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L’école s’appelle Notre Dame de toutes joies, à Nantes. Le tract de l’Apel pour la kermesse de fin d’année annonce que le dîner sera « aux couleurs de l’Amérique », et donc qu’on y proposera « le hot-dog chic, gourmand, copieux et branché ». Sic.
On aura le choix entre la saucisse de veau artisanale ou la saucisse de bœuf halal.
Cela s’impose en effet que dans une école catholique de l’ancienne capitale de la Bretagne on puisse respecter la charia, en donnant au passage quelques sous aux imams. Notre Dame de toutes joies apprend aussi la joie de la dhimmitude.
Suite à l’affaire Alfie Evans, l’hôpital pédiatrique du Bambino Gesù de Rome (dépendant du Vatican), a élaboré une « Charte des droits de l’enfant inguérissable » et a organisé lundi un séminaire réunissant médecins, chercheurs, bioéthiciens, politiques italiens et prêtres pour la promouvoir dans le but de mettre en place un « réseau international » d’établissements qui s’engageraient à la respecter.
La Charte proposée vise à garantir les droits des enfants sans possibilité de guérison, qui conservent le droit de bénéficier des soins de base – alimentation et hydratation – y compris en phase terminale. Elle comprend dix points, dont :
l’importance de l’ « alliance thérapeutique » entre la famille du patient et le médecin, avec une « pleine participation » dans le parcours de soins,
le droit à un « second avis » et un approfondissement du diagnostic,
Le droit de choisir la structure de santé de son choix, y compris dans un autre pays,
l’accès aux soins expérimentaux et palliatifs,
le droit à un accompagnement psychologique et spirituel.
La Cour suprême des Etats-Unis a rejeté à l’unanimité la demande du Planning familial d’invalider la loi de l’Arkansas qui limitait drastiquement la possibilité d’utiliser la pilule abortive.
Cette loi impose à tout médecin prescrivant la pilule abortive de signer un contrat avec un autre médecin qui s’engage à traiter toute complication médicale. Et ce médecin doit avoir un privilège d’admission dans un hôpital désigné pour gérer les situations d’urgence. Autant dire que la prescription du RU-486 devient quasiment impossible, ce qui devrait obliger le Planning familial à fermer deux de ses trois cliniques de l’Arkansas.
Ainsi, sous couvert officiel (et réel) de garantir la santé des femmes, cette loi est clairement une limitation du « droit à l’avortement ».
La décision de la Cour suprême est donc étonnante, et plus étonnante encore qu’elle a été prise à l’unanimité.
En 2016, elle avait annulé, par 5 voix contre 3, une loi du Texas qui imposait à un médecin pratiquant l’avortement à avoir le fameux privilège d’admission dans un hôpital local. Ce qui avait immédiatement provoqué la fermeture de la moitié des 40 avortoirs.
La proposition de loi visant à autoriser l’euthanasie au Portugal a été rejetée mardi soir au Parlement (monocaméral) par 115 voix contre 110 et 4 abstentions.
La gauche se félicite que la question soit désormais "fermement inscrite au programme politique".
Le pape a élevé l’exarchat apostolique de rite byzantin de Macédoine en éparchie, sous le vocable de l’Assomption de la bienheureuse Vierge Marie de Stroumitsa-Skopje, et en a nommé premier évêque Mgr Kiro Stojanov.
C’est pour le moins étrange.
Car Mgr Stojanov (qui était déjà l’exarque) est… l’évêque latin de Skopje, et le demeure.
Comment peut-on être à la fois évêque latin et évêque grec-catholique (d’un côté et de l’autre du pays) ?
Mystère.
