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Fantastic !

Que pensez-vous du Brexit ? « Je pense que ça va être génial. Je pense que c’est fantastique : les Britanniques reprennent le contrôle de leur pays. » Telle a été la réponse de Donald Trump sortant d’un hélicoptère pour inaugurer son golf international en Ecosse.

Donc près de 52% des votants ont dit non à l’UE, et la participation a été de 72%.

J’avoue que je n’y croyais plus, et je n’ai pas honte, puisque même Nigel Farage n’y croyait plus non plus.

Les fabricants du monstre européen avaient inséré dans le traité de Lisbonne un article 50 sur la possibilité de quitter l’UE, parce qu’on leur avait dit que ce n’était pas démocratique qu’on soit obligé de rester dans l’UE, mais ils étaient absolument persuadés que personne n’envisagerait jamais de recourir à cet article…

Il est amusant de voir toutes ces personnalités qui continuent d’annoncer l’apocalypse comme si la campagne continuait… Et les bourses chutent, mais c’est totalement artificiel. Les chefs d’entreprises interrogés par Les Echos ne sont nullement inquiets, et le PDG d’EDF affirme que le Brexit n’aura aucun impact sur la stratégie de l’entreprise ou de sa filiale britannique : « Notre stratégie d'entreprise n'est pas liée à l'appartenance politique de la Grande-Bretagne à l'Union européenne, donc nous n'avons pas de raison de changer cette politique. »

Le vote britannique est évidemment un choc majeur dans l’histoire de la « construction » européenne. On peut dire qu’une nouvelle page s’ouvre. Pour la première fois, alors qu’elle ne cessait de s’agrandir, l’UE rétrécit, et en perdant un de ses trois plus grands pays. Et comme bien évidemment le Royaume-Uni ne va pas sombrer mais va continuer à prospérer (comme la Suisse ou la Norvège), les pressions « populistes » vont être de plus en plus fortes pour que de semblables référendums aient lieu ailleurs. D’abord sans doute aux Pays-Bas, où le parti de Geert Wilders est aujourd’hui en tête des sondages, et au Danemark, qui n’est que nominalement membre de l’UE, puis en Finlande, puis… en France.

Commentaires

  • ne sera-ce pas aussi la fin du Royaume Uni ?
    l'Ecosse et l'Irlande du Nord n'ont pas voté comme l'Angleterre et le Pays de Galles
    l'Ecosse devrait reprendre son indépendance : son gouvernement l'a annoncé
    il est moins vraisemblable que quelque chose change en Irlande du Nord, le poids du sectarisme protestant étant ce qu'il est

  • L'Ecosse n'a pas voulu être indépendante. Tant pis pour elle.

  • L'espoir fait vivre! En attendant la livre immédiatement va se ramasser face à l'euro et cela se traduira par une baisse de pouvoir d'achat pour les intéressés. Mais bon, à part ça....

  • Baisse de pouvoir d'achat ? où ça ? vaste blague ...

  • Même s'il est bon de constater que l'on peut sortir (enfin) du magma de cette construction artificielle de l'Europe, il reste que la part de financement de l'Angleterre va devoir être redistribuée sur les autres pays.
    Cela dit, d'autres peuples vont peut-être revendiquer un référendum, que vont en penser tous les militants du Nouvel Ordre Mondial qui pensaient avoir noyauté les libertés des peuples ?

  • Enfin une BONNE NOUVELLE ! Quelle joie ! Militons maintenant, de toute notre énergie pour le FREXIT, ! THEY DID IT ! Nous aussi, nous pouvons le faire ! UNION DES DROITES de toute urgence.

  • De toutes le façons les anglOis baient un pied dedans et un pied dehors ....... Ils avaient heureusement conservés leur monnaie, signe manifeste de souveraineté si il en fallait.
    Qu'en au reste attendons la suite ..... et le TAFAT Américain qui s'imposera certainement pas ce côté là de la manche ............ Et puis ils ont raisons de fuir l'invasion " Ottomane " de l'Europe continentale, qui va déferlée avec la crise majeure financière, judicieusement, déclenchée dès septembre / octobre prochain.......

  • Sacrés British!
    Pour un peu, ils vont nous passer au catholicisme, Elisabeth II en tête!

  • Très bonne nouvelle. Que coup porté contre le prétendu sens de l'histoire ! Quel coup porté aux niaiseries du fédéralisme européen ! Quel coup porté à la déferlante de propagande que les Britanniques ont dû subir !

    Mais les Anglais ont le sens de la liberté et de l'identité, honneur à eux ! C'est la victoire du pays réel anglais contre les villes islamo-bobo comme Londres !

    Le seul point négatif est que les Anglais bloquaient l'accélération de la fédéralisation ; sans eux, l'Allemagne folle de Merkel va faire la loi... Mais bon, ils vont avoir du mal si la résistance des peuples s'amplifie.

  • Votre synthèse semble pertinente. Merci.

