En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Lors de son interview sur TF1, Emmanuel Macron a promis qu'il serait « intraitable » contre « l'islam radical ». Il a déclaré qu’il qu’il voulait que le financement étranger de l’islam soit « transparent », et qu’il allait prendre des « décisions conjointes » avec le prince héritier d’Arabie saoudite.
Bref, contre l’islam radical on va s’appuyer sur le pays de l’islam radical. Celui dont précisément le prince héritier a rappelé tout récemment qu’il avait répandu l’islam radical dans tout l’Occident… à la demande des Occidentaux.
Et pour aller jusqu’au bout de l’absurde, Macron a dit à propos de l’islamisme terroriste :
« Ce fondamentalisme-là, cet islam radical, cet islamisme, ce n'est pas l'islam. »
Comme disait Gribouille, l’eau de la rivière ce n’est pas de l’eau de pluie.
Le mystère de la Pâque nous apparaît aujourd’hui à travers les palmes d’un Martyr. Herménégilde , jeune prince visigoth, est immolé par l’ordre d’un père que l’hérésie aveugle ; et la cause de son trépas est la constance avec laquelle il a repoussé la communion pascale qu’un évoque arien voulait le contraindre à recevoir de ses mains. Le martyr savait que la divine Eucharistie est le signe auguste de l’unité catholique, et qu’il n’est pas permis de participer à la chair de notre Agneau pascal avec ceux qui ne sont pas dans la véritable Église. Une consécration sacrilège peut mettre les hérétiques en possession du divin Mystère, si le caractère sacerdotal existe en celui qui a osé franchir la barrière de l’autel du Dieu qu’il blasphème ; mais le catholique qui sait qu’il ne lui est pas même permis de prier avec les hérétiques, tremble à la vue du Mystère profané, et s’éloigne pour ne pas faire outrage au Rédempteur jusque dans le Mystère qu’il n’a établi que pour s’unir à ses fidèles.
Le sang du martyr fut fécond. L’Espagne asservie à l’erreur secoua ses chaînes ; un concile tenu à Tolède consomma la réconciliation que la sainte victime avait commencée. Ce fut un spectacle sublime et rare dans les siècles de voir une nation entière se lever pour abjurer l’hérésie ; mais cette nation a été bénie du ciel. Soumise bientôt à la terrible épreuve de l’invasion sarrasine, elle sut en triompher par ses armes, et sa foi toujours pure depuis lui a mérité le plus beau des titres pour un peuple, celui de Catholique.
Courageux témoin de la vérité du Symbole de la foi, Herménégilde, nous vous offrons aujourd’hui nos hommages et nos actions de grâces.
Votre mort courageuse a montré l’amour que vous aviez pour le Christ, et votre mépris des honneurs de la terre nous apprend à les mépriser. Né pour le trône, un cachot est devenu votre séjour ici-bas ; et c’est de là que vous êtes parti pour le ciel, le front ceint des palmes du martyre, couronne mille fois plus éclatante que celle qui vous était offerte pour prix d’une honteuse apostasie. Priez maintenant pour nous ; l’Église, en inscrivant votre nom sur le Cycle sacré, vous y convie en ces jours. La Pâque fut le jour de votre triomphe ; obtenez qu’elle soit pour nous une véritable Pâque, une complète résurrection qui nous conduise sur vos traces jusqu’à l’heureux séjour où vos yeux contemplent Jésus ressuscité. Rendez-nous fermes dans la foi, dociles à l’enseignement de la sainte Église, opposés à toute erreur et à toute nouveauté. Veillez sur l’Espagne votre patrie, qui doit à votre sang versé en témoignage de la vraie foi tant de siècles de pure orthodoxie ; préservez-la de toute défection, afin qu’elle ne cesse jamais de mériter le beau titre qui fait sa gloire.
Mgr Charles Chaput, archevêque de Philadelphie, établit une « quasi-paroisse » (canon 516) à l’église Sainte-Marie de Conshohocken, banlieue de Philadelphie, à partir du 1er août prochain, confiée à la Fraternité sacerdotale Saint Pierre, « en réponse à un intérêt grandissant » pour la forme extraordinaire.