En outre le titre de son éparchie est l’Assomption de la bienheureuse Vierge Marie, mais bien évidemment la (très modeste, voir photos) cathédrale grecque-catholique de Stroumitsa porte le titre de la Dormition de la Très Sainte Mère de Dieu…
[Cette éparchie est l’évêché grec-catholique de toute la Macédoine, dit éventuellement « Eglise grecque–catholique de Macédoine ». Elle faisait d’abord partie de l’Eglise grecque-catholique bulgare. A la création de la Yougoslavie elle fut absorbée par l’éparchie de Križevci (en Croatie), qui fut fait l’unique diocèse grec-catholique pour toute la Yougoslavie (ce qu’on appelle l’Eglise grecque-catholique croate, essentiellement formée au départ par des Serbes qui fuyaient les Ottomans, et qui sont devenus catholiques tout en gardant leur rite). Lors de l’éclatement de la Yougoslavie, la partie macédonienne de l’éparchie est devenue l’éparchie de Stroumitsa-Skopje, dépendant directement du Saint-Siège… Elle compterait environ 15.000 fidèles répartis en 7 paroisses.]
Mgr Eamon Martin, archevêque d'Armagh et primat d’Irlande, invite tous ceux qui ont voté « non » à la modification constitutionnelle en vue de légaliser l’avortement à se mobiliser.
Activement.
« A se mobiliser activement pour essayer d’assurer que la loi qui sera adoptée, comme le Premier ministre l’a lui-même déclaré, autorise un avortement qui soit rare, qui soit sûr et qui soit légal ».
C’est précisément l’enfumage qui a accompagné un grand nombre de lois d’avortements dans le monde : les mêmes mots, les mêmes concepts, les mêmes mensonges, la même rhétorique détachée et trompeuse. C’est le langage de l’ONU, celui des loges repris par Simone Veil en 1974, celui des activistes qui se font passer pour des modérés. Mais on n’a jamais modérément assassiné quiconque, même légalement. On n’a jamais pensé qu’il eût fallu favoriser un génocide restreint, cadré, propre, légal et parfaitement bordé par les lois pour mieux se battre contre l’Holocauste.
Pardonnez cette reductio ad Hitlerum mais elle s’impose dans ce contexte d’endormissement des consciences auquel participe onctueusement le primat d’Irlande. « Rare » ? L’avortement ne l’est jamais lorsqu’il est facilement accessible au cours du premier trimestre de la grossesse, comme ce doit être le cas aux termes de la prochaine loi irlandaise. « Sûr » ? Aseptisé plutôt, mais mortellement efficace à l’égard des enfants à naître qu’il vise par nature. « Légal » ? L’existence d’une permission légale ne rend de soi aucun acte juste ou bon. Ce que les militants pro-vie irlandais ont proclamé dès que les résultats du référendum furent connus ne semble pas avoir atteint l’intelligence et le cœur de Mgr Martin…
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D'autre part, dans son commentaire sur cette catastrophe (Irlande : notice nécrologique), le journaliste et écrivain irlandais John Waters souligne que c'est la première fois qu'un peuple vote directement par référendum la légalisation de l'avortement. Et que ce peuple est celui qui eut une importance capitale dans la construction de la chrétienté puis dans les missions...
Addendum 1er juin
Mgr Eamon Martin fait savoir par son porte-parole que son propos a été pris « hors contexte » et qu’il citait le Premier ministre. Oui, il citait le Premier ministre, et reprenait ouvertement ses expressions à son compte. Mgr Eamon Martin, assure son porte-parole à LifeSite, « continue d’appeler tout le monde à rejeter l’avortement et à choisir la vie ». Nous voilà rassurés…
Quant à son homonyme prénommé Diarmuid, l’archevêque de Dublin, il répète le mantra vaticanesque actuel en appelant les militants pro-vie à combattre désormais « les autres injustices », car « être pro-vie cela ne concerne pas seulement la naissance et la mort, cela concerne aussi tout le temps entre l’une et l’autre, donc un réel engagement quant aux nombreuses autres façons dont des vies sont en danger dans la société irlandaise ». On remarque toutefois que le prélat n’a pas bien appris la leçon. Car être pro-vie, a dit plusieurs fois le pape (et ses perroquets après lui) consiste aujourd’hui aussi, voire d’abord, à sauver notre mère terre en luttant contre le réchauffement climatique.
