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  • Caricature

    Figurez-vous que « l’inquiétude monte à Budapest après le triomphe d’Orban ». C’est RFI qui nous le dit. Bien sûr. Les Hongrois ont plébiscité Orban, et maintenant ils sont inquiets. Parce que ça fait bientôt 8 ans qu’ils en bavent, sans compter que le même Orban était déjà aux commandes de 1998 à 2002. Ils viennent de lui redonner une majorité des deux tiers, sans parler des 20% qui ont voté pour pire que lui, et maintenant ils ont la trouille.

    « A Budapest, au sein de la population, l'inquiétude est palpable », affirme RFI. Foi de son envoyée spéciale.

    Bon. Elle reconnaît que, en dehors de Budapest, il est quasiment impossible de trouver un opposant. Parce que les citoyens hongrois ont trop peur de s’exprimer « devant un journaliste étranger avec son micro ». Trop affreux, la dictature. Peut-être aussi que si RFI envoyait dans ce sinistre pays xénophobe quelqu’un d’autre que… Anissa El Jabri… Enfin bon…

    Néanmoins dans la capitale on peut trouver quelqu’un qui va dire ouvertement tout le mal qu’il faut penser de Viktor Orban et de sa politique.

    Où ça ? Eh bien, à l’université de George Soros…

    Ce serait à hurler de rire. Si RFI, Radio France Internationale, n’était pas la voix de la France…

  • Aurora lucis rutilat

    L’hymne des laudes au temps pascal, traduction Lemaître de Sacy. (les quatre premières strophes sont le début d’une hymne ambrosienne qui a été découpée en trois parties. La deuxième partie, Tristes erant apostoli, et la troisième, Claro paschali gaudio, sont devenues les hymnes de l’office des apôtres au temps pascal.)

    Aurora lucis rutilat,
    cælum laudibus intonat,
    mundus exultans jubilat,
    gemens infernus ululat,

    L'aurore avec le jour montre son beau visage,
    Le ciel du Rédempteur chante les saints combats,
    La terre est dans la joie, et l'enfer dans la rage,
    Voyant son trône à bas.

    Cum Rex ille fortissimus,
    mortis confractis viribus,
    pede conculcans tartara
    solvit a pœna miseros

    Ce grand roi dompte enfin par sa croix si puissante
    Ce tyran dont l'audace insultait à sa mort,
    Et, délivrant les siens après leur longue attente,
    L'enchaîne dans son fort.

    Ille, qui clausus lapide
    custoditur sub milite,
    triumphans pompa nobili
    victor surgit de funere.

    Lorsqu'on garde son corps, et qu'une vaste pierre
    Semble un rempart qu'un mort ne renversera pas
    Il sort de son sépulcre, il fait trembler la terre
    Et brave le trépas.

    Solutis jam gemitibus
    et inferni doloribus,
    "Quia surrexit Dominus!"
    resplendens clamat angelus.

    Il revient des enfers, plein de pompe et de gloire,
    Tirant ses chers élus des ennuis qu'ils souffraient,
    Et l'ange sur sa tombe annonce sa victoire
    Aux saints qui le cherchaient.

    Quæsumus, Auctor omnium,
    in hoc Paschali gaudio,
    ab omni mortis impetu
    tuum defende populum.

    En ce bienheureux temps d'une céleste joie,
    Seigneur, soutiens ton peuple à ta grâce soumis,
    Et n'abandonne pas tes fidèles en proie
    À leurs fiers ennemis.

    Gloria tibi, Domine,
    qui surrexisti a mortuis,
    cum Patre et Sancto Spiritu,
    in sempiterna sæcula. Amen.

    Qu'on t'aime en t'adorant, ô Trinité suprême,
    Et toi, Jésus vainqueur, qui, libre entre les morts,
    As rappelé ta vie, et rejoint par toi-même
    Ton âme avec ton corps. Ainsi soit-il.

    Par les maîtres de chœur réunis à Fontevraud le 23 juillet 1989, sous la direction du R.P. Dom Le Feuvre :

     
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  • Vincent Lambert

    Le CHU de Reims s'est de nouveau prononcé aujourd'hui en faveur d'un « arrêt des traitements » de Vincent Lambert. La décision a été prise par le Dr Vincent Sanchez à l'issue d'une procédure collégiale d'environ cinq mois qui a conclu à une « obstination déraisonnable » envers le patient tétraplégique.

