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  • Registre des refus

    Depuis hier on peut s’inscrire directement en ligne sur le registre national des refus de don d’organes.

    Avis à ceux qui comme moi ont déjà imprimé plusieurs fois le formulaire et ne l’ont jamais envoyé…

  • La Fondation pour l’islam : mort-née

    On apprend par… l’agence algérienne APS que la Fédération de la Grande Mosquée de Paris a décidé de ne pas participer aux travaux de mise en place de la Fondation de l’islam de France et de son Conseil d’orientation ainsi qu’à ceux de la mise en place de l’Association cultuelle…

    Il est clair que si la FNGMP, qui fédère 250 mosquées en France et qui est dirigée par Dalil Boubakeur, ne veut pas faire partie de la Fondation, celle-ci, dont la création a été annoncée le mois dernier, est mort-née (comme l’avait été la « Fondation des œuvres de l’islam de France » qui n’a jamais fonctionné)… D’autant que la FNGMP appelle toutes les organisations musulmanes qui gèrent des lieux de culte, ainsi que tous les musulmans de France à la rejoindre dans son rejet de « toute tentative de mise sous tutelle de l’exercice de leur culte ». 

    Comme d’habitude, l’organisation de Dalil Boubakeur (qui n’a pas digéré de ne plus être le président du CFCM) juge qu’elle n’a pas assez de sièges au conseil d'administration.

    Il se trouve aussi que les musulmans ne supportent pas que le président désigné de la Fondation soit Jean-Pierre Chevènement. On apprécie les dhimmis, mais pas comme chefs…

  • A l’approche du scrutin…

    Voilà que tout à coup le Premier ministre néerlandais Mark Rutte se met à tenir des propos sensés sur l’immigration… Le problème est qu’il découvre des vérités premières à quelques semaines des élections, et que ça se voit comme le nez au milieu de la figure qu’il marche sur les plates-bandes de Geert Wilders…

    Mais pour tenter d’empêcher le Parti de la Liberté de devenir le premier parti des Pays-Bas, il fait fort, Mark Rutte. Il a publié une lettre ouverte, il a donné une interview à Algemeen Dagblad, et son parti a publié une publicité d’une page entière dans tous les quotidiens : « Les prochaines élections sont cruciales pour l’avenir de notre pays. La seule question est : quel pays voulons-nous être ? »

    Dans la lettre ouverte, il dit notamment que les étrangers qui « refusent de s'adapter et critiquent nos valeurs » devront « se comporter normalement ou s'en aller ». Car les Néerlandais se sentent « de plus en plus mal à l'aise » avec ceux qui abusent de nos libertés, ou qui « harcèlent les homosexuels, sifflent les femmes en jupe courte ou jugent racistes les Néerlandais ordinaires ». « Si vous n'aimez pas ce pays, partez. Si vous vivez dans un pays où la façon dont nous traitons les gens vous rend fous, alors vous avez le choix. Vous n'êtes pas obligés de rester ici. »

    On remarquera le propos sur les étrangers qui jugent racistes les Néerlandais ordinaires. Il serait condamné chez nous par toute la bien-pensance, de droite comme de gauche. Pour l’antiracisme régnant, il est raciste de prétendre que des étrangers puissent faire preuve de racisme envers les souchiens (qui n’existent pas).

    En réponse à l’offensive de Mark Rutte, Geert Wilders s’est contenté de rappeler que le Premier ministre est « l'homme des frontières ouvertes, du tsunami des demandes d'asile, de l'immigration de masse, des mensonges et de la supercherie ».

  • Dictature islamique

    Depuis qu’il y a des Chinois à Java il y a toujours eu une « fête du porc » pour célébrer le nouvel an lunaire, le 28 janvier cette année.

    Et personne n’y a jamais trouvé à redire, bien que ce soit l’Indonésie, « le plus grand pays musulman du monde ».

    Mais cette année, à l’approche de la fête, les musulmans sont montés au créneau. Non pas des « extrémistes », des « radicalisés », mais des organisations estampillées « modérées ». Ils ont protesté contre cette fête qui utilise le nom d’un animal impur et haram, et appelé à son annulation, parce qu’elle promeut l’intolérance : elle offense les musulmans.

    Après négociation, les Chinois ont pu garder leur fête mais en changeant son nom : ce n’est plus la fête du porc, c’est « Imlek », nom populaire chinois local du nouvel an.

