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  • Le Real Madrid apostasie

    Le Real Madrid a décidé à son tour (après le FC Barcelone) de supprimer la croix de son logo. Cela fait partie de l’accord conclu avec une société des Emirats arabes unis, Marka, sur la vente des produits dérivés dans les Emirats, en Arabie saoudite, au Qatar, au Koweït, à Bharein et Oman.

    La croix avait déjà été enlevée du logo sur la carte bleue émise avec la Banque nationale d’Abou Dhabi.

    « Nous devons être sensibles envers les autres parties du Golfe qui sont très sensibles aux produits portant la croix », a déclaré le vice-président de Marka, Khaled al-Mheiri. Comme chacun sait, les islamistes sont d'une hyper-sensibilité...

    Les chrétiens persécutés apprécieront. Les martyrs de la Reconquista aussi.

  • Hillary et François

    Cinq personnalités américaines, dont le rédacteur en chef de The Remnant et le président de l’Association des juristes catholiques américains, demandent à Donald Trump une enquête sur l’implication éventuelle du gouvernement Obama dans la renonciation de Benoît XVI et l’élection de François (notamment à partir des tweets d’Hillary Clinton).

  • Sur l’Ordre de Malte

    Riccardo Cascioli :

    Le Bureau de presse du Saint-Siège a également annoncé la nomination prochaine d'un délégué pontifical appelé à gouverner l'Ordre (confié dans l'intervalle au Grand Commandeur). En d'autres termes, l'Ordre de Malte est considéré comme «contrôlé» (commissariato) par le Saint-Siège.

    Il s'agit d'une décision sans précédent qui a provoqué une grande confusion et ne manquera pas d'avoir des répercussions internationales: l'Ordre de Malte est en effet un Etat souverain, un Etat sans territoire, qui a aussi accrédité un ambassadeur auprès du Saint-Siège. Comme l'a noté l'hebdomadaire britannique The Catholic Herald la décision du pape équivaut à une annexion pure et simple, une violation flagrante du droit international qui, en fin de compte, menace même l'indépendance du Saint-Siège. Avec un précédent de ce genre, comment pourrait-on en effet légitimement défendre le Saint-Siège, si par exemple, un jour «le gouvernement italien choisissait de voir l'indépendance de la Cité du Vatican comme une formalité anachronique»?

    Roberto de Mattei :

    Le pape savait qu'il n'avait aucun titre juridique pour intervenir dans les affaires intérieures d'un ordre souverain, et encore moins pour exiger la démission de son Grand Maître. Il savait aussi que le même Grand Maître ne pouvait pas résister à la pression morale d'une demande de démission, même illégitime.

    En agissant ainsi, le pape Bergoglio a exercé un acte d'empire ouvertement contraire à l'esprit de dialogue qui a été le leitmotiv de l'année de miséricorde. Mais, ce qui est plus grave, l'intervention est advenue pour «punir» le courant qui dans l'Ordre est plus fidèle au Magistère immuable de l'Eglise et soutenir au contraire l'aile laïque, qui voudrait transformer les Chevaliers de Malte en une ONG humanitaire, distributrice «pour le bien», de préservatifs et de produits abortifs. La prochaine victime désignée apparaît être le Cardinal patron Raymond Leo Burke, qui a la double faute d'avoir défendu l'orthodoxie catholique au sein de l'Ordre et d'être l'un des quatre cardinaux qui ont critiqué les erreurs théologiques et morales de l'Exhortation bergoglienne Amoris laetitia .

    Lors de sa rencontre avec le Grand Maître, François lui a annoncé son intention de «réformer» l'Ordre, c'est-à-dire la volonté de dénaturer son caractère religieux, même si c'est précisément au nom de l'autorité papale, qu'il veut commencer son émancipation des normes religieuses et morales. Il s'agit d'un projet de destruction de l'Ordre, qui naturellement ne pourra se produire que grâce à la reddition des Chevaliers, lesquels semblent malheureusement avoir perdu l'esprit militant qui les distingua sur les champs des croisades et dans les eaux de Rhodes, Chypre et Lépante. Mais ce faisant, le pape Bergoglio a perdu beaucoup de sa crédibilité, aux yeux non seulement des Chevaliers, mais d'un nombre croissant de fidèles, qui relèvent la contradiction entre sa façon de parler, engageante et mielleuse, et d'agir, intolérante et menaçante.

  • Saint Polycarpe

    Τήν κλῆσιν τοῖς ἔργοις σου ἐπισφραγίσας, σοφέ, ἐλαία κατάκαρπος ὤφθης ἐν οἴκῳ Θεοῦ, Πολύκαρπε ἔνδοξε∙ σύ γαρ ως Ἱεράρχης καί στερρός Ἀθλοφόρος, τρέφεις τήν Ἐκκλησίαν λογικῇ εὐκαρπίᾳ, πρεσβεύων Ἱερομάρτυς, ὑπέρ τῶν ψυχῶν ἡμῶν.

    Ayant scellé ta vocation par tes œuvres, ô sage, tu es apparu comme un olivier fécond dans la maison de Dieu, ô glorieux Polycarpe. Car toi, hiérarque, et solide vainqueur, tu nourris l’Eglise de tes fruits spirituels, intercédant, ô hiéromartyr, pour nos âmes.

    (La liturgie byzantine joue sur la signification du nom Polycarpe : qui porte beaucoup de fruit : il est un olivier katakarpos – c’est un synonyme, et il nourrit l’Eglise de sa eukarpia, sa fécondité, sa propension à donner de bons fruits. Ce tropaire est chanté par le P. Nicodème Kabarnos, prêtre de l'archidiocèse orthodoxe d'Athènes, professeur de chant byzantin.)

