Figurez-vous que « l’inquiétude monte à Budapest après le triomphe d’Orban ». C’est RFI qui nous le dit. Bien sûr. Les Hongrois ont plébiscité Orban, et maintenant ils sont inquiets. Parce que ça fait bientôt 8 ans qu’ils en bavent, sans compter que le même Orban était déjà aux commandes de 1998 à 2002. Ils viennent de lui redonner une majorité des deux tiers, sans parler des 20% qui ont voté pour pire que lui, et maintenant ils ont la trouille.
« A Budapest, au sein de la population, l'inquiétude est palpable », affirme RFI. Foi de son envoyée spéciale.
Bon. Elle reconnaît que, en dehors de Budapest, il est quasiment impossible de trouver un opposant. Parce que les citoyens hongrois ont trop peur de s’exprimer « devant un journaliste étranger avec son micro ». Trop affreux, la dictature. Peut-être aussi que si RFI envoyait dans ce sinistre pays xénophobe quelqu’un d’autre que… Anissa El Jabri… Enfin bon…
Néanmoins dans la capitale on peut trouver quelqu’un qui va dire ouvertement tout le mal qu’il faut penser de Viktor Orban et de sa politique.
Où ça ? Eh bien, à l’université de George Soros…
Ce serait à hurler de rire. Si RFI, Radio France Internationale, n’était pas la voix de la France…