La paroisse Sainte-Marie existait depuis le début du XXe siècle, c’était une paroisse polonaise. L’église fut construite en 1950. En 2014 la paroisse a fusionné avec la paroisse Saint-Matthieu. Depuis lors, la « société américano-polonaise de Sainte-Marie » a pu célébrer des fêtes de Noël et de Pâques dans l’église selon les traditions polonaises, mais il était de plus en plus question d’un abandon et d’une destruction de l’église.
(Rappelons que Mgr Chaput, connu pour son engagement pro-vie, a la particularité d’être le fils d’un Français descendant de saint Louis et d’une Indienne Potawatomi. Son nom indien est « le vent qui fait bruire les feuilles de l’arbre ».)
Rex sempiterne, Domine, Rerum Creator omnium, Qui eras ante sæcula Semper cum Patre Filius :
Grand roi dont le pouvoir à tout être adorable Du monde qu'il forma règle les mouvements, Qui, naissant Dieu de Dieu, Fils du Père ineffable, Règne avant le temps.
Qui mundi in primordio Adam plasmasti hominem : Cui tuæ imagini Vultum dedisti similem :
Ta main par ton chef-d'œuvre achevant ton ouvrage Fit cet homme enrichi de tes trésors divers, Le rendant de toi-même une vivante image, Et Roi de l'univers.
Quem diabolus deceperat, Hostis humani generis : Cujus tu formam corporis Assumere dignatus es :
Le démon vit sa gloire, et, transporté d'envie, Le blessa de ce dard qui nous blesse aujourd'hui; Mais ton amour, Jésus, pour lui rendre la vie, Te rend semblable à lui.
Ut hominem redimeres Quem ante jam plasmaveras : Et nos Deo conjungeres Per carnis contubernium.
Tu veux par ta bonté rompre son joug funeste Pour sauver du débris l'œuvre qui t'est si cher Et tu réunis l'homme à ton Père céleste T'unifiant à sa chair.
Quem editum ex Virgine Pavescit omnis anima : Per quem et nos resurgere Devota mente credimus :
Jésus, fils d'une Vierge et monarque suprême, Dont la terre et les cieux craignent la majesté, Ton peuple espère un jour de vaincre la mort même Par toi ressuscité.
Qui nobis in baptismate Donasti indulgentiam, qui tenebamur vinculis Ligati conscientiæ :
Notre âme renaissante en l'onde salutaire Reçut un gage saint d'un si rare bonheur, Quand ta grâce brisa la chaîne volontaire, Qui liait notre cœur.
Qui crucem propter hominem Suscipere dignatus es : Dedisti tuum Sanguinem, Nostræ salutis pretium.
Ta croix de Dieu, ton Père, arrêtant les vengeances Nous ravit à l'enfer par un aimable effort; Garde en nous, doux Sauveur, le fruit de tes souffrances, Et le prix de ta mort.
Quæsumus, Auctor omnium, In hoc Paschali gaudio, Ab omni mortis impetu Tuum defende populum.
En ce bienheureux temps d'une céleste joie, Seigneur, soutiens ton peuple à ta grâce soumis, Et n'abandonne pas tes fidèles en proie À leurs fiers ennemis.
Gloria tibi, Domine, Qui surrexisti a mortuis, Cum Patre et Sancto Spiritu, In sempiterna sæcula. Amen.
Qu'on t'aime en t'adorant, ô Trinité suprême, Et toi, Jésus vainqueur, qui, libre entre les morts, As rappelé ta vie, et rejoint par toi-même Ton âme avec ton corps. Ainsi soit-il.
Hymne des matines du temps pascal. Traduction d’Isaac Lemaistre de Sacy pour Port-Royal. Dans la quatrième strophe on cherchera en vain le « joug funeste » et le « débris ». Le texte dit seulement que le Christ a racheté l’homme qu’il avait modelé. De même dans l’avant-dernière strophe avant la doxologie on cherchera en vain la mention explicite des « vengeances » et de « l’enfer » : « Toi qui a daigné subir la croix pour l’homme, tu a donné ton sang comme prix de notre salut. »
Le Conseil économique et social (qui est même environnemental depuis 2008) a pondu un avis sur l’euthanasie. Favorable, évidemment. Sans employer le mot, bien sûr. L’hypocrisie bourgeoise règne en son temple.
L’avis a été adopté par 108 voix contre 17 et 45 abstentions.
