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  • "Insulte raciste"…

    « Un dirigeant de Netflix a été limogé pour insulte raciste », nous disent les gazettes.

    Il s’agit du principal porte-parole du géant de la diffusion de films et séries télévisées, Jonathan Friedland.

    Qu’a-t-il fait ? Il a utilisé le « n word ». Le mot commençant par n qu’il est strictement interdit d’utiliser : à savoir « nègre ».

    Mais la véritable information est telle qu’elle est donnée par le titre de Fdesouche : Un dirigeant de Netflix limogé pour avoir prononcé le mot interdit aux blancs dans une discussion sur les mots offensants.

    En effet le mot est interdit aux blancs (très exactement aux "non-noirs"), alors que les noirs l’utilisent en permanence, comme on le voit… dans les films de Netflix. Et c’est précisément de quoi il était question : Jonathan Friedland s’exprimait dans le cadre d’une discussion interne « sur les mots offensants dans les comédies ».

    Mais on ne le plaindra pas. En bon petit soldat de la pensée unique, Jonathan Friedland comprend parfaitement qu’on l’ait viré, et il larmoie :

    Je suis infiniment désolé de la détresse que j'ai causée à des gens dans une entreprise que j'aime et où je veux que tout le monde se sente inclus et apprécié.

  • Normal

    On nous bassine (tout un reportage tout à l’heure sur BFM, par exemple) sur la naissance d’un enfant dans le RER, comme si c’était impensable, comme si un enfant qui échappe à l’avortement ne pouvait naître que dans un hôpital, environné de machines et d’une équipe médicale.

    Bien sûr tout s’est bien passé et tout va bien.

    Tout est normal.

    Il s’appelle Mohammed.

  • Réponse du berger à la bergère

    Le magazine Time a fait sa couverture avec un montage photographique montrant Donald Trump façon ogre face à une toute petite fille en pleurs, et a raconté le calvaire de cette petite migrante séparée de ses parents par le monstre de la Maison Blanche. Puis le magazine Time a été obligé de reconnaître que la petite fille n’avait été séparée de sa mère que le temps de la photo.

    Dans le même temps, Donald Trump a reçu à la Maison Blanche des familles d’Américains qui ont perdu un enfant tué par un immigré clandestin :

    « Voilà des citoyens américains qui ont été séparés définitivement de leurs êtres chers. Le mot définitivement doit vous faire réfléchir… Eux, ils ne sont pas séparés juste un jour ou deux. Ces familles l’ont été définitivement parce que certains de leurs membres ont été tués par des criminels étrangers clandestins ! »

  • Vigile de la Nativité de saint Jean Baptiste

    Ne tímeas, Zacharía, exaudíta est orátio tua : et Elísabeth uxor tua páriet tibi fílium, et vocábis nomen ejus Joánnem : et erit magnus coram Dómino : et Spíritu Sancto replébitur adhuc ex útero matris suæ : et multi in nativitáte ejus gaudébunt.
    Dómine, in virtúte tua lætábitur rex : et super salutáre tuum exsultábit veheménter.

    Ne crains point, Zacharie : car ta prière a été exaucée et ta femme Élisabeth enfantera un fils, auquel tu donneras le nom de Jean : il sera grand devant le Seigneur : et il sera rempli du Saint-Esprit dès le sein de sa mère : et beaucoup se réjouiront de sa naissance.
    Seigneur, le roi se réjouira dans votre force : et il tressaillira d’une vive allégresse, parce que vous l’aurez sauvé. (Psaume 20,1)

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    Cet introït est très long, peut-être le plus long de l’année grégorienne. Et son texte est tiré de l’évangile. Voilà qui laisse penser a priori qu’il doit être récent. Or on le trouve dans les plus anciens livres, depuis l’antiphonaire de saint Grégoire, et dans les plus anciens livres notés, depuis le plus ancien qui est le Graduel des séquences de Notker (image). Il est donc depuis toujours l’introït de la Vigile de la Nativité de saint Jean Baptiste (sauf là où il était l’introït de la fête elle-même).

    Ce qui va de pair avec cette ancienneté est que le texte (Luc 1, 13-15) n’est pas exactement celui de la Vulgate. On remarque aussi qu’il passe du verset 13 au verset 15 pour s’achever par la fin du verset 14 : on dit tout du personnage avant de souligner la joie que provoquera sa naissance.

    La mélodie, dans l’ensemble peu ornée, comme une mélodie d’antienne de l’office, a elle-même un parfum d’antiquité, par sa gravité et, pourrait-on dire, son absence de sentiment. Avec pour seule exception la montée de la joie, in fine, sur ejus, qui s’épanouit sur gaudium.

    La voici par la Schola gregoriana Sriptoria de dom Nicola Bellizano. La gravité du propos n’imposait pas de prendre un ton aussi grave, d’autant que la clef montre que la mélodie se situe dans l’aigu. (J’ai trouvé aussi sur internet une interprétation aiguë, féminine, mais qui tort –torture - tellement le grégorien que c’est, pour moi, inaudible.)

    Screenshot-2018-6-22 GR521.png

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    (Une question à Alexandre, s'il passe par là, ou quiconque peut répondre: pourquoi n'y a-t-il pas cette vigile dans le Liber usualis ?)

  • Eh oui…

    1024x1024.jpgLa révolte commence à gronder aux Etats-Unis chez les étudiants et les entraîneurs contre les règles qui, au nom du respect de l’identité de genre, permettent tout bonnement aux hommes de participer aux compétitions féminines s’ils se déclarent « transgenres », donc de « genre féminin ».