Pange, lingua, gloriósi Córporis mystérium, Sanguinísque pretiósi, Quem in mundi prétium Fructus ventris generósi Rex effúdit Géntium.
Chante, ô ma langue, le mystère du corps glorieux et du sang précieux que pour la rançon du monde, le fruit d’un sein généreux, le Roi des nations a versé.
Nobis datus, nobis natus Ex intácta Vírgine, Et in mundo conversátus, Sparso verbi sémine, Sui moras incolátus Miro clausit órdine.
Il nous fut donné ; pour nous il est né de la Vierge sans tache ; il vécut dans le monde, il y a jeté la semence de sa parole, il acheva son séjour ici-bas par une admirable institution.
In suprémæ nocte cænæ Recúmbens cum frátribus, Observáta lege plene Cibis in legálibus, Cibum turbæ duodénæ Se dat suis mánibus.
Dans la nuit de la dernière cène, attablé avec ses frères, ayant pleinement observé la loi avec les nourritures légales, au groupe des douze il se donne en aliment de ses propres mains.
Verbum caro, panem verum Verbo carnem éfficit ; Fitque sanguis Christi merum ; Et si sensus déficit, Ad firmándum cor sincérum Sola fides súfficit.
Le Verbe fait chair, par son Verbe, fait de sa chair le vrai pain ; et le vin devient le sang du Christ ; si la raison défaille ici, pour rassurer le cœur pur la foi seule suffit.
Tantum ergo Sacraméntum Venerémur cérnui : Et antíquum documéntum Novo cedat rítui : Præstet fides suppleméntum Sénsuum deféctui.
Un si grand Sacrement adorons donc, prosternés : que l’ancienne alliance cède la place à ce rite nouveau : et que la foi supplée à la défaillance des sens.
Genitóri, Genitóque Laus et iubilátio, Salus, honor, virtus quoque Sit et benedíctio : Procedénti ab utróque Compar sit laudátio. Amen.
Au Père et au Fils louange et acclamation, salut et honneur et puissance en même temps que bénédiction : à Celui qui procède des deux soit un hommage égal. Amen.
Lu sur Gènéthique à propos du projet de loi sur l'avortement en Irlande :
Dans l’actuel projet de loi avortement, refuser de transférer une patiente vers un médecin pratiquant l’IVG « constituerait une violation de la loi ». En effet, si la loi autorise l’objection de conscience et permet aux médecins de ne pas pratiquer d’IVG, elle les oblige toutefois à « prendre des dispositions pour le transfert des soins de la femme enceinte concernée afin de lui permettre de procéder à l’interruption de cette grossesse ».
Medical Alliance for the Eighth, représentant les professionnels de santé opposés à l’avortement, a demandé au gouvernement d’« étendre les protections des objecteurs de conscience aux généralistes qui refusent de transférer les femmes à d'autres médecins ». En effet, « si les médecins, les infirmières et les sages-femmes sont opposés à l'avortement, alors ils ne souhaitent pas être impliqués dans le processus » a expliqué le Dr O’Regan, de Killarney, considérant que l’IVG « va à l'encontre de toute [sa] conscience et (…) de tout ce qu’[il] comprend comme étant de bons soins ». Le médecin ajoute même : « Le grand mot à la mode pendant toute la campagne a été le choix. Qu'en est-il du choix des médecins qui disent ‘ce n'est pas ce que nous avons signé’ ? »
Médecins pour la Vie, un autre groupe de médecins ayant fait campagne en faveur du ‘non’, a déclaré que si le gouvernement acceptait d’élargir le droit à l’objection de conscience, ce serait « une voix claire pour ces professionnels de santé qui ne souhaitent pas faire usage de leurs compétences contre les membres les plus faibles de la société, quel que soit leur âge ».« Nous ne ferons aucune action permettant délibérément de mettre fin à la vie de l'un de nos patients » a communiqué le groupe.