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  • Encore un jour noir

    Le délit d’entrave numérique à l’avortement, permettant de supprimer les sites internet qui ne célèbrent pas le droit fondamental de tuer les enfants avant la naissance, a été adopté en première lecture, sans surprise, dans un hémicycle quasiment vide, à main levée.

    Il s’agit d’une « extension » du délit d’entrave à avortement, qui figurera donc dans le même article du code de santé publique, le même alinéa, celui où il est précisé que ce délit est passible de deux ans de prison et 30 000 euros d’amende…

    L’amendement visant à supprimer l’article unique de la loi a été rejeté par 35 voix contre 15. Car il y a encore 15 députés (sur 577 : 2,6%) qui osent se dresser contre la dictature de la culture de mort…

    On remarquera aussi que « la rapporteure » (sic), Catherine Coutelle, a pu se payer le luxe de rappeler :

    En décembre 1994, le président de la Conférence des Évêques, Mgr Duval, désapprouvait les commandos anti-IVG. En 1993, l’Assemblée nationale avait adopté, dans un relatif consensus, la loi Neiertz, instaurant le délit d’entrave à l’IVG. Le 21 décembre de la même année, le tribunal correctionnel de Bordeaux prononçait des peines d’emprisonnement contre les membres d’un commando anti-IVG.

    Désormais on pourra mettre en prison ceux qui mettent sur internet un témoignage de femme ayant mal vécu son « IVG ». Car, a souligné « la rapporteure », c’est la même entrave que de s’enchaîner à la porte d’un avortoir, et c’est donc la même sanction.

    On remarquera enfin que le texte prend soin de préciser :

    « par tout moyen de communication au public, y compris en diffusant ou en transmettant par voie électronique ou en ligne »

    Donc tous les médias sont concernés, même si dans un premier temps on va s’en prendre aux sites internet.

  • Macron géographe

    Dans le livre signé par Emmanuel Macron, on apprend que Villeurbanne est dans la région lilloise.

    Voilà ce que c’est de publier un livre sans même lire ce que les nègres – choisis pour leur infaillible compétence technocratique - ont écrit…

  • Racisme universitaire

    « Paroles non-blanches » à l'université Paris 8 Vincennes.

    Le racisme c’est mal. Etre « racisé.e.s », c’est bien.

    On notera l'évolution libérale de ces gugusses : cette fois c'est "ouvert à tou.te.s", même si les organisateurs restent "en non-mixité".

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  • Singerie laïque

    L'Assemblée nationale a adopté hier en première lecture une proposition de loi sur l’organisation de « funérailles républicaines », comme il y a déjà les baptêmes républicains et le… mariage civil.

    En fait la loi prévoit déjà la possibilité de ces funérailles, mais les communes n’étaient pas obligées de les organiser, et en conséquence beaucoup de familles étaient « contraintes d'accepter des obsèques religieuses », comme dit le rapporteur du texte Hervé Féron.

    Comme quoi même les laïcistes athées ont besoin de rites, et même spécifiquement d’un rite pour la mort…

    *

    A propos d’Hervé Féron. Il est député socialiste de Meurthe-et-Moselle. Adversaire de l’identité chrétienne de la France, il est en revanche un ardent défenseur de l’identité… sahraoui. Il a même réalisé un documentaire sur le Sahara occidental, “Un mur dans le désert”, pour « montrer que la culture et la transmission de la culture et des traditions peuvent permettre de préserver une identité et que c’est là un outil de résistance. Car conserver son identité permet aussi de continuer à revendiquer une appartenance à un territoire ». Un documentaire (diffusé 12 fois par la Chaîne parlementaire) où il ne craint pas de prétendre que la culture sahraouie remonte aux peintures rupestres d’il y a 4000 ans…

    Puis il a tiré un livre de ce film, édité par l’association Kaïros de Nancy (qui a notamment publié les deux tomes de “La Maçonnerie en Lorraine”, ouvrage exaltant le « combat pour la République » et ses principes aujourd’hui menacés…) Les bénéfices de la vente du livre sont versés au Croissant Rouge sahraoui…

  • La dérive de l’AED

    A la demande de l’organisme catholique Aide à l’Eglise en détresse, un certain nombre de bâtiments publics ont été éclairés en rouge – rouge sang – le 23 novembre dernier au Royaume-Uni pour marquer la sortie d’un rapport sur les persécutions religieuses dans le monde.