    Ainsi Terry Miller (première photo), qui se dit femme, a remporté les épreuves féminines de 100 mètres et de 200 mètres à l’université de Bulkeley, dans le Connecticut, établissant un nouveau record. En seconde position aux 100 mètres, un autre garçon qui se dit fille, Andraya Yearwood (deuxième photo, à droite).

     

    920x920.jpgIl est évident que cela va se généraliser. C’était non seulement prévisible, mais prévu. Puisqu’il suffit de se dire femme pour concourir dans les compétitions féminines, et comme malgré les idéologues la femme n’y est pas l’égale de l’homme, pourquoi se gêner…

    Mais maintenant que l’inévitable se produit, qu’est-ce qu’on fait ?

  • En Birmanie

    Le commandant en chef des troupes birmanes dans le nord du pays a ordonné aux autorités religieuses chrétiennes de cesser toute communication avec les rebelles de l’Armée de l’Indépendance Kachin (KIA), sous peine d’encourir les condamnations pénales prévues par la loi.

    Le président du Conseil des Eglises chrétiennes de l’Etat (les Kachins sont à 40% catholiques, 60% baptistes), le P Peter Hka Aung Tu, a répondu :

    « L'engagement des communautés chrétiennes qui entretiennent des relations avec la KIA est uniquement lié aux activités de prière. Nous, les chrétiens, avons le devoir de prier pour eux, nous n'encourageons pas la KIA à tuer des gens, nous prions pour qu'ils s'assoient à des pourparlers de paix. » Les rebelles, ajoute-t-il, « représentent l'identité ethnique des Kachins ». Depuis des décennies ils sont engagés dans une lutte pour la liberté et la justice. « Il y a des Kachins qui ont pris les armes, mais beaucoup d'autres s'abstiennent de la lutte armée. La population est liée par de forts liens tribaux et la loi citée par les chefs militaires n'est pas adéquate. Chaque Kachin a en fait des parents dans les rangs de la KIA. »

  • Evêques d’Argentine

    Suite au vote par les députés d’un projet de loi légalisant l’avortement, la commission exécutive de la conférence épiscopale d’Argentine a publié un texte qui est un invraisemblable salmigondis, au lieu de rappeler l’évidence du « crime abominable » (pour ceux qui l’auraient oublié, c’est une expression de Vatican II…) et de condamner clairement le vote. Ceux qui sont condamnés sont les militants pro-vie parce qu’ils ne sont pas assez dans le nécessaire dialogue, et le texte se termine par une évocation de la Sainte Vierge qui elle aussi, comme tant de femmes qui veulent avorter, « a connu l’incertitude d’une grossesse inattendue ». Sic.

    Lire l’analyse de Jeanne Smits.

  • Bonne santé de l’ordinariat anglais

    L’Ordinariat de Notre Dame de Walsingham (catholiques de liturgie anglicane) fait savoir que le 30 juin prochain Mgr Bernard Longley, archevêque de Birmingham, ordonnera huit nouveaux prêtres pour son service. La messe aura lieu à l’Oratoire de Birmingham, sanctuaire du bienheureux John Henry Newman patron de l’ordinariat.

  • En marge

    L’Institut irlandais Lumen Fidei organise une « Conférence des Familles catholiques » les 22 et 23 août prochains à Dublin, pendant la « Rencontre mondiale des familles » à laquelle participera le pape.

    Cette conférence a pour but de « promouvoir l’enseignement constant de l’Eglise catholique sur le mariage et la vie de la famille », à partir de l’encyclique Casti connubii de Pie XI, « qui avait été publiée après l’attaque de la Conférence de Lambeth [la « communion anglicane »] contre le mariage en 1930 », lorsqu’elle avait été la première confession chrétienne à permettre la contraception.

    Sont annoncés à cette conférence Mgr Athanasius Schneider, le cardinal Raymond Burke, le P. Thomas Weinandy (membre de la Commission théologique internationale), Robert Royal (président fondateur de l’Institut Foi et Raison), le Dr Gerard van den Aardweg (psychologue et psychanalyste, expert dans les questions d’homosexualité, de pédophilie, et des gays dans le clergé catholique), Stéphane Mercier (viré de l’université catholique de Louvain pour avoir questionné le droit à l’avortement et l’idéologie du genre), John Smeaton (directeur de l’Association britannique pour la protection de l’enfant à naître), John-Henry Westen (rédacteur en chef de LifeSiteNews).

    Austen Ivereigh, hagiographe de François, fait très opportunément remarquer sur Twitter :

    Il fut un temps où les marginaux, lors des grands événements catholiques, étaient les groupes LGBT, les partisans de l’ordination des femmes et de “l’Eglise des pauvres”, avec les évêques qui leur étaient acquis. Aujourd’hui, les marginaux sont les traditionalistes (dont des évêques) mettant en avant une encyclique de 1930 comme un chemin pour sortir de la “confusion”.

    Voilà où nous en sommes, en effet. Etant entendu qu’en l’occurrence Benoît XVI et Jean-Paul II sont en compagnie de Pie XI parmi les marginaux de l’Eglise.

  • Il a encore menti

    Maintenant il prétend avoir appris l’existence des Dubia « par les journaux... une manière de faire les choses qui n'est, disons, pas très ecclésiale, mais nous faisons tous des erreurs ».

    Mensonge doublé d’une calomnie. Sauf si c’est Alzheimer, mais alors là il est urgent d’en tirer les conséquences.