Geert Wilders a annoncé qu’il ne se présentera pas à son procès pour « incitation à la haine raciale », qui doit s’ouvrir lundi prochain.
Ce procès fait suite à… 4.600 plaintes déposées contre lui pour des propos prononcés en mars 2014. Il avait demandé à ses sympathisants lors d’un meeting pour les municipales de La Haye s’ils voulaient plus ou moins de Marocains dans leur ville et dans le pays. Ils avaient évidemment répondu : Moins. Wilders avait embrayé : « Nous allons nous en charger. »
Le président du parti de la liberté déclare :
« C’est une parodie de justice que j’aie à comparaître parce que j’ai parlé de moins de Marocains. Des millions de citoyens néerlandais – 43% de la population – veulent moins de Marocains. Non pas parce qu’ils méprisent tous les Marocains ou veulent que tous les Marocains quittent le pays, mais parce qu’ils en ont assez des nuisances et de la terreur que causent certains Marocains. Si parler de cela est répréhensible, alors les Pays-Bas ne sont plus un pays libre mais une dictature. »
Geert Wilders risque théoriquement une peine de prison ou une assez forte amende. Mais en 2011 il avait été relaxé alors qu’il était poursuivi pour avoir comparé le Coran à Mein Kampf et avoir appelé les musulmans à se conformer à la culture dominante aux Pays-Bas ou à s’en aller.