  • Jusqu'au 23 juin 2016, même jusqu'à la nuit du 23 au 24 juin 2016, nous savions où nous allions.
    "There is no alternative" (TINA) : il n'y a pas d'autre voie. L'Union européenne, monstre créée dans un seul but, détruire l'Europe, détruire tous les peuples européens pour servir Mammon (car il n'y a pas d'autre dieu que Mammon et le Grand Marché est son prophète) allait engloutir les uns après les autres tous les peuples européens, les digérer et les réduire à néant.
    Au moment où l'aube se levait sur Londres, le rideau du Temple s'est déchiré et tout est changé. L'unique argument des partisans de l'Union européenne était que l'Union européenne était inéluctable, que toute résistance était inutile et que toute sortie de l'Union européenne conduirait à la fin du monde. La fausseté de cet argument unique est désormais démontrée.
    On peut sortir de la prison de l'UE. Et ce n'est pas la fin du monde. Déjà, comme vous l'écrivez, les représentants de l'économie réelle annoncent que évidemment le Brexit ne change absolument rien pour eux. Les grandes entreprises de l'UE font évidemment des investissements massifs dans les Etats en-dehors de l'UE (Etats-Unis, Chine, Japon, Suisse, etc) et vice-versa.
    Certes, l'économie virtuelle (la finance) panique et les bourses s'effondrent. Mais, fait extraordinaire, alors que Milan et Madrid tombent de 12%, la France de 8% (alors même que même la propagande de l'UE reconnaissait que la France ferait partie des pays les moins touchés par le "cataclysme" en cas de Brexit), la Bourse de Londres est... la moins affectée de toutes, en ne perdant que 3% (après un progrès très fort dans les jours précédents puisque les infaillibles marchés avaient prévu que le Remain l'emporterait, autrement dit la Bourse de Londres doit revenir à peu près à non niveau de lundi). Les financiers de la City ont déjà compris que le Brexit, hormis quelques incertitudes à court terme, n'aura aucune conséquence négative pour eux et qu'ils pourront tous aussi bien jouer au casino financier "out" qu'ils le faisaient "in" (puisque l'une des quatre "grandes libertés" de l'UE consiste dans la libre circulation des capitaux qui bénéficient aux capitaux du monde entier qu'ils soient d'origine communautaire ou non). Les financiers continentaux, moins doués que leurs compères londoniens continuent juste de croire un temps à leur propre mensonge.
    Il renverse les puissants de leur trône, Il renvoie les riches les mains vides, Il élève les humbles : Attali (qui répétait il y a quelques jours le Credo de l'UE : l'UE est irréversible), BHL (auteur d'un tweet hilarant de célébration vers 2h du matin le 24 juin, juste avant que les premiers résultats indiquent la victoire de la liberté), Schultz, Juncker, Quatremer, tous les sicaires de l'UE-Mammon sont à terre, balayés par le vote des ouvriers, des employés, des petits patrons d'Angleterre du Nord et du Pays de Galles.
    A présent, tout est possible, le pire comme le meilleur. Impossible de savoir ce qui va se passer, l'effondrement de l'UE et le salut de l'Europe, comme la fuite en avant et la poursuite de la destruction de l'Europe par l'UE.
    Pour la première fois depuis des décennies, il est impossible de savoir ce qui va se passer.
    Tout est possible.

  • Il y a une pétition sur le Salon Beige et une à Nouvelles de France pour demander un référendum en France : à signer très vite car hollande est déjà en communication avec la folle teutonne pour empêcher les autres pays de SORTIR. Ils sont capables de tout, y compris de modifier l'article 50.

  • Il vaut mieux ne plus y croire et avoir une bonne surprise que de vendre la peau de l'ours et après être déçu. L'avenir risque d'être riche en rebondissements et d'être passionnant.

    On verra concrètement comment se passe la sortie d'un pays de l'UE par l'article 50.

  • :Corrigendum: le Danemark est membre. (La Norvège, non.)

  • Pas de précipitation. Ils ne sont pas encore sortis!
    On entend par ci par là certains dirent que 52 % ce n'est pas suffisant pour provoquer un tel changement. Des pétitions circuleraient pour un nouveau référendum avec 60% de minimum.
    Un coup à la Sarko se met en place.

  • ...certains dire que...
    Ce soir en relisant...

  • @Y. Daoudal
    On parle beaucoup de l'article 50. Mais en réalité, est-il bien important? En effet, s'il n'existait pas, est-ce que ça empêcherait un pays d'organiser un referendum sur sa sortie de l'UE? Tout traité international ne peut-il pas être dénoncé par un Etat qui l'a antérieurement signé? Merci pour votre éclairage.

  • @ Y. : un traité c'est un contrat. En droit (français) des contrats, le principe de base est que les conventions légalement formées tiennent lieu de loi à ceux qui les ont faites (art 1134 du code civil de mémoire). De même en droit international, il y a toujours une clause qui prévoit dans quelle condition le contrat est rompu, c'est précisément ce que prévoit l'article 50.

  • Merci fd, mais ce n'était pas exactement ma question : on dit toujours "c'est grâce à l'art 50 que les Britanniques peuvent quitter l'UE". Je demandais si c'était vraiment "grâce à": car s'il n'y avait rein eu, qu'est-ce que ç'aurait changé?

  • Je ne connais à peu près rien au droit international. Je me souviens seulement qu'une critique récurrente de l'UE était que c'était une prison puisque le traité ne prévoyait pas qu'un Etat puisse la quitter. Et que c'est pour cela qu'on a finalement ajouté cet article, en se disant que toute façon personne ne s'en servirait puisque la construction européenne est inéluctable et irréversible (ce qui était la justification de l'absence d'un tel article).

  • de toute façon, contrat ou pas, l'histoire nous enseigne que les traités sont faits pour être rompus même si on les enjolive pour masquer cette triste réalité

  • pardon : à Eric...

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