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  • Au Pakistan

    Des hommes sur deux motos ont ouvert le feu sur des chrétiens qui sortaient de l’office, hier matin, devant l’église des Adventistes du 7e jour à Issa Nagri, dans la banlieue de Quetta au Balouchistan (Issa Nagri veut dire village chrétien : village de Jésus mais Jésus selon le Coran…). Cinq personnes ont été criblées de balles. Deux d’entre elles sont mortes avant d’arriver à l’hôpital.

    C’est la troisième attaque meurtrière de chrétiens à Quetta depuis décembre (la deuxième ce mois-ci), alors que jusqu’ici le Balouchistan ne faisait pas parler de lui.

    L’attaque a aussitôt été revendiquée par l’Etat islamique.

  • Déclaration des patriarches

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    Déclaration des patriarcats d’Antioche et de tout l’Orient pour les grecs-orthodoxes, les syriaques-orthodoxes et les grecs-melkites catholique, Damas le 14 avril 2018.

    Dieu est avec nous ; comprenez, toutes les nations, et soumettez-vous ! [Chant de la Vigile de Noël dans la liturgie byzantine]

    Nous, les patriarches : Jean X, patriarche grec-orthodoxe d'Antioche et tout l'Orient, Ignace Aphrem II, patriarche syriaque-orthodoxe d'Antioche et tout l'Orient, et Joseph Absi, patriarche grec-melkite catholique d'Antioche, d'Alexandrie et de Jérusalem, condamnons et dénonçons l'agression brutale qui a eu lieu ce matin contre notre cher pays la Syrie par les États-Unis, la France et le Royaume-Uni, au motif allégué d’utilisation d’armes chimiques par le gouvernement syrien. Nous élevons notre voix pour affirmer ce qui suit :

    1. Cette agression brutale est une violation manifeste des lois internationales et de la charte des Nations Unies, car il s'agit d'une attaque injustifiée contre un pays souverain, membre de l'ONU.
    2. Cela nous cause une grande souffrance que cette attaque bombardements vienne de puissants pays auxquels la Syrie n'a nui en aucune manière.
    3. Les allégations des États-Unis et d'autres pays selon lesquelles l'armée syrienne utilise des armes chimiques et que la Syrie est un pays qui possède et utilise ce type d'arme, sont une affirmation dépourvue de justification et que n’étayent pas de preuves suffisantes et claires.
    4. Le calendrier de cette agression injustifiée contre la Syrie, alors que la Commission d’enquête internationale indépendante allait commencer son travail en Syrie, sape le travail de cette commission.
    5. Cette agression brutale détruit les chances d'une solution politique pacifique et entraîne une escalade et davantage de complications.
    6. Cette agression injuste encourage les organisations terroristes et leur donne un élan pour poursuivre leurs actes de terrorisme.
    7. Nous demandons au Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies de jouer son rôle naturel en apportant la paix plutôt que de contribuer à l'escalade des guerres.
    8. Nous appelons toutes les Eglises des pays qui ont participé aux frappes à remplir leurs devoirs chrétiens, selon les enseignements de l'Évangile, et à condamner cette agression et à appeler leurs gouvernements à s'engager dans la protection de la paix internationale.
    9. Nous saluons le courage, l'héroïsme et les sacrifices de l'Armée arabe syrienne qui protège courageusement la Syrie et assure la sécurité de son peuple. Nous prions pour les âmes des martyrs et la guérison des blessés. Nous sommes convaincus que l'armée ne s’inclinera pas devant les agressions terroristes extérieures ou intérieures ; elle continuera à lutter courageusement contre le terrorisme jusqu'à ce que chaque centimètre de la terre syrienne soit nettoyé du terrorisme. Nous saluons de même la position courageuse des pays amis de la Syrie et de son peuple.

    Nous offrons nos prières pour la sécurité, la victoire et la libération de la Syrie de toutes les sortes de guerres et de terrorisme. Nous prions également pour la paix en Syrie et dans le monde entier, et appelons à renforcer les efforts de réconciliation nationale dans le souci de protéger le pays et de préserver la dignité de tous les Syriens.

