Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 8

  • 3e dimanche de l’Avent

    Introït

    Gaudéte in Dómino semper : íterum dico, gaudéte. Modéstia vestra nota sit ómnibus homínibus : Dóminus enim prope est. Nihil sollíciti sitis : sed in omni oratióne petitiónes vestræ innotéscant apud Deum.

    Benedixísti, Dómine, terram tuam : avertísti captivitátem Jacob.

    Commentaire de dom Ludovic Baron :

    LE TEXTE

    Réjouissez-vous dans le Seigneur toujours.
    Une fois de plus je le dis, réjouissez-vous.
    Que votre modestie (au sens de modération, de douceur) soit connue de tous les hommes.
    Le Seigneur est proche, que rien ne vous trouble ;
    Mais qu'en toute chose, par la prière,
    Vos demandes soient portées devant Dieu.

    Ps. - Tu as béni, Seigneur, la terre, tu as fait cesser la captivité de Jacob. Philip. IV, 4 - Ps. LXXXIV, 2.

    Il y a là trois conseils de Saint Paul : réjouissez-vous, soyez modestes, ne vous laissez pas dominer par les soucis ; et, au milieu, une sentence de trois mots : le Seigneur est proche. Cette sentence, la ponctuation du texte la rattache à ce qui précède : Réjouissez-vous, soyez modeste, le Seigneur est proche ; la ponctuation de la mélodie, elle, la rattache à ce qui suit : le Seigneur est proche, que rien ne vous trouble. Du point de vue de l'expression c'est la ponctuation de la mélodie qu'il faut suivre, il va de soi.

    Dans le cadre liturgique, Dominus prope est prend un sens nouveau. Par le fait qu'ils sont chantés au temps de l'Avent, ces trois mots ne se rapportent pas seulement au Seigneur, qui se tient tout proche, en nous et autour de nous et qui devrait, par sa présence, et ses relations avec nous, être la raison de notre joie, de notre douceur, de notre confiance abandonnée, mais au Seigneur qui vient, qui sera là sans tarder, dans la chair, dans la grâce ou dans la gloire. Ils deviennent ainsi l'idée centrale de tout le texte et en précisent l'interprétation. Il n'est plus une suite de conseils pour toutes circonstances mais une exhortation de l'Eglise à ses membres, les pressant de réaliser dès maintenant, la joie, la mansuétude, la confiance que la venue prochaine du Sauveur mettra dans les âmes.

    LA MÉLODIE

    Elle est une invitation à se réjouir, pénétrée elle-même de joie. Cette joie n'est pas une jubilation ; elle n'a pas d'éclat non plus. Elle est comme un courant de vie qui, discrètement, passe dans les mots et les phrases, les entraînant d'un mouvement régulier mais de plus en plus pressant jusqu'au nihil solliciti sitis du sommet où elle s'épanouit en une exhortation enthousiaste à laisser tout, pour entrer bientôt dans la jubilation de la grande allégresse qu'on dit de plus en plus proche.

    Le caractère progressif de cette pression joyeuse est très marqué dans la première phrase. Bien posée par la clivis épisématique et le quilisma, avec je ne sais quoi de ferme déjà dans ce départ recueilli, elle monte vers le sommet, entraînée par le salicus, les trois rythmes ternaires qui se suivent et l'accent tonique de semper, et, jusqu'en la thésis, garde cette force de volonté qui veut s'imposer : iterum dico. Même joie persuasive et même progression dans la seconde phrase. Le mouvement par une arsis forte et bien marquée - notez le salicus et le quilisma - va vers hominibus, sortant cette fois la mélodie de l'ambiance du ré pour l'établir en fa. C'est de là qu'elle repart pour l'enthousiaste montée de prope est et l'accent de nihil, admirable d'ardeur communicative. La détente se fait tout au long de la thésis qui vient rimer avec celle de la phrase précédente et ramène, pour la fin, la discrétion du début. C'est encore la période d'attente, et la joie, si elle doit dominer un instant les soucis, ne les enlève pas. Il faut les porter, sans la perdre ; d'où le conseil de la prière. Il est donné sur un ton qui ne manque pas de chaleur, avec le pressus de omni, le beau motif ascendant de oratione, la distropha de innotéscant ; mais qui revêt aussi la modération passible d'un avis pratique.

    Le Psaume, qui est comme la réponse du peuple à l'invitation qui lui est adressée, et bien servi par la formule toute joyeuse du 1er mode.