    Sur saint Polycarpe voir ma note de 2015.

  • Interdire le financement public de l’avortement

    Les députés américains ont adopté hier par 238 voix contre 183 une proposition de loi de Chris Smith intitulée « Pas de financement de l’avortement par le contribuable ».

    Ce texte interdit tout financement public de l’avortement. En fait, il rend permanent l’amendement Hyde qui devait être voté tous les ans. Et il supprime aussi tout financement public des programmes de l’Obamacare comportant une aide à l’avortement (en attendant la suppression prévue de l’Obamacare).

    La Maison Blanche a réagi en disant que « le gouvernement soutient » cette proposition de loi que « si elle est présentée au président telle qu’elle est formulée il la signera ». Mais il faut encore qu’elle passe au Sénat.

  • Ça s’effiloche…

    Le ministre tchèque de l’Intérieur a déclaré à la télévision de son pays :

    Nous devrions entreprendre une initiative indépendante avec la Grande-Bretagne et ne pas attendre ce que l’Europe fera. Nous ne savons pas combien de temps les pourparlers vont durer, ni même si nous les verrons aboutir. (…) J’espère que nous allons négocier de notre propre chef. Nous ne savons pas s’il y aura un accord européen final là-dessus et nous devons défendre les intérêts des citoyens tchèques.

    En voilà un qui fait semblant de ne pas comprendre ce qu’est l’Union européenne…

  • Une subvention à l’européisme

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    Voilà longtemps que je vois au milieu de la page d’accueil du site européiste Euractiv, dans un encadré « Partenaires », le logo de la Bill & Melinda Foundation. Il se voit d’autant plus qu’il est tout petit au milieu d’un grand rectangle blanc qui fait toute la largeur de la page.

    J’ai beau chercher sur le site de la Fondation quelle peut être la raison d’un financement de ce site, je ne trouve pas. La défense de l’européisme ne fait pas partie de la mission de la fondation, ni de près ni de loin.

    Sauf si cette mission consiste en fait à promouvoir le mondialisme et le politiquement correct (culture de mort comprise, bien sûr, ce qui va de pair avec l’européisme).

  • La nouvelle victime de François

    François a destitué le grand maître de l’Ordre de Malte Matthew Festing (ce qui est un putsch contre l'Ordre souverain). Un porte-parole des chevaliers a déclaré, sans autre précision : « Le pape lui a demandé sa renonciation. Il a accepté. »

    Ainsi se termine le bras de fer entre le grand maître qui avait viré le grand chancelier Boeselager coupable de distribuer des préservatifs, et François qui avait pris fait et cause pour le grand chancelier au point de nommer une commission d’enquête composée majoritairement de proches du coupable.

    La dépêche de l’agence Reuters se conclut ainsi : « Le pape François a dit qu’il voulait que l’Eglise de 1,2 milliard de membres évite les “guerres culturelles” sur l’enseignement moral et montre de la miséricorde envers ceux qui ne peuvent pas vivre selon toutes ses règles, spécialement les pauvres. »

    On attend avec intérêt les commentaires, notamment celui du cardinal Burke.

  • Conversion de saint Paul

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    Lettrine de l'introït, dans le graduel d'Albi (XIe siècle)

    L’introït est celui du dies natalis de saint Paul le 30 juin, et il exprime la certitude de l’Apôtre que Dieu, juste estimateur du mérite, lui donnera la récompense de ses travaux. Pour mieux expliquer cette pensée à Timothée, saint Paul, proche du martyre, se sert d’une gracieuse image. Ses bonnes œuvres sont comme un dépôt, qu’il confie à Dieu pour qu’il le lui garde jusqu’au jour de la parousie. L’Apôtre a toute confiance dans le Seigneur, qu’il dit bien connaître. Celui qui confie ses trésors aux coffres-forts ou les cache sous terre, s’expose au péril de se les voir ravir par les voleurs ou ronger par les vers. Dieu, au contraire, est juste et immuable, et au grand jour du jugement, le jour par excellence au dire de saint Paul, il rendra le dépôt avec la récompense méritée.

    La mélodie grégorienne qui revêt cet introït semble avoir été créée par l’artiste tout exprès pour la station dans la vaste basilique de Saint-Paul. Elle est solennelle et d’un effet incomparable.

    Bienheureux cardinal Schuster

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    Scio, cui crédidi, et certus sum, quia potens est depósitum meum servare in illum diem, justus judex.
    Dómine, probásti me et cognovísti me : tu cognovísti sessiónem meam et resurrectiónem meam. Gloria…

    Je sais en qui j’ai cru et je suis certain qu’il est assez puissant pour garder mon dépôt jusqu’à ce jour où il me jugera en juste juge.
    Seigneur, vous m’avez sondé et vous me connaissez, vous savez quand je m’assieds et quand je me lève.

    Par les moniales d’Argentan, sous la direction de dom Gajard, en 1966.
    podcast

  • Cour suprême

    Donald Trump a déclaré qu’il annoncera la semaine prochaine son choix pour remplacer le regretté Antonin Scalia à la Cour suprême :

    « Je prendrai ma décision cette semaine, nous l'annoncerons la semaine prochaine, nous avons des candidats exceptionnels et nous choisirons un juge de la Cour suprême vraiment extraordinaire. »

    Ce qui m’inquiète est que la vieille et malade Ruth Bader Ginsburg n’ait pas eu de crise cardiaque après l’élection de Trump, elle qui « se refusait à imaginer ce que ce pays deviendrait si Donald Trump était président ». Finalement elle veut voir ce qu’il deviendra avant de mourir… Mais il faudrait que Trump nomme deux juges pour que la Cour suprême devienne le suprême instrument pro-vie, pro-famille, etc.