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    De gauche à droite: Joseph Absi, Ignace Aphrem II, Jean X.

  • Ad cœnam Agni providi

    Hymne des vêpres au temps pascal, traduction Lemaître de Sacy (Port-Royal).

    Ad cœnam Agni próvidi,
    Et stolis albis cándidi,
    post tránsitum maris Rubri
    Christo canámus Príncipi.

    Vainqueurs de la mer Rouge, échappés de son onde
    Allons, parés de blanc, au festin de l'agneau,
    Publions dans nos chants du Rédempteur du monde
    Le triomphe nouveau.

    Cujus corpus sanctíssimum
    in ara crucis tórridum,
    Cruóre ejus róseo
    Gustándo vívimus Deo.

    Sur l'autel de la croix où l'amour le convie,
    Il se brûle et se change en un repas très doux;
    Et nous buvons son sang pour n'avoir plus de vie
    Qu'en ce Dieu mort pour nous.

    Protécti paschæ véspere
    a devastánte Angelo,
    Erépti de duríssimo
    Pharaónis império.

    Ce sang bannit des siens par son heureuse marque
    De cet ange vengeur le fer ensanglanté,
    Et, brisant le dur joug d'un barbare monarque,
    Nous met en liberté.

    Jam pascha nostrum Christus est,
    Qui immolátus agnus est :
    sinceritátis ázyma
    Caro ejus obláta est.

    La clarté chasse l'ombre, et le corps la figure.
    Jésus est notre Pâque, il est l'Agneau divin;
    Et lui-même offre au Père en sa chair toute pure
    Le vrai pain sans levain.

    O vere digna hóstia,
    per quam fracta sunt tártara,
    Redémpta plebs captiváta,
    Réddita vitæ prǽmia.

    Ô non pareille hostie! ô puissante victime!
    Qui du roi de la nuit terrasse les efforts,
    Qui tire les captifs de ce profond abîme,
    Et ranime les morts.

    Consúrgit Christus túmulo,
    victor redit de bárathro,
    tyránnum trudens vínculo
    et Paradísum réserans.

    Du creux de son tombeau, Jésus sort plein de gloire,
    Foule aux pieds dans l'enfer cet ange audacieux,
    Et, ramenant les siens pour prix de sa victoire,
    Il leur ouvre les cieux.

    Quǽsumus, Auctor ómnium,
    In hoc pascháli gáudio,
    Ab omni mortis ímpetu
    Tuum defénde pópulum.

    En ce bienheureux temps d'une céleste joie,
    Seigneur, soutiens ton peuple à ta grâce soumis,
    Et n'abandonne pas tes fidèles en proie
    À leurs fiers ennemis.

    Glória tibi Dómine,
    Qui surrexísti a mórtuis,
    cum Patre et almo Spíritu,
    in sempitérna sǽcula. Amen.

    Qu'on t'aime en t'adorant, ô Trinité suprême,
    Et toi, Jésus vainqueur, qui, libre entre les morts,
    As rappelé ta vie et rejoint par toi-même
    Ton âme avec ton corps.

    Chanté par des maîtres de chœur à Fontevraud le 23 juillet 1989, direction dom Le Feuvre.


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  • Deuxième dimanche après Pâques

    C’est le dimanche « du bon Pasteur », qui est évoqué à la messe dans l’épître, l’alléluia, l’évangile et la communion, et dans l’office aux deux Magnificat et au Benedictus, et aux matines par le sermon de saint Grégoire qui commente l’évangile, avec son répons : « Le bon pasteur qui donne sa vie pour ses brebis, et qui a daigné mourir pour son troupeau, est ressuscité : Alléluia, alléluia, alléluia. »

    Voici l’antienne de communion par les moines de Solesmes :

    Ego sum pastor bonus, allelúia : et cognósco oves meas, et cognóscunt me meæ, allelúia, allelúia.

    Je suis le bon pasteur, alléluia ; et je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent, alléluia, alléluia.