    Par le chœur grégorien portugais Solemnis :
    podcast

    in_gaudete_in_domino.gif

  • Samedi de la deuxième semaine de l’Avent

    C’est donc le dernier jour pour les antiennes de la deuxième semaine de l’Avent, inspirées d’Isaïe, Habacuc (la troisième) et de saint Luc (la première, qui renvoie aussi à Daniel).

    Ecce in núbibus cæli Dóminus véniet cum potestáte magna, allelúia.

    Voici que dans les nuées du ciel le Seigneur viendra avec une grande puissance, alléluia.

    Urbs fortitúdinis nostræ Sion, Salvátor ponetur in ea murus et antemurale: aperíte portas, quia nobíscum Deus, allelúia.

    Notre ville forte est Sion ; le Sauveur y sera mis comme mur et avant-mur. Ouvrez les portes, parce que Dieu est avec nous, alléluia.

    Ecce, apparebit Dóminus, et non mentiétur: si moram fécerit, exspécta eum, quia véniet, et non tardabit, allelúia.

    Voici que paraîtra le Seigneur et il ne trompera pas ; s’il met un délai, attends le, car il viendra et il ne tardera pas, alléluia. 

    Ecce, Dóminus noster cum virtúte véniet, et illuminabit óculos servórum suórum, allelúia.

    Voici que notre Seigneur viendra avec puissance et illuminera les yeux de ses serviteurs, alléluia.

  • Réfugiés “mineurs”

    Les experts de la médecine légale du Danemark ont été chargés d’enquêter sur l’âge des demandeurs d’asile arrivés sans parents et se disant mineurs.

    Ils ont examiné jusqu’ici 800 de ces mineurs, et ils concluent que près de 600 d’entre eux (près des trois quarts) ont plus de 18 ans.

    Eva Singer, responsable des questions d’asile au Conseil danois pour les réfugiés, affirme qu’ils n’ont pas cherché à frauder pour obtenir les avantages réservés aux mineurs : « Beaucoup de ces jeunes, dit-elle, ne connaissent pas exactement leur âge, parce que ce n’est pas quelque chose qui est inscrit dans leur pays d’origine de la même façon qu’au Danemark. » Sic…

  • Chut…

    Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, le président du Parlement européen, Martin Schulz, et le président de l’Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, sont aujourd’hui à Maastricht, 25 ans jour pour jour après le sommet qui avait finalisé le traité de Maastricht.

    Pour célébrer cet anniversaire de la fondation de l’Union européenne, de la citoyenneté européenne et de la monnaie unique.

    Mais sans rien de spectaculaire, et même en toute discrétion, vu le changement de climat européen et la montée continue de la température eurosceptique…

  • Geert Wilders

    Geert Wilders a été reconnu coupable d’insulte et d’incitation à la discrimination pour ses propos sur les Marocains, mais a été dispensé de peine. Et il a été relaxé du motif d’incitation à la haine.

    Quelques minutes à peine après le prononcé du verdict, les avocats de Geert Wilders ont annoncé qu’il faisait appel.

    Lui-même a twitté : « Trois juges qui haïssent le parti de la liberté déclarent que les Marocains sont une race et me disent coupable, moi et la moitié des Pays-Bas. Folie. »

    Juste avant l’audience il avait twitté : « Quel que soit le verdict, je continuerai de dire la vérité sur le problème marocain, et aucun juge, politicien ou terroriste ne m’arrêtera. »

  • “L’islam c’est aussi notre histoire”

    « L’exposition itinérante "Islam, c’est aussi notre histoire!" raconte l’histoire de la longue relation entre l’Europe et la civilisation musulmane sur le sol européen. Les preuves historiques de l’exposition – la réalité d’une présence musulmane ancienne en Europe et l’interaction complexe de deux civilisations qui se sont combattues, mais qui se sont également interpénétrées – sous-tendent un effort éducatif et politique: aider les musulmans européens et non musulmans Afin de mieux saisir leurs racines culturelles communes et de cultiver leur citoyenneté partagée. »

    CzAv2cqWIAAqUF8.jpg

    Cette exposition de propagande de l’UE n’évite aucune imposture, de « l’héritage abrahamique » (« les civilisations européenne et musulmane sont bien issues d’un tronc spirituel et intellectuel commun ») à l’âge d’or d’Al Andalus, en passant par « l’héritage arabe, légué par l’Europe médiévale » et « l’héritage ottoman ».

