Suite au vote par les députés d’un projet de loi légalisant l’avortement, la commission exécutive de la conférence épiscopale d’Argentine a publié un texte qui est un invraisemblable salmigondis, au lieu de rappeler l’évidence du « crime abominable » (pour ceux qui l’auraient oublié, c’est une expression de Vatican II…) et de condamner clairement le vote. Ceux qui sont condamnés sont les militants pro-vie parce qu’ils ne sont pas assez dans le nécessaire dialogue, et le texte se termine par une évocation de la Sainte Vierge qui elle aussi, comme tant de femmes qui veulent avorter, « a connu l’incertitude d’une grossesse inattendue ». Sic.
Lire l’analyse de Jeanne Smits.
Commentaires
Bergoglio remplaçant les quelques évêques catholiques restant en Argentine par ses sbires, cette déclaration de la CEA est dans l'air du temps.
Bergoglio, comme les évêques irlandais et argentins, s'est bien gardé de rappeler que tout catholique qui prête sont concours à l'avortement est excommunié "latae sententiae".
Bergoglio, champion des ponts (vers les erreurs du monde) dresse les murs du mensonge, de la calomnie, du mépris et de l'injustice envers tous ceux qui ne lui plaisent pas (franciscains de l'Immaculée, cardinaux des "dubia", évêques catholiques, "pélagiens", pro-vie, etc etc etc ....)