    On ne peut que relever une fois de plus le mensonge de l’expression « arrêt des traitements ». Car Vincent Lambert n’a besoin d’aucun « traitement » spécifique : il s’agit de l’arrêt de l’alimentation, qui est officiellement considérée comme un « soin » qu’on peut arrêter depuis la loi Léonetti. En bref on condamne une fois encore Vincent Lambert à mourir de faim et de soif sous sédation.

    Le comité de soutien de Vincent Lambert dénonce à juste titre une « décision scandaleuse d’euthanasie ».

  • Délire "antiraciste"

    C’est décidément le Canada qui est à la pointe dans le délire "antiraciste" et la dictature du politiquement correct (en même temps que de la culture de mort, car c’est fondamentalement la même chose).

    Une entreprise de lingerie et de maillots de bain devra payer 5.000 $ à un homme parce que lors d’un entretien d’embauche on lui a demandé l’origine de son nom.

    « Monsieur Kerdougli témoigne qu’il a été insulté et atteint dans sa dignité par la question », déclare le « tribunal des droits de la personne ».

    Salim Kerdougli, d’origine algérienne, postulait pour un emploi de coordonnateur logistique pour la division internationale de cette entreprise.

    Laquelle a un partenaire en Algérie…

  • Orban

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    Il y a les fantasmes de la classe politico-médiatique, et il y a la réalité.

    Les fantasmes sur la Hongrie, ces derniers jours, c’est que Viktor Orban, cette fois, aurait du mal à retrouver une majorité, car les Hongrois commencent à en avoir assez de ce pouvoir dictatorial et mafieux (mais oui, et ça continue aujourd’hui encore sur les sites eurocinglés). Et que même s’il gagne ces élections, ce qui est néanmoins probable, en tout cas il est à peu près sûr de perdre la majorité des deux tiers qui lui permet de faire ce qu’il veut. Et ce sera une réélection sans panache, car le taux de participation sera très faible.

    Au cours de la journée d’hier, quand on a découvert que la participation était en forte hausse, les espoirs devenaient enthousiastes : les Hongrois se déplacent pour voter contre Orban !

    Patatras. La participation est en effet la plus forte depuis 16 ans. Près de 70%, sept points de plus que la dernière fois. Et le parti d’Orban obtient près de 4 points de plus que la dernière fois… Avec près de 49% des suffrages, contre près de 20% au Jobbik (qui passe de 20 à 23 députés), et 12% aux socialistes (qui n’auront plus que 20 députés contre 29 jusqu’ici). Et le Fidesz garde donc la majorité des deux tiers avec 133 députés.

    Parmi les journalistes maîtres en fantasmes, jusqu’au délire, une mention spéciale doit être attribuée à une certaine Laure Mandeville, du Figaro paraît-il, qui était sur place et voyait grandir d'heure en heure la probabilité d’une défaite d’Orban, comme elle l’avait déjà laissé entendre la veille. D’ailleurs elle ne voyait personne voter Orban… Sic. Si le ridicule tuait, la pauvre Laure serait morte à chacun de ses tweets d’hier…

    C’est une énorme claque non seulement pour ces médias, mais d’abord et surtout pour la nomenklatura bruxelloise… (Et pour Soros et son fric.)

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  • Annonciation

    La fête de l’Annonciation ne peut pas avoir lieu plus tard qu’un 9 avril, plus de deux semaines après sa date normale. Du coup il y a les deux alléluias des messes du temps pascal. Ce sont les deux alléluias des messes de la Sainte Vierge le samedi au temps pascal (dans l’ordre inverse). Voici l’Alléluia Virga Jesse, avec son joli refrain qui revient pas moins de cinq fois après avoir été entendu dans l’Alleluia initial.

    Par la « Manécanterie Ste Madeleine de Besançon » (disque Grégorien à Ronchamp) :


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  • Dimanche in albis

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    Mitte manum tuam, et cognósce loca clavórum, allelúia : et noli esse incrédulus, sed fidélis, allelúia, allelúia.

    Mets ta main, et connais la place des clous, alléluia ; et ne sois pas incrédule, mais fidèle, alléluia, alléluia.