     

  • Saint Timothée

    Timothée est un nom grec et signifie "qui honore Dieu". Alors que dans les Actes, Luc le mentionne six fois, dans ses Lettres, Paul fait référence à lui au moins à dix-sept reprises (on le trouve en plus une fois dans la Lettre aux Hébreux). On en déduit qu'il jouissait d'une grande considération aux yeux de Paul, même si Luc ne considère pas utile de nous raconter tout ce qui le concerne. En effet, l'Apôtre le chargea de missions importantes et vit en lui comme un alter ego, ainsi qu'il ressort du grand éloge qu'il en fait dans la Lettre aux Philippiens:  "Je n'ai en effet personne d'autre (isópsychon) qui partage véritablement avec moi le souci de ce qui vous concerne" (2, 20).

    Timothée était né à Lystres (environ 200 km au nord-ouest de Tarse) d'une mère juive et d'un père païen (cf. Ac 16, 1). Le fait que sa mère ait contracté un mariage mixte et n'ait pas fait circoncire son fils laisse penser que Timothée a grandi dans une famille qui n'était pas strictement observante, même s'il est dit qu'il connaissait l'Ecriture dès l'enfance (cf. 2 Tm 3, 15). Le nom de sa mère, Eunikè, est parvenu jusqu'à nous,  ainsi que le nom de sa grand-mère, Loïs (cf. 2 Tm 1, 5). Lorsque Paul passa par Lystres au début du deuxième voyage missionnaire,  il  choisit  Timothée comme compagnon, car "à Lystres et à Iconium, il était estimé des frères" (Ac 16, 2), mais il le fit circoncire "pour tenir compte des juifs de la région" (Ac 16, 3). Avec Paul et Silas, Timothée traverse l'Asie mineure jusqu'à Troas, d'où il passe en Macédoine. Nous sommes en outre informés qu'à Philippes, où Paul et Silas furent visés par l'accusation de troubler l'ordre public et furent emprisonnés pour s'être opposés à l'exploitation d'une jeune fille comme voyante de la part de plusieurs individus sans scrupules (cf. Ac 16, 16-40), Timothée fut épargné. Ensuite, lorsque Paul fut contraint de poursuivre jusqu'à Athènes, Timothée le rejoignit dans cette ville et, de là, il fut envoyé à la jeune Eglise de Thessalonique pour avoir de ses nouvelles et pour la confirmer dans la foi (cf. 1 Th 3, 1-2). Il retrouva ensuite l'Apôtre à Corinthe, lui apportant de bonnes nouvelles sur les Thessaloniciens et collaborant avec lui à l'évangélisation de cette ville (cf. 2 Co 1, 19).

    Nous retrouvons Timothée à Ephèse au cours du troisième voyage missionnaire de Paul. C'est probablement de là que l'Apôtre écrivit à Philémon et aux Philippiens, et dans ces deux lettres, Timothée apparaît comme le co-expéditeur (cf. Phm 1; Ph 1, 1). D'Ephèse, Paul l'envoya en Macédoine avec un certain Eraste (cf. Ac 19, 22) et, ensuite, également à Corinthe, avec la tâche d'y apporter une lettre, dans laquelle il recommandait aux Corinthiens de lui faire bon accueil (cf. 1 Co 4, 17; 16, 10-11). Nous le retrouvons encore comme co-expéditeur de la deuxième Lettre aux Corinthiens, et quand, de Corinthe, Paul écrit la Lettre aux Romains, il y unit, avec ceux des autres, les saluts de Timothée (cf. Rm 16, 21). De Corinthe, le disciple repartit pour rejoindre Troas sur la rive asiatique de la Mer Egée et y attendre l'Apôtre qui se dirigeait vers Jérusalem, en conclusion de son troisième voyage missionnaire (cf. Ac 20, 4). A partir de ce moment, les sources antiques ne nous réservent plus qu'une brève référence à la biographie de Timothée, dans la Lettre aux Hébreux où on lit : "Sachez que notre frère Timothée est libéré. J'irai vous voir avec lui s'il vient assez vite" (13, 23). En conclusion, nous pouvons dire que la figure de Timothée est présentée comme celle d'un pasteur de grand relief. Selon l'Histoire ecclésiastique d'Eusèbe, écrite postérieurement, Timothée fut le premier Evêque d'Ephèse (cf. 3, 4). Plusieurs de ses reliques se trouvent depuis 1239 en Italie, dans la cathédrale de Termoli, dans le Molise, provenant de Constantinople.

    (Ce texte est celui de la catéchèse de Benoît XVI le 13 décembre 2006. On n’y trouve sans doute rien qui soit personnellement de Joseph Ratzinger, mais c’est un résumé exhaustif de tout ce que la Sainte Ecriture nous dit de Timothée.)

