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  • Je suis dangereux !

    L’abbé Pagès, animateur du site Islam et vérité, me fait savoir que mon modeste blog est bloqué par Norton comme « dangereux ».

    Je suis impressionné, et surtout très honoré.

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  • Saint Nazaire

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    Histoire de saint Ambroise, par Mgr Baunard, recteur de l’université catholique de Lille, 1899. Les passages entre guillemets proviennent de la Vie de saint Ambroise écrite à la demande de saint Augustin par le diacre Paulin, qui avait été le secrétaire de l’évêque de Milan et qui était un témoin oculaire des faits. « Vidimus, vidimus », répète-t-il : nous avons vu, nous avons vu.

  • Vendre son âme…

    Les Irlandais tiennent à rester à la pointe du progrès en ce qui concerne la subversion de la loi naturelle. Dernière nouvelle en date : les évêques acceptent désormais que leur service de conseil en mariage, Accord, accueille des invertis mâles et femelles pour les préparer au… mariage, ou pour les rabibocher en cas de problème…

    Et cela, bien sûr, pour une histoire de fric. Vous ne pouvez pas servir Dieu et Mammon, eh bien les évêques irlandais ont choisi de servir Sodome - et Mammon.

    Suite au référendum sur le soi-disant mariage entre personnes de même sexe, le gouvernement de l’inverti pakistanais Varadkar avait prévenu, via l’organisme ad hoc, Tulsa (l’Agence de l’enfant et de la famille), qu’il n’y aurait plus de subventions pour les organismes qui pratiqueraient des discriminations selon l’orientation sexuelle. Dans le collimateur, Accord, qui est non seulement l’organisme des évêques, mais celui qui reçoit, et de très loin, le plus de subventions, puisqu’il est, et de très loin, le plus important, avec ses 58 bureaux dans le pays.

    Or on apprend par le Times (de Londres...) que les évêques ont discrètement fait savoir à Tulsa que Accord « fournira des services de conseil indépendamment de l’orientation sexuelle et se conformera à l’agrément ».

  • Saint Pantaléon

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    La première église Saint-Pantaléon en Occident est la basilique du monastère de Cologne, consacrée en 980 par saint Brunon, du temps que l’impératrice d’Occident était une princesse byzantine… qui avait une grande dévotion pour ce « mégalomartyr » de Nicomédie. Il faudra attendre le XIIe siècle pour que des églises de Rome lui soient dédiées, et que son culte se répande un peu partout, notamment en France où six communes portent son nom, sans parler de quelques autres églises et chapelles. Ce même jour on célèbre sa fête dans le monde byzantin, sous son vrai nom, Pantaléimon, qui lui avait été donné par le Christ qui lui était apparu pour lui dire qu’il serait « tout miséricordieux » : pant-éléimon. Il sera médecin « anargyre », comme saints Côme et Damien, c’est-à-dire qu’il soignera sans se faire payer, et mourra martyr sous Maximien. Quand il sera inscrit dans les martyrologes romains ce sera comme « Pantaléon », et on lui inventera l’étymologie « panta-leo » : tout-lion.

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    Dans une chapelle de la basilique se trouve le tombeau de l’impératrice Theophanu. C’est un sarcophage réalisé en 1962. On y lit :

    Domina Theophanu, Imperatrix, uxor et mater Imperatoris, quae basilicam sancti Pantaleonis summo honore coluit et rebus propriis munificenter cumulavit, hic sepulcrum sibi constitui iussit.

    Sa seigneurie Theophanu, Impératrice, épouse et mère d’Empereur [Otton II et Otton III], qui entoura la basilique de saint Pantaléon des plus grands honneurs et la combla généreusement de ses biens propres, ordonna que son tombeau soit établi ici.

    Ce texte s’inspire de la chronique de l’époque, disant : « Qua diva augusta Sancti Pantaleonis monasterium summo honore coluit et regali munificentia sublimavit sanctorumque reliquiis permunivit. » On remarque que la mention des reliques de saints dont l’impératrice dota la basilique a disparu. Peut-être ces reliques elles-mêmes ont-elles disparu. En 1794 les armées de la République française firent du monastère une écurie… Et il fallut attendre 1962 pour que reprenne la messe annuelle à la mémoire de l’impératrice, le 15 juin.

  • "Bien commun"

    Voilà que la CGT parle du « bien commun ». Une conversion à la doctrine sociale de l’Eglise ? Non, certes. D’ailleurs elle ne parle pas du « bien commun », mais d’un « bien commun ».

    La CGT s’insurge contre le projet de Leclerc de vendre de l’électricité. L’énergie, dit le syndicat, n’est pas une marchandise mais un « bien commun ».

    Désolé, mais l’énergie est bel et bien une marchandise : elle se vend et elle s’achète, auprès de divers producteurs. Et il y a quantité de diverses sortes d’énergie, de plus en plus diversement produite, ce qui illustre que ce n’est pas « un bien commun ».