Parmi les 108 il y a deux représentants de la… CFTC, sur quatre, alors que les 16 représentants de la CFDT se sont abstenus...
Un seul représentant de l’UNAF, sur 9, a voté contre.
Les trois organisations « catholiques » de jeunes, JOC, MRJC et scouts de France… « n’ont pas pris part au vote ».
(Les deux représentant de la CFTC qui ont voté contre sont, sans surprise, Joseph Thouvenel et Bernard Vivier… Mais représentent-ils encore quelque chose, sinon l’histoire de ce qui fut un syndicat chrétien ?)
On connaît bien, hélas, l’immonde Mgr Paglia, que François a fait soi-disant président d’une soi-disant « académie pontificale pour la vie » (qui usurpe le nom de l’institution créée par saint Jean-Paul II et le professeur Jérôme Lejeune). Il n’hésite même plus à prendre explicitement le contre-pied de Jean-Paul II… et du Catéchisme de l’Eglise catholique :
« L’Eglise, qui est une Eglise familiale, pour moi, ce n’est pas très clair, c’est dangereux, par exemple, de définir la famille individuelle comme une petite Eglise. C’est très dangereux, parce que cela encourage un égoïsme de la famille : je suis complète, je suis une petite Eglise. Non ? C’est du familisme. Dans l’Evangile nous avons de très belles paroles de Jésus contre le familisme, vraiment très belles ! Quand sa mère et ses frères viennent à Jésus, qu’est-ce qu’il leur dit ? – Qui est ma mère, qui sont mes frères ? Ceux qui écoutent la parole de Dieu. Ceux qui participent à la messe du dimanche. »
C’est une offensive permanente contre la famille. Bien sûr au nom des soi-disant divorcés remariés, et bien sûr au nom des homosexualistes dont Paglia est un des porte-drapeaux revendiqués. Ceux qui ne font pas une famille, ceux qui refusent de fonder une famille, mais qui se retrouvent dans l’Eglise, qui est leur vraie famille, le dimanche à la messe, où ils peuvent communier avec leurs frères…
« Après 80 ans d'existence, Magyar Nemzet, l'un des deux derniers quotidiens d'opposition de Hongrie, cessera de paraître mercredi en raison de difficultés financières, a annoncé mardi son éditeur. »
C’est ce que nous apprend l’agence Reuters.
A priori on comprend que le journal d’opposition a finalement succombé aux coups bas de la dictature d’Orbán qui triomphe après les nouvelles élections.
Ce n’est pas vraiment cela. Magyar Nemzet (la Nation hongroise), deuxième quotidien hongrois, appartenait à l’homme d’affaires richissime Lajos Simicska (qui a fait sa fortune ailleurs). Lajos Simicska est, était, un ami de plus de 40 ans de Viktor Orbán. Brusquement, en 2015, il a décidé de s’opposer à lui. C’est alors que Magyar Nemzet est devenu un « journal d’opposition ». Lajos Simicska avait décidé de jouer la carte Jobbik. Jubilation dans la classe politico-médiatique européenne : peu importe que Lajos Simicska soutienne un parti d’extrême droite, ce qui importe est que c’est le seul parti qui puisse faire tomber Orbán. « La propagande des médias hongrois se retourne contre Viktor Orbán », titrait Libération en se léchant les babines. Simicska promettait une « guerre médiatique totale ». « Ce sera lui ou moi », clamait-il. On a vu le résultat.
Du coup il ferme le journal, ainsi que sa radio Lanchid, et il va « restructurer » sa chaîne de télévision Hir TV.
Que Simicska aille bouder dans son coin, libre à lui. Mais qu’il supprime un journal qui avait été créé en 1938, qui avait survécu au nazisme et au communisme, il n’en a pas le droit. C’est bien là un caprice d’oligarque égocentrique qui se croit tout permis. Qu’il soit juridiquement propriétaire du titre, c’est bien possible. Mais moralement il n’a pas le droit de réduire à néant un journal qui existait depuis 62 ans quand il l’a repris, et qui n’a été sa danseuse que moins de 18 ans.
