Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

L’ignoble

3b4997827ccae3245f0f6a706700eb5b.jpg

Ruth Bader Ginsburg, juge à la Cour suprême des Etats-Unis, et donc soumise au devoir de réserve sur le plan politique, s'est livrée à une tirade contre Donald Trump sur CNN en le traitant d’« imposteur ».

Le prochain président des Etats-Unis devra nommer un juge à la Cour suprême pour remplacer l’excellent juge catholique pro-vie Antonin Scalia récemment décédé. Et Donald Trump a dit qu’il fallait quelqu’un comme Scalia. Ruth Bader Ginsburg déclare au New York Times :

Je me refuse à imaginer ce que l'on deviendrait - ce que ce pays deviendrait - si Donald Trump était président. Pour le pays, cela pourrait être l'affaire de quatre ans. Pour la Cour, cela pourrait... je ne veux même pas l'envisager.

« Le juge Ginsburg de la Cour suprême nous a plongés dans l'embarras avec ses déclarations stupides à mon sujet. Elle a perdu la tête. Qu'elle démissionne ! », a réagi Donald Trump.

Même chez les adversaires de Trump, la sortie de Ruth Bader Ginsburg ne passe pas. Car ce n’est pas ce qu’on attend d’un juge à la Cour suprême.

Mais Ruth Bader Ginsburg n’est pas un juge. C’est une militante acharnée de l’avortement et des "droits" LGBT. Et à 83 ans elle continue son travail infernal au service de la culture de mort et de la subversion. Au point d’interférer dans la campagne électorale en violant la déontologie de l’institution suprême des Etats-Unis.

Addendum

Désavouée même par la gauche, Ruth Bader Ginsburg a publié cet après-midi un communiqué où elle déclare :

A la réflexion, mes récentes remarques en réponse à des questions de la presse étaient malavisées, et je regrette de les avoir faites. Les juges doivent éviter de faire des commentaires sur les candidats aux postes de la fonction publique. A l’avenir je serai plus circonspecte.

On remarque qu’elle ne regrette pas ce qu’elle a dit, mais de l’avoir dit. Malavisé, c’est « mal à propos et sans y prendre garde ». Elle ne retire donc rien de ses insultes, elle avoue seulement, face au tollé, que ce n’était pas son rôle de les dire. Quant à l’avenir, on n’espère pas franchement qu’elle en ait un, circonspect ou non, mais que Donald Trump soit élu et ait d’emblée deux juges à nommer à la Cour suprême.

Commentaires

  • Elle porte la haine sur son visage, pas étonnant si elle fait partie de la Secte, ce qui ne semble pas être le cas de Donald Trump (ceci expliquant peut-être la haine à son égard comme en France avec le F.N.) !
    Actuellement, en tous les pays, tous ceux qui outrepassent leurs pouvoirs ne sont pas sanctionnés comme le serait le pauvre monsieur Toutlemonde !
    Ce qui est réconfortant c'est que : "tous pouvoirs venant de Dieu" il faudra qu'ils en répondent auprès du Juge suprême !

  • Ruth la belle gueule !!!

    Bon, désolé, rien à voir, mais une question à Daoudal: dites, très cher, vous n'auriez pas viré tout un post, par hasard ? Celui sur les 45 gugusses qui critiquaient "Buonasera" publiquement mais néanmoins anonymement ? Je le trouve plus...

  • Je l'ai enlevé parce que j'avais réagi à l'anonymat des auteurs sans avoir compris ce que voulait dire "publiquement anonyme". En fait le texte est bien signé mais ils ne veulent pas que leurs noms soient divulgués avant que les destinataires en prennent connaissance. Si les autorités ont les noms, ma réaction n'a plus de sens et surtout devient injuste.

  • Merci cher Yves !

  • La conséquence pratique, c'est qu'elle devrait (en principe) se récuser pour toutes les affaires portées devant la Cour Suprême concernant Trump ou l'élection présidentielle. Par exemple dans l'hypothèse (tout à fait possible avec ce système électoral stupide) où se reposerait une affaire "Bush v. Gore" en 2000, quand la Cour Suprême avait décidé que Bush avait gagné en Floride et était donc Président des Etats-Unis...

  • "militante acharnée" et juive

  • A 83 ans on a le droit de jeter un regard sur sa vie passée. Dans la journée c'est peu propice à l'introspection mais au coeur d'une profonde nuit, quand le sommeil est réticent , il y a des questions , lancinantes , insistantes . Pourquoi ? Après ?
    Saint Paul pourrait peut-être , lui qui fût jeté à bas de son cheval par la lumière aveuglante de la Vérité , secouer cette pauvre vieille et lui ouvrir les yeux pour un pardon demandé avant qu'il ne soit trop tard.
    Après , ce sera comme celui qui en enfer suppliait Lazare de lui faire l'aumône d'une goutte d'eau sur ses lèvres asséchées.

  • se rend-elle compte qu'à son âge elle est plus proche de l'éternité que d'un avenir qui lui ferait tellement peur ?
    on peut peut-être mettre son éclat sur le compte de la sénilité, mais je ne crois pas que la constitution américaine prévoie une mesure de destitution pour les membres de la Cour Suprème
    encore un amendement à imaginer

Les commentaires sont fermés.