    En fait la CGT garde ses vieilles références communistes : elle croit qu’il est encore possible de revenir au monopole de la production électrique, qui était son monopole, et son pactole, le bon temps où elle pouvait appeler son monopole « un bien commun », son bien communiste…

  • Insidieusement

    Titre :

    Pyrénées : l'ourson sauvé est finalement décédé

    Non. L’ourson est mort. Il n’est pas décédé. Le verbe décéder est un mot de la langue administrative et juridique. On le trouve déjà beaucoup trop souvent dans les articles évoquant la mort d’une personne, parce qu’on n’ose plus parler de la « mort ». Le disparu s’en est allé…

    Mais si c’est abusif de l’employer dans le langage courant pour parler d’une personne morte, c’est proprement illégitime de l’employer à propos d’un animal.

    On voit là l’influence insidieuse, qui s’installe, de l’idéologie vegan et antispéciste qui fait partie du négationnisme actuel de l’humanité.

  • Pastorale

    Titre d’une dépêche de l’agence Fides :

    Quelques évaluations concernant le CAM 5 entre ministérialité de la femme et des laïcs, valeur du témoignage et soutien à la mission ad Gentes

    A ces fonctionnaires ecclésiastiques s’adresse aussi le fameux propos de Coluche :

    Technocrates, c'est les mecs que, quand tu leur poses une question, une fois qu'ils ont fini de répondre, tu comprends plus la question que t'as posée !

    Mais ce qui compte est l'impression laissée par les mots. Et ce qui surnage ici est qu'il faut aller plus loin dans le "ministère" des femmes et des laïcs. Sans surprise...

  • Ils en sont là

    « Moralement et en tant qu’homme de foi, je serais prêt à transformer toutes les églises en mosquées si elles étaient utiles à la cause et si elles aidaient à sauver la vie d’hommes et de femmes pauvres et malheureux, parce que le Christ n’est pas venu sur terre pour construire des églises, mais pour aider les hommes sans distinction de race, de religion ou de nationalité. »

    Ce propos de Mgr Raffaele Nogaro, ancien évêque de Caserte, peut paraître délirant, mais il est hélas dans la logique du pontificat.

    Le Christ est venu « pour aider ».

    Pas pour sauver.

    Mais une Eglise qui aide et qui ne sauve pas n’a plus aucune raison d’être. Il y a assez aujourd’hui d’organismes qui aident pour qu’on puisse se passer de l’Eglise. Surtout d’une Eglise qui veut profaner ses sanctuaires.

  • Sainte Anne

    O Anna,
    Bonorum radix omnium,
    O manna
    Dans mundo verum gaudium,
    Cæli admiratorium,
    Dei reclinatorium,
    Tu es electa civitas
    In qua Dei palatium,
    Horti clausi tugurium
    Sola ut intret deitas.
    Quanta sit tibi dignitas,
    Nemo posset exprimere,
    Nam te possum asserere
    Matrem esse matris Dei.
    Ergo fac nos gratos ei
    Tua prece assidua
    Et trahe nos ad ardua.

    O Anne,
    Racine de tous les biens,
    O manne
    Qui donne au monde la vraie joie,
    Admiratoire du Ciel,
    Réclinatoire de Dieu,
    Tu es la cité élue
    Dans laquelle est le palais de Dieu,
    La hutte du jardin clos
    Afin que seule y entre la divinité.
    Quelle est ta dignité,
    Personne ne peut l’exprimer,
    Car je peux affirmer que tu es
    La mère de la Mère de Dieu.
    Fais donc que nous lui soyons agréables
    Par ta prière continuelle
    Et entraîne-nous dans les hauteurs.

    Ceci était l’antienne de Magnificat des deuxièmes vêpres de sainte Anne dans un bréviaire du XVe siècle. On remarque le mot « admiratorium », qui n’existe pas. Il est calqué sur le mot « reclinatorium », qu’on trouve dans le Cantique des cantiques (de même que viennent du Cantique des cantiques « hortus clausus » et « trahe nos ». Dans le Cantique, le « reclinatorium aureum », le réclinatoire d’or, est la partie de la luxueuse litière de Salomon où il se couche : c’est l’âme purifiée où Dieu peut prendre son repos. L’âme de sainte Anne est un tel « réclinatoire », et de même un « admiratoire », le lieu où le Ciel admire son chef-d’œuvre…

    *

    Et un cantique breton...


  • Encore une Vierge qui pleure

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    Le dimanche de la Pentecôte, le 20 mai, des paroissiens de l’église (?) Notre Dame de Guadalupe de Hobbs, Nouveau-Mexique (à la frontière du Texas) ont vu des larmes couler des yeux de la statue de Notre Dame de Guadalupe. Elles avaient une odeur de rose. Le phénomène a duré quatre jours, au point qu’une flaque s’est formée au pied de la statue.

    Un échantillon a été examiné par un laboratoire, qui a conclu qu’il s’agit d’huile d’olive parfumée à la rose, comme le saint chrême. Mais il n’y a pas eu de disparition de saint chrême. Et la couleur n’est pas la même : les larmes sont translucides.

    La statue a été soigneusement examinée. A l’intérieur on n’a trouvé que des toiles d’araignée. Il n’y a pas d’ouverture au niveau des yeux, et aucun résidu de fonderie, seulement du bronze sec. Les caméras de surveillance n’ont détecté aucun mouvement suspect. Les investigations se poursuivent mais pour le moment aucune explication n’a pu être donnée.

    Quoi qu’il en soit les fidèles défilent devant la statue miraculeuse…

    (Il y a de nombreux cas de statues ou d’icônes qui pleurent. Les supercheries avérées se comptent sur les doigts d’une main.)