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Le plus faux cul

Dans l’affaire Benalla, il y avait eu ce matin le délicieux euphémisme de Mme Belloubet, ministre de la « Justice », reconnaissant du bout des lèvres que le tabasseur en chef de l’Elysée avait eu, au vu de la malencontreuse vidéo, des « gestes absolument inadaptés ». Mais qu’elle n’y pouvait rien.

Mais depuis lors on a eu les propos hallucinants de Christophe Castaner, délégué général de La République en Marche et secrétaire d'Etat chargé des Relations avec le Parlement :

Personne n'est protégé dans ce pays, quel que soit son statut. L'Elysée se tient totalement à la disposition de la justice et je peux prendre l'engagement, même si je ne suis pas l'employeur de M. Benalla, je peux prendre l'engagement qu'il n'y aura aucun obstacle à ce que la justice puisse faire son travail le mieux du monde.

Sauf que Benalla était protégé par l’Elysée depuis le 1er mai et qu’il aurait continué à l’être s’il n’avait pas été révélé que le cogneur de la vidéo, usurpant en plus la fonction de policier, était le chef de la sécurité du président de la République, adjoint à son chef de cabinet.

Quant au responsable de cette chienlit, Emmanuel Macron, il a seulement dit, drapé dans sa très haute dignité présidentielle :

La République est inaltérable.

C’est beau comme du Robespierre. Mais il a mal fini…

Commentaires

  • C'est peut-être le début de la fin pour Emmanuel Macron, cette tristes supercherie. Il est possible que ce président indigne à tout point de vue termine son mandat en lambeaux : je l'espère vivement du moins.

  • Un vrai patriote ne doit pas espérer que le chef de l'état finisse en lambeaux !

  • Pourtant, à l'origine, les "patriotes" sont ceux de 1789, qui ont promené la tête du gouverneur de la Bastille au bout d'une pique, mis en lambeaux le maire de Paris et coupé en deux le roi de France (qui vaut mieux que le "chef de l'Etat", même si j'ai de l'estime pour le maréchal Pétain, qui nous a légué l'expression).

  • Le jour du dévoilement par Emmanuel Macron de la nouvelle Marianne, représentée de profil, les cheveux au vent, coiffée d'un bonnet phrygien bardé d'une cocarde ...

  • Oui, bonnet phrygien, cocarde, voilà bien longtemps qu'ils sont les attributs de "Marianne" ! Non, cette fois, c'est la Marianne elle-même qui est... Heu... Comment dire ? Elle me met mal à l'aise, voilà. Mais je ne suis pas surprise qu'elle ait été choisie par E. Macron.

  • On est dans une occupation par une force étrangère incarnée par l'Etat, alors si Macron chute, je n'irai pas pleurer, au contraire.

  • Moi, non plu,

  • rien de nouveau sous le soleil de la République : j'ai connu sous d'autres présidents un fonctionnaire qui aurait du normalement être révoqué, mais il était membre du SAC . . .

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