    "C’est le même texte que celui du second Alleluia. Chanté au moment de la communion, il prend un sens plus actuel encore. C’est en effet dans l’Eucharistie que se réalise cette connaissance mutuelle intime entre le Christ et nous. « Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en moi et moi en lui … et je me manifesterai à lui. » C’est donc le Christ qui exprime ici, sous les termes imagés de l’allégorie du Bon Pasteur, le mystère de l’union qui se réalise, au moment même, entre lui et les âmes." Dom Baron

    Au XVIIIe siècle est apparue en Russie, sous l’influence occidentale, une « icône » du Bon Pasteur, qui a été rapidement ornée d’un Sacré-Cœur. La première est du XVIIIe siècle, les autres du XIXe.

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    Ou avec le Saint-Esprit:

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    Ou rien (icône ukrainienne):

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  • ✝ Miloš Forman ✝

    Le cinéaste tchèque, exilé aux Etats-Unis après l’écrasement du Printemps de Prague, est mort ce matin.

    Il a réalisé un chef-d’œuvre absolu, Amadeus.

    Et un autre, Vol au-dessus d’un nid de coucou, grâce au talent de Jack Nicholson.

    Son deuxième film tchèque, Les amours d’une blonde (1965), était déjà celui d’un cinéaste hors normes (en l’occurrence soviétiques).

    Mais il vaut mieux oublier ce qu’il a fait après Amadeus, notamment le pénible Larry Flynt (sans même parler de l’affiche blasphématoire qu’il avait lui-même demandé de retirer).

  • Puéril

    Les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la France, en contravention avec le droit international, ont frappé trois cibles en Syrie pour « punir » le régime d’al-Assad et détruire ses armes chimiques dont on ne sait pas s’il en a ni s’il s’en est servi.

    Ce qui importe évidemment, comme le laisse entendre Le Drian qui a le triomphe modeste, c’est que nous les bons on a gagné la guerre contre les méchants.

    En fait, si je comprends bien, nous avions des nouveaux missiles à tester. C’est fait.

    En ce qui concerne Trump, il avait déjà détruit un hangar en Syrie, il y a quelque temps, déjà pour punir Assad d’une attaque « chimique ». Après avoir dûment prévenu quel hangar il allait bombarder. Il n’y avait donc eu non seulement aucune victime mais non plus aucun véritable dégât. Mais Trump avait fait plaisir au « deep State » et à ses relais médiatiques.

    C’est ce qu’il a donc fait une fois encore. Avec cette fois le petit Macron…

    Ce qui est plus inquiétant toutefois est que Trump a fait venir autour de lui quelques vieux « faucons » du temps des « armes de destruction massive de Saddam », surtout John Bolton qui a pris ses fonctions de conseiller à la sécurité nationale… lundi dernier.

    Mais on constate que, pour l’heure, les frappes restent extrêmement limitées (trois pays, trois frappes…) et que si les puissances du bien et de la vertu avaient voulu éliminer Assad elles l’auraient fait depuis longtemps.

    On se croirait dans une cour de récréation. Mais au fond c’est cela aussi qui est inquiétant…

  • Saint Justin

    Justin était né aux environs de l'an 100 près de l'antique Sichem, en Samarie, en Terre Sainte; il chercha longuement la vérité, se rendant en pèlerinage dans les diverses écoles de la tradition philosophique grecque. Finalement, - comme lui-même le raconte dans les premiers chapitres de son Dialogue avec Tryphon - un mystérieux personnage, un vieillard rencontré sur la plage de la mer, provoqua d'abord en lui une crise, en lui démontrant l'incapacité de l'homme à satisfaire par ses seules forces l'aspiration au divin. Puis il lui indiqua dans les anciens prophètes les personnes vers lesquelles se tourner pour trouver la voie de Dieu et la "véritable philosophie". En le quittant, le vieillard l'exhorta à la prière, afin que lui soient ouvertes les portes de la lumière. Le récit reflète l'épisode crucial de la vie de Justin:  au terme d'un long itinéraire philosophique de recherche de la vérité, il parvint à la foi chrétienne. Il fonda une école à Rome, où il initiait gratuitement les élèves à la nouvelle religion, considérée comme la véritable philosophie. En celle-ci, en effet, il avait trouvé la vérité et donc l'art de vivre de façon droite. Il fut dénoncé pour cette raison et fut décapité vers 165, sous le règne de Marc Aurèle, l'empereur philosophe auquel Justin lui-même avait adressé l'une de ses Apologies.

