieux du monde.

    Sauf que Benalla était protégé par l’Elysée depuis le 1er mai et qu’il aurait continué à l’être s’il n’avait pas été révélé que le cogneur de la vidéo, usurpant en plus la fonction de policier, était le chef de la sécurité du président de la République, adjoint à son chef de cabinet.

    Quant au responsable de cette chienlit, Emmanuel Macron, il a seulement dit, drapé dans sa très haute dignité présidentielle :

    La République est inaltérable.

    C’est beau comme du Robespierre. Mais il a mal fini…

  • Haro sur la Hongrie (routine)

    La Commission européenne a décidé aujourd’hui de renvoyer une nouvelle fois la Hongrie devant la Cour de Justice de l’UE, cette fois « pour non-conformité avec la législation de l’UE de sa législation en matière d’asile et de retour ». La Commission a également envoyé aujourd'hui une lettre de mise en demeure à la Hongrie concernant la nouvelle législation hongroise (“Stop Soros”) qui criminalise les activités qui soutiennent les demandes d'asile et de résidence et limite davantage le droit de demander l'asile.

    On ne compte plus les procédures des commissaires et de leur ivrogne de chef contre la Hongrie. Mais deux en une seule journée, c’est un record…

    (Le document est ici, uniquement en anglais bien sûr.)

    *

    A propos des « migrants », la Hongrie a déclaré hier qu’elle refusait de signer le « pacte » de l’ONU sur la gestion des migrations, déjà rejeté par les Etats-Unis comme incompatible avec la politique de Donald Trump. Le ministre hongrois des Affaires étrangères Peter Szijjarto a souligné que ce texte peut inciter des millions de personnes à venir en Europe. « Son principal postulat est que la migration est un phénomène bon et inévitable, or nous considérons la migration comme un mauvais processus, qui a des implications extrêmement graves quant à la sécurité. » La Hongrie ne croit pas au « caractère non contraignant » du texte, et avait déjà exprimé, lors de la négociation, sa préoccupation que l’accord puisse à terme forcer les gouvernements à ouvrir leurs frontières aux migrants.

  • Un Français de France

    Lu sur Saharamédias.net :

    Ousmane Dembélé, joueur vedette de l’équipe de France et du FC Barcelone, et originaire de la Mauritanie, a décidé de construire une mosquée dans son pays d’origine.

    Cette décision intervient quelques jours seulement après la victoire de l’équipe de France à la coupe du Monde face à la Croatie.

    Selon le site KOORA, Dembélé a décidé de construire une mosquée dans la ville natale de sa mère, la moughata de Diaguily dans le sud mauritanien.

    La mère du joueur est d’origine mauritanienne mais elle avait voyagé en France peu de temps après la naissance d’Ousmane Dembélé.

    La fédération mauritanienne avait en son temps proposé au joueur de défendre les couleurs mauritaniennes, mais il avait poliment décliné l’offre, avec beaucoup de respect, selon une source de la fédération mauritanienne de football, préférant jouer sous les couleurs du maillot tricolore.