Une bande de vieux européistes, avec à leur tête Valéry Giscard d’Estaing, 92 ans, lance aujourd’hui à Bruxelles une initiative intitulée « Re-imagine Europa ». (Bien sûr c’est en anglais et le site internet est uniquement en anglais. Un hommage au Brexit, sans doute…) Le titre du discours de VGE est : « Europa : the last chance for Europe ». De son vivant, sans aucun doute. Mais comment peut-on… imaginer lancer une nouvelle initiative avec comme tête d’affiche un politicien de 92 ans ?!!!
Bien entendu il s’agit d’une énième resucée de la propagande en faveur d’une « Europe plus intégrée ». Mais, concrètement, on apprend seulement que « Re-imagine Europa » va travailler sur deux questions clefs : « un système économique plus loyal et plus compétitif pour l’Europe », et « la démocratie dans une réalité post-factuelle ». Sic. En anglais dans le texte : « Democracy in a Post-Factual Reality ».
Ah si, attendez, il y a aussi deux vieux dans un coin qui radotent : « Nous sommes dans une nouvelle phase de l’intégration européenne - qui appartient à une nouvelle génération - plus active, plus inventive et plus unie - qui entre dans la vie active. »
Au fait, l’autre signataire de la bafouille, c’est Helmut Schmidt. Il est mort en 2015 (à 96 ans : même la photo est très vieille). Quelqu’un pourrait leur dire, à « Re-imagine Europa », que ça ne va pas faciliter la discussion ?
Le problème de ces ringards, morts ou pas encore morts, c’est que ceux qui inventent l’Europe de l’avenir sont ailleurs et ont, eux, un véritable dynamisme. Et que leur vision de l’Europe est à l’opposé de leur super-Etat centralisé qui finira immanquablement dans la poubelle de l’histoire. La véritable Europe on la prépare à Budapest, à Varsovie, à Prague, à Visegrád, et à Vienne et à Milan, et à Londres... Une Europe des Etats, une Europe des nations, une Europe de la libre coopération dans le respect de l’histoire et des traditions.
L'ensemble du genre humain, en effet, était tombé dans la personne de nos premiers parents ; mais Dieu, qui est miséricordieux, voulut secourir par son Fils unique Jésus-Christ la créature faite à son image, de sorte que la restauration de la nature ne se fît pas hors de la nature, et qu’en même temps sa condition nouvelle dépassât la dignité de sa propre origine. Heureuse eût-elle été si elle n’avait déchu de l'état dans lequel Dieu l'avait créée, mais plus heureuse est-elle si elle demeure en celui dans lequel il l'a recréée. C'était déjà beaucoup d'avoir reçu du Christ sa condition, mais c'est plus encore d’avoir dans le Christ sa substance. Car elle nous a assumés en nous admettant à partager ce qui lui est propre, cette nature qui se laisse infléchir à tous les degrés de bonté qui lui plaisent sans jamais encourir le changement et l’inconstance. Elle nous a assumés, cette nature, sans détruire ses attributs au contact des nôtres ni les nôtres au contact des siens, et elle a fait en elle une Personne unique qui est de la Divinité et de l’humanité, de telle manière que, dans cette économie de faiblesse et de force, ni la chair ne pût être inviolable du fait de son union à la Divinité, ni la Divinité passible du fait de son union à la chair. Elle nous a assumés, cette nature, sans séparer de la souche commune le rejeton de notre race et tout en excluant de lui la contagion du péché qui passe en tous les hommes. La faiblesse, oui, et la mortalité, qui n’étaient pas le péché, mais seulement la peine du péché, le Rédempteur du monde les a prises pour son supplice, afin de payer par elles notre rançon. Ce qui, chez tous les hommes, était l’héritage d’une condamnation est donc, dans le Christ, un moyen sacré aux mains de sa bonté. Libre de toute dette, il s’est, en effet, livré au plus cruel des créanciers, et a permis aux mains des Juifs, mises au service du diable, de torturer sa chair innocente. Il a voulu que celle-ci fût mortelle jusqu’à sa résurrection, afin que, pour ceux qui croiraient en lui, ni la persécution ne puisse paraître intolérable, ni la mort redoutable : car, comme ils ne devaient pas douter qu’ils communiaient à sa nature, ils ne devaient pas non plus douter qu’ils partageraient sa gloire.
Deuxième sermon sur la Résurrection (prononcé lors de la Vigile), traduction de Dom René Dolle (Sources chrétiennes) qui fait remarquer que ce paragraphe est un commentaire théologique d’une partie de l’Exsultet.