  • Trump pro-vie

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    Donald Trump a signé aujourd’hui, au lendemain du 44e anniversaire de l’arrêt Roe contre Wade qui avait légalisé l’avortement, un décret interdisant le financement par des fonds fédéraux d'ONG internationales qui soutiennent l'avortement. Au premier rang : la fédération internationale du Planning familial.

    De sorte que l’avortement ne sera plus une exportation américaine, comme soulignent les militants pro-vie, qui saluent cette première décision.

    Cette interdiction, dite « Politique de Mexico » (parce qu'elle avait été annoncée lors de la conférence de l'ONU sur la population tenue dans cette ville), avait été décrétée par Ronald Reagan en 1984. Elle avait été supprimée par Bill Cinton en 1993, rétablie par George W. Bush en 2001, puis de nouveau supprimée par Barak Obama en 2009.

    Donald Trump a signé ce jour deux autres décrets : l’un qui retire les Etats-Unis du Partenariat Trans-Pacifique (ce qui signe l’arrêt de mort de cet accord de libre échange négocié pendant des années par Obama), l’autre qui gèle les embauches dans tous les organismes fédéraux à l’exception des armées.

    D’autre part, rencontrant des chefs d’entreprises, Donald Trump a déclaré qu’il allait supprimer 75% des réglementations, peut-être davantage, tout en prenant soin de la protection sociale et environnementale.

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  • Bras de fer

    Le 10 janvier, l’Ordre de Malte a rappelé qu’il ne coopérerait pas avec la commission nommée par le Vatican pour enquêter sur le limogeage du grand chancelier de l’ordre, en raison de la « non-pertinence juridique de ce groupe et de ses conclusions relatives à la structure juridique de l’Ordre de Malte ». L’Ordre de Malte est souverain et toute enquête du Vatican est une ingérence illégitime.

    Le 17 janvier, le Vatican a « réaffirmé sa confiance envers les cinq membres de la commission » et a « rejeté, sur la base de la documentation en sa possession, toute tentative de discréditer les membres de ce groupe et leur travail ».

    Rappelons que quatre des cinq membres de cette commission sont des membres de l’Ordre de Malte et que trois d’entre eux sont des amis de l’ex-grand chancelier. Lequel a été viré pour avoir distribué des préservatifs à grande échelle.

    C'est une pure folie de la part de François de s'attaquer ainsi à l'Ordre de Malte. C'est non seulement juridiquement illégitime, mais en l'occurrence c'est moralement injustifiable. Et si c'est pour faire tomber le cardinal Burke ça devient proprement ridicule.

    Les anglophones trouveront des précisions ici.

  • Les anciens anglicans sont de vrais catholiques

    L’Ordinariat de la Chaire de saint Pierre, qui accueille les épiscopaliens, à savoir les anglicans américains, qui veulent rejoindre l’unité catholique, a publié une lettre pastorale dans laquelle il souligne de façon très claire que les divorcée civilement remariés ne peuvent pas recevoir la communion eucharistique aussi longtemps qu’ils vivent dans l’adultère, qui est un grave péché.

    Et la lettre précise : « Le discernement pastoral n’admet aucune exception à la loi morale, ni ne remplace la loi morale par les jugements de conscience privés. »

    Bref, voilà l’ordinariat vent debout contre les interprétations d’Amoris laetitia validées par le pape (la dernière en date étant celle des évêques de Malte, qui autorisent la communion aux divorcés civilement remariés alors que ça ne fait même pas six ans que le divorce est autorisé dans l’île…).

    A noter que l’ordinaire de l’Ordinariat de la Chaire de saint Pierre est le plus jeune évêque du monde, Mgr Steven L. Lopes, 41 ans.

    Il se trouve que les anglicans ont quitté leur communauté pour fuir le relativisme absolu qui y règne, ce n'est pas pour le retrouver dans l'Eglise catholique...

  • La joie de l’amour sans Dieu

    Propos du pape après l’Angelus, hier :

    En Extrême-Orient et dans différentes parties du monde, des millions d’hommes et de femmes se préparent à célébrer le nouvel an lunaire le 28 janvier. Que mon cordial salut parvienne à toutes leurs familles avec le souhait qu’elles deviennent toujours davantage une école à laquelle on apprend à respecter l’autre, à communiquer et à prendre soin les uns des autres de manière désintéressée. Puisse la joie de l’amour* se propager à l’intérieur des familles et s’irradier à partir d’elles dans toute la société.

    * Claire allusion à l’exhortation apostolique Amoris laetitia.