On nous bassine (tout un reportage tout à l’heure sur BFM, par exemple) sur la naissance d’un enfant dans le RER, comme si c’était impensable, comme si un enfant qui échappe à l’avortement ne pouvait naître que dans un hôpital, environné de machines et d’une équipe médicale.
Bien sûr tout s’est bien passé et tout va bien.
Tout est normal.
Il s’appelle Mohammed.
Commentaires
autant que je sache, un enfant ne choisit pas l'endroit où il nait, qu'il s'appelle ou non Mohamed (avec un seul M dans l'usage administratif français)
il n'y a qu'un journaleux pour ne pas être au courant
Délicieux humour de M. Daoudal ! La chute de votre note est parfaite, je savoure...
Ce petit Mohammed n'aura pas besoin de sauter les portillons, la RATP lui a octroyé la gratuité sur ses lignes jusqu'à ses 18 ans.
Sans vraiment de rapport avec le sujet initial de cet article, mais néanmoins pertinent ici à mon humble avis : l'idée que l'hôpital soit le lieu normal d'un accouchement (comme si c'était une maladie) est un mythe créé par des médicins "obstétriciens" cupides qui ont usurpé le rôle des sages-femmes. Voyez ce qu'en dit le docteur Mendelshon (sur sa page wikipédia et le site dédié http://thepeoplesdoctor.net/ )
Si, si, c'est tout à fait en rapport, bien sûr. Je le sous-entendais.
Exact. Et cela ne date pas d'hier. Déjà avant la révolution on se plaignait de cette usurpation médicale du rôle des sages-femmes et de la "dramatisation" des accouchements, surtout dans les grandes villes. Le mauvais exemple des "élites" dont les femmes n'allaitaient plus augmenta la mortalité infantile dans de grandes proportions, car les nourrices s'expatriant pour allaiter les enfants de ces élites donnaient ou faisaient donner par les grands-parents du lait de vache à leurs propres enfants
Maintenant on demande aux sages-femmes de participer aux avortements.
je suis né chez moi, ainsi que deux de mes frères et une de mes soeurs
cela n'avait pourtant pas que des avantages : un de mes frères a été victime d'un accident de naissance et est resté infirme toute sa vie
Je me disais bien : France Info ne donnait aucun prénom, ça m'a titillé l'oreille.
Aujourd'hui non plus, aucun prénom des proxénètes parisiens âgés d'environ 20 ans et jugés depuis ce matin au Tribunal correctionnel de Paris... Je gage qu'il n'y a aucun Pierre ni Maxime parmi eux !!!
Pour un enfant né dans le métro, combien d'enfants nés, au fin fond des campagnes de France, dans la voiture de leurs parents qui, la maternité qui était à 15 km ayant été fermée "dans le cadre d'un redéploiement des équipes médicales" ?