    L’antienne de communion est un verset de l’évangile du jour, agrémenté d’alléluias pascals. C’est donc le Christ qui parle, avec une grande douceur, et des alléluias d'une printanière légèreté.

    On remarquera que la première phrase, avant l’alléluia, est sur « loca clavorum » un récitatif sur la tonique, fa, qui se conclut un ton au-dessus, sur le sol, comme une discrète question : s’il te plaît, est-ce que tu veux bien croire que je suis celui qui a été crucifié ?

    Voici cette antienne avec des versets du psaume 117, à l’Institut Saint-Philippe Néri de Berlin.

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    Icône : tablettes de Sainte Sophie de Novgorod (XVe-XVIe siècles).

  • Non au yoga

    Screenshot-2018-4-7 Joseph Kallarangatt - Recherche Google.pngLa commission doctrinale de l’Eglise syro-malabare publie un texte intitulé « Le yoga et la foi catholique ». Il rappelle que le yoga et le christianisme sont incompatibles, et souligne que les groupes nationalistes hindous « cherchent à se servir du yoga pour accomplir leurs desseins politiques et sectaires ». Il appelle à une « relecture du yoga », où il n’y a pas de place pour un Dieu créateur, alors que « le gouvernement tend à rendre le yoga obligatoire dans les écoles et le présente comme inséparable de la culture indienne ».

    « Bien que le yoga ait eu son origine et sa croissance en dehors des traditions séculaires de l’Inde, il s’est ensuite répandu sous l’influence de la religion hindoue à dominance brahmanique ». La commission doctrinale met en garde contre le « danger de poses physiques et d’exercices qui deviennent idolâtriques en eux-mêmes ». Car on peut trop facilement assimiler « des expériences physiques issues du yoga avec l’œuvre du Saint-Esprit ».

    L'Eglise syro-malabare prend (de nouveau) position alors que la pression est de plus en plus forte notamment dans les écoles, qui doivent célébrer chaque année le 21 juin le "Jour du yoga", avec chant obligatoire de mantras hindous.

    (photo : Mgr Joseph Kallarangatt, évêque de Palai, président de la commission doctrinale de l’Eglise syro-malabare.)

  • Samedi in albis

    Lundi, mardi et mercredi, j’ai donné les introïts des messes chantés par les moniales d’Argentan. Je découvre que le disque se termine par… l’introït de ce samedi. Le voici, avec le commentaire de dom Gajard.

    L’introït Eduxit Dominus, du samedi in albis (samedi de Pâques), 7e mode, s’établit aussitôt sur les degrés supérieurs de l’échelle modale et s’abandonne à de gracieuses ondulations, légères et festives. Chant d’allégresse et de jubilation, pour la délivrance du peuple de Dieu de la tyrannie du démon (Pâques, le baptême). Comme maintes pièces de la liturgie pascale, il emprunte volontiers des formules du 4e mode (cadences sur si de exsultatione, alleluia, electos suos) ; mais c’est pour revenir, par une belle progression descendante, à la fermeté grave du mode de sol.

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    Eduxit Dóminus pópulum suum in exsultatióne, allelúia : et eléctos suos in lætítia, allelúia, allelúia.
    Confitémini Dómino et invocáte nomen eius : annuntiáte inter gentes ópera eius.

    Le Seigneur fit sortir son peuple avec allégresse, alléluia ; et ses élus avec des transports de joie, alléluia, alléluia.
    Célébrez le Seigneur et invoquez son nom ; annoncez ses œuvres parmi les nations.

    (Dans psaume, 104, il s’agit de la sortie d’Egypte, l’un des principaux thèmes de Pâques.)


    podcast

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  • L’anarchie dans l’Eglise

    Sept évêques allemands en exercice, dont le cardinal Rainer Woelki, archevêque de Cologne, ont écrit au préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, Mgr Luis Ladaria Ferrer, pour dénoncer la décision de la conférence épiscopale allemande, sous l’impulsion du cardinal Marx, d’autoriser les conjoints protestants à communier à la messe catholique. Outre le fait que c’est contraire à la foi, ils soulignent qu’une conférence épiscopale n’a pas le pouvoir de prendre des décisions de ce type, ce qui est parfaitement vrai.