    L’Union européenne a déboursé la modique somme de 2,5 millions d’euros – sic – pour cet assemblage de panneaux réalisé par Tempora.

    On apprend en même temps que cinq pays seulement sont « partenaires ». Dont la France, bien entendu. Et deux pays (sur cinq) qui ne font pas partie de l’UE : la Bosnie-Herzégovine, et la… Turquie. En effet il y a un siècle la Bosnie faisait encore partie de l’empire ottoman… Mais cela s’appelle invasion et occupation, et non « respiration géographique alternant des phases d’expansion et de recul » (sic), et n’a pas à être célébré, encore moins en « partenariat » avec une Turquie qui colonise de nouveau les Balkans – et pas seulement…

    Enregistrer

  • Verbum supernum prodiens

    Verbum supérnum pródiens
    A Patre olim éxiens,
    Qui natus orbi súbvenis
    Cursu declívi témporis,

    Verbe du Tout-Puissant né dans le sein du Père,
    Éternel et Dieu comme lui,
    Qui, pour tirer enfin l'homme de sa misère
    Viens naître homme aujourd'hui,

    Illúmina nunc péctora
    Tuóque amóre cóncrema;
    Audíto ut praecónio
    Sint pulsa tandem lúbrica.

    Fais que ta vérité dans nos armes rayonne,
    Et que ton feu brûlant nos cœurs,
    La voix de ton héraut qui dans les déserts tonne
    Guérisse nos langueurs.

    Judéxque cum post áderis
    Rimári facta péctoris,
    Reddens vicem pro ábditis
    Justísque regnum pro bonis.

    Et, lorsque découvrant les vertus ou le vice
    Jusqu'au fond du cœur des humains,
    Tu rendras en vrai juge aux méchants le supplice
    Et la couronne aux saints.

    Non demum arctémur malis
    pro qualitáte críminis,
    sed cum béatis cómpotes
    simus perénnes cǽlites.

    Ne lance pas sur nous l'effroyable anathème,
    Mais joins-nous à lui par ta bonté
    À ceux dont l'œil doit voir de ton palais suprême
    L'immortelle beauté.

    Laus, honor, virtus, gloria,
    Deo Patri et Fílio
    Sancto simul Paráclito,
    In sæculórum sǽcula. Amen.

    Gloire au Père éternel, au Fils, notre espérance,
    À l'Esprit, notre heureuse paix.
    Qu'ils règnent en ce jour qui jamais ne commence
    Et ne finit jamais.

    Hymne des matines au temps de l'Avent, traduction de Louis-Isaac Lemaistre de Sacy (Heures de Port-Royal).

    A défaut de chant, voici des cloches :
    podcast

    Et la harpe celtique de Kim Robertson :
    podcast

    export.jpg

    Bréviaire de Paris, XIIIe siècle

  • Hellfest

    15350609_10153997082997536_3935254641285636144_n.jpg

    L’enfer n’est pas à la fête, le 8 décembre…

  • Dhimmitude

    La Fondation de l’islam de France a tenu son premier conseil d’administration, à l’Assemblée nationale (sic, mais c'est normal pour la religion d'Etat), autour de son président Jean-Pierre Chevènement.

    Parmi les « membres qualifiés », l’inévitable et omniprésent Kamel Kabtane, la caution libérale Tahar Ben Jelloun, le président du CFCM (membre de droit).

    Parmi les membres fondateurs, la SNCF, Aéroports de Paris, la SNI (« premier bailleur de France »).

    Le million d’euros donné par Serge Dassault à la Fondation des œuvres de l’islam a été transféré à la nouvelle Fondation, vu que la première n’a jamais fonctionné. C’est ce qu’on souhaite à la nouvelle.

  • Trump

    On n’a vraiment pas fini de s’amuser… Selon les indiscrétions rapportées hier par les médias américains, Donald Trump a décidé de nommer Scott Pruitt à la direction de l’Agence de protection de l’environnement.

    Scott Pruitt est ministre de la Justice de l’Oklahoma. Et s’il est connu dans tout le pays, c’est en tant qu’adversaire résolu de… l’Agence de protection de l’environnement. C’est lui qui mène la fronde des 28 Etats qui ont entamé une action en justice contre les réglementations de l'Agence pour réduire les émissions de « gaz à effet de serre » des centrales électriques au charbon.

    Et naturellement il ne croit pas une seconde aux théories du changement climatique anthropique.