    Ces deux œuvres - les deux Apologies et le Dialogue avec le Juif Tryphon - sont les seules qui nous restent de lui. Dans celles-ci, Justin entend illustrer avant tout le projet divin de la création et du salut qui s'accomplit en Jésus Christ, le Logos, c'est-à-dire le Verbe éternel, la raison éternelle, la Raison créatrice. Chaque homme, en tant que créature rationnelle, participe au Logos, porte en lui le "germe" et peut accueillir les lumières de la vérité. Ainsi, le même Logos, qui s'est révélé comme dans une figure prophétique aux juifs dans la Loi antique, s'est manifesté partiellement, comme dans des "germes de vérité", également dans la philosophie grecque. A présent, conclut Justin, étant donné que le christianisme est la manifestation historique et personnelle du Logos dans sa totalité, il en découle que "tout ce qui a été exprimé de beau par quiconque, nous appartient à nous chrétiens" (2 Apol. 13, 4). De cette façon, Justin, tout en contestant les contradictions de la philosophie grecque, oriente de façon décidée vers le Logos toute vérité philosophique, en justifiant d'un point de vue rationnel la "prétention" de vérité et d'universalité de la religion chrétienne. Si l'Ancien Testament tend au Christ comme la figure oriente vers la réalité signifiée,  la  philosophie  grecque vise elle aussi au Christ et à l'Evangile, comme la partie tend à s'unir au tout. Et il dit que ces deux réalités, l'Ancien Testament et la philosophie grecque, sont comme les deux voies qui mènent au Christ, au Logos. Voilà pourquoi la philosophie grecque ne peut s'opposer à la vérité évangélique, et les chrétiens peuvent  y  puiser  avec  confiance, comme à un bien propre. C'est pourquoi mon vénéré prédécesseur, le Pape Jean-Paul II, définit Justin comme "pionnier d'une rencontre fructueuse avec la pensée philosophique, même marquée par un discernement prudent", car Justin, "tout en conservant même après sa conversion, une grande estime pour la philosophie grecque, [...] affirmait avec force et clarté qu'il avait trouvé dans le christianisme "la seule philosophie sûre et profitable" (Dialogue, 8, 1)" (Fides et ratio, n. 38).

    Dans l'ensemble, la figure et l'œuvre de Justin marquent le choix décidé de l'Eglise antique pour la philosophie, la raison, plutôt que pour la religion des païens. Avec la religion païenne en effet, les premiers chrétiens refusèrent absolument tout compromis. Ils estimaient qu'elle était une idolâtrie, au risque d'être taxés d'"impiété" et d'"athéisme". Justin en particulier, notamment dans sa première Apologie, conduisit une critique implacable à l'égard de la religion païenne et de ses mythes, qu'il considérait comme des "fausses routes" diaboliques sur le chemin de la vérité. La philosophie représenta en revanche le domaine privilégié de la rencontre entre paganisme, judaïsme et christianisme précisément sur le plan de la critique contre la religion païenne et ses faux mythes. "Notre philosophie...":  c'est ainsi, de la manière la plus explicite, qu'un autre apologiste contemporain de Justin, l'Evêque Méliton de Sardes en vint à définir la nouvelle religion (ap. Hist. Eccl. 4, 26, 7).