    Un « mercredi rouge » qui ne faisait aucune distinction entre les religions, semble-t-il toutes persécutées…

    Et l’auteur du rapport de souligner : « Il y a quelque ironie à ce que la religion, qui est supposée concerner la paix, soit mal interprétée comme ayant à voir avec la violence. »

    Voilà encore un personnage, encore un responsable catholique, qui connaît tellement bien l’islam qu’il peut garantir que cette religion n’a rien à voir avec la violence, même si le Coran martèle le contraire…

  • Haro sur Mgr Aillet

    Le quotidien Sud Ouest publie un article sur la fronde de quelque 60 prêtres du diocèse de Bayonne contre leur évêque Mgr Aillet.

    Sans doute la fronde a-t-elle fait long feu, et c’est pourquoi le quotidien en remet une couche, en publiant le résumé et des citations du compte-rendu de l’entretien de Mgr Aillet avec ces prêtres, compte rendu que « Sud Ouest s’est procuré » : on sait ce que cela veut dire.

    L’affaire n’est pas nouvelle, en effet, puisque c’est au mois de mai que le libelle contre l’évêque a été envoyé au président de la conférence épiscopale et au nonce apostolique.

    Le seul écho en a été l’invitation de l’évêque aux prêtres de venir en parler avec lui… Entretien qui a eu lieu le 27 septembre.

    Le « compte rendu » n’est en fait rien d’autre que la liste des doléances : en bref, Mgr Aillet est un autocrate intégriste d’extrême droite qui est même – on ose à peine l’écrire – contre l’avortement et pour la Manif pour tous…

    Ce que nous rappelle cet article (sans le dire) c’est que l’acte d’accusation est, via le nonce apostolique, sur le bureau du pape (sauf si le nonce l’a mis à la poubelle) et que, comme pour les autres évêques d’esprit traditionnel, François n’attend que l’occasion, la faille, le petit scandale vrai ou inventé, qui lui permettra de destituer Mgr Aillet, comme il a destituté Mgr Livieres, Mgr Oliveri ou Mgr Tebartz-van Elst et détruit les Franciscains de l’Immaculée.

  • Le “changement de paradigme”

    Le site Benoît et moi a traduit un important article (important quant au fond, pas quant à la longueur qui est très raisonnable compte tenu du sujet) sur la signification exacte de l’expression « changement de paradigme », refrain du pape parce que c’est un refrain du cardinal Kasper.

    Phrase clef : « Amoris laetitia ne change pas un iota de la doctrine de l'Église; mais elle change tout. » Le « discernement » remplace la doctrine, et ce nouveau « discernement » (outil de la nouvelle « miséricorde ») est dans le domaine moral ce qu’est le « libre examen » des protestants pour la Sainte Ecriture.

    Voilà où nous en sommes.

  • Vox clara ecce intonat

    Hymne des laudes de l’Avent, avec la traduction de Lemaitre de Sacy (dans les Heures de Port-Royal). En 2009 j’avais publié la traduction de Pierre Corneille.

    La voici chantée par les moniales d’Argentan :
    podcast

    Vox clara ecce intonat,
    obscura quaeque increpat:
    procul fugentur somnia;
    ab æthre Christus promicat.

    Mens jam resurgat torpida
    quae sorde exstat saucia;
    sidus refulget jam novum,
    ut tollat omne noxium.

    E sursum Agnus mittitur
    laxare gratis debitum;
    omnes pro indulgentia
    vocem demus cum lacrimis.

    Secundo ut cum fulserit
    mundumque horror cinxerit,
    non pro reatu puniat,
    sed nos pius tunc protegat.

    Laus, honor, virtus, gloria,
    Deo, Patri, et Filio,
    Sancto simul Paraclito,
    in sempiterna sæcula. Amen

    Une éclatante voix résonne à notre oreille,
    Un vif rayon frappe nos yeux.
    Quittons l'ombre et la nuit, que tout homme s'éveille,
    Jésus descend des cieux.

    Qu'enfin l'âme abattue en sa langueur funeste
    Espère après tant de travaux
    Un nouvel astre brille, et sa flamme céleste
    Doit guérir tous nos maux.

    L'Agneau vient faire un don pour sauver les coupables
    Que nul homme n'a mérité :
    Allons, fondant en pleurs par nos cris lamentables
    Implorer sa bonté.

    Afin qu’étant armé des traits de sa colère
    Au grand et redoutable jour,
    Oubliant qu’il est juge, il nous montre en vrai père
    Des entrailles d’amour.

    Gloire au Père éternel, au Fils notre espérance,
    A l’Esprit notre heureuse paix,
    Qu’ils règnent en ce jour qui jamais ne commence,
    Et ne finit jamais. Ainsi soit-il.