    De fait, la religion païenne ne parcourait pas les voies du Logos mais s'obstinait sur celles du mythe, même si celui-ci était reconnu par la philosophie grecque comme privé de consistance dans la vérité. C'est pourquoi le crépuscule de la religion païenne était inéluctable:  il découlait comme une conséquence logique du détachement de la religion - réduite à un ensemble artificiel de cérémonies, de conventions et de coutumes - de la vérité de l'être. Justin, et avec lui les autres apologistes, marquèrent la prise de position nette de la foi chrétienne pour le Dieu des philosophes contre les faux dieux de la religion païenne. C'était le choix pour la vérité de l'être, contre le mythe de la coutume. Quelques décennies après Justin, Tertullien définit le même choix des chrétiens avec la sentence lapidaire et toujours valable:  "Dominus noster Christus veritatem se, non consuetudinem, cognominavit - le Christ a affirmé être la vérité, non la coutume" (De virgin. vel. 1, 1). On notera à ce propos que le terme consuetudo, ici employé par Tertullien en référence à la religion païenne, peut être traduit dans les langues modernes par les expressions "habitude culturelle", "mode du temps".

    A une époque comme la nôtre, marquée par le relativisme dans le débat sur les valeurs et sur la religion - tout comme dans le dialogue interreligieux -, il s'agit là d'une leçon à ne pas oublier. Dans ce but, je vous repropose - et je conclus ainsi - les dernières paroles du mystérieux vieillard rencontré par le philosophe Justin au bord de la mer:  "Prie avant tout pour que les portes de la lumière te soient ouvertes, parce que personne ne peut voir et comprendre, si Dieu et son Christ ne lui accordent pas de comprendre" (Dial.  7, 3).

    Benoît XVI

  • Une affaire qui marche

    L’association Exit (Suisse romande) fait savoir qu’elle a pratiqué 286 « suicides assistés » en 2017, soit 32,5% de plus que l’année précédente.

  • Hongrie ou Pologne ?

    Hier soir, les députés polonais ont voté un amendement à l’une des lois de réforme de la Justice, en signe de bonne volonté vis à vis de Bruxelles. Le texte devrait être adopté aujourd’hui par le Sénat.

    « Nous voulons mettre un terme au conflit, et y parvenir rapidement », a dit le président de la Diète.

    Selon cet amendement le ministre de la Justice devra consulter les juges d’un tribunal avant de décider de remplacer ou non son président. En cas de refus, une commission judiciaire (où les élus du PiS sont majoritaires) sera consultée.

    Selon la présidente du Tribunal suprême, les concessions faites par le PiS sont « illusoires » et « ne vont pas aider à la résolution du conflit en cours » car elles « ne concernent pas les questions les plus controversées ».

    Mais, dès mercredi, Frans Timmermans avait déclaré qu’un accord pourrait être trouvé très bientôt avec la Pologne, laissant entendre que la procédure contre Varsovie pourrait être abandonnée.

    C’est que, au lendemain de la nouvelle victoire électorale de Viktor Orbán, c’est la Hongrie qui redevient la première bête noire de l’UE. Chacun son tour. Hier, la Néerlandaise Judith Sargentini, de la « gauche verte » (sic), a présenté un projet de rapport, au nom de la Commission des libertés civiles du Parlement européen, indiquant que l’UE devrait prendre des sanctions contre la Hongrie en raison d’un « risque clair de sérieuse violation » des valeurs européennes, des droits fondamentaux et de l’état de droit dans ce pays… Le texte demande même de déclencher la procédure de l'article 7, celle qui avait été déclenchée contre la Pologne...

  • En Indonésie

    Les autorités islamistes d’Aceh ont décidé hier que les bastonnades de la charia ne se feront plus en public, mais seulement dans les prisons.

    C’était un spectacle très couru dans la province que les bastonnades qui punissaient toutes sortes de délits. On y venait en famille et on filmait avec les portables.

    C’est cette médiatisation des châtiments sur les réseaux sociaux qui ont conduit les autorités à prendre cette mesure : « C’est pour étouffer l’islamophobie », a déclaré le gouverneur : « Nous ne voulons pas que l’islamophobie interfère avec les affaires étrangères de l’Indonésie » (ce dont le président indonésien s’était plaint). C’est aussi parce que Mahomet n’avait pas prévu Youtube : « Le prisonnier est puni une fois, mais si c’est enregistré sur vidéo et téléchargé sur YouTube, il est puni à vie avec ces images. »

    Mais tout le monde n’est pas d’accord, et certains mouvements avertissent que « cela conduira à davantage de violations de la charia »…