Louis Sébastien Le Nain de Tillemont, Mémoires pour servir à l'histoire ecclésiastique des six premiers siècles, tome 3, seconde édition, 1701
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Juste en passant…
Connaissez-vous André Soulier ? Il a été une haute personnalité de la politique lyonnaise entre 1977 et 2001. Et il est un avocat réputé depuis 1969.
C’est lui que le cardinal Barbarin a choisi pour le défendre dans le cadre de la plainte déposée par des personnes qui l'accusent d'avoir couvert des abus sexuels sur mineurs.
On sait que Lyon est une capitale maçonnique.
On pouvait lire dans un article de l’Express sur le sujet, en juin 2000 :
Le Grand Orient compte aussi quelques élus de la majorité municipale, comme l'avocat André Soulier. S'il n'est pas le plus assidu des frères, l'adjoint de Raymond Barre à la mairie est assurément l'un des doyens de la maçonnerie lyonnaise. Il a été initié voilà quarante-trois ans dans la loge Union et Liberté.
Le cardinal Barbarin se fait défendre par un membre d'une loge dont le but est la destruction de l'Eglise catholique...
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La messe à Quimper
On me signale, en commentaire de ma note sur l’arrivée dans le diocèse de Quimper de l’abbé Loïc Courtois, que ce prêtre de la Fraternité Saint Pierre (ordonné en 2012, à Bordeaux depuis 2014) célébrera la messe selon la forme extraordinaire tous les dimanches à partir du 11 septembre en l’église Saint-Mathieu à Quimper (c’est l’église de ma confirmation…).
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L’Inde va mettre fin à l’industrie de la GPA
Le gouvernement indien a présenté hier un projet de loi qui va réglementer la pratique des mères porteuses. Il est significatif que le projet de loi soit présenté par le ministre… des Affaires étrangères. L’Inde est devenue la destination privilégiée des couples et des homosexuels des pays riches qui veulent qu’une femme leur fabrique un enfant. Cela coûte trois fois moins cher en Inde.
Malgré les bénéfices : 5 milliards de dollars par an générés par plus de 500 cliniques, le gouvernement indien a décidé de mettre fin à cette exploitation des femmes les plus pauvres.
Quand la loi aura été votée, seuls les couples indiens mariés depuis au moins 5 ans pourront avoir recours à la gestation pour autrui, uniquement avec une femme faisant partie de la famille, et gratuitement.
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Saint Louis
Les trois collectes de la messe, commentées par le bienheureux cardinal Schuster.
Deus, qui beátum Ludovícum Confessórem tuum de terréno regno ad cæléstis regni glóriam transtulísti : eius, quǽsumus, méritis et intercessióne ; Regis regum Iesu Christi, Fílii tui, fácias nos esse consórtes : Qui tecum vivit et regnat.
« Seigneur, qui avez fait passer du trône terrestre au trône céleste le bienheureux roi Louis ; par ses mérites et son intercession faites que nous aussi méritions d’avoir part à l’héritage du Christ Jésus, Roi des rois ». Aujourd’hui l’Église, dans cette première collecte, rappelle les fidèles au sens de cette dignité royale que, par notre incorporation au Christ Roi et Prêtre, nous avons obtenue dans le sacrement du Baptême. Si les chrétiens appartiennent tous à cette dynastie sacrée instituée par le Christ, — regale sacerdotium — il convient qu’ils sachent se dominer et tiennent leurs passions assujetties. On attribue à saint Colomban une belle parole qui se rapporte à cette liberté royale que doit garder intacte le chrétien. A un roi tyran, ce saint abbé dit un jour : si aufers libertatem, aufers dignitatem [si tu enlèves la liberté, tu enlève la dignité].
Præsta, quǽsumus, omnípotens Deus : ut, sicut beátus Ludovícus Conféssor tuus, spretis mundi oblectaméntis, soli Regi Christo placére stúduit ; ita eius orátio nos tibi reddat accéptos. Per eúndem Dóminum.
« Comme le bienheureux confesseur Louis, ayant méprisé les délices du monde, s’efforça de plaire uniquement à Dieu ; ainsi nous vous demandons. Seigneur, que son intercession nous rende agréables à Vous ». Il n’est rien de plus vil que de transiger avec sa conscience pour ne pas déplaire aux hommes. Avec la meilleure bonne volonté, avec le tact et la prudence la plus circonspecte, il est impossible de contenter tout le monde. Saint Paul essaya de le faire, mais lui-même écrivit : Si adhuc hominibus placerem, Christi servus non essem [si je plaisais encore aux hommes, je ne serais pas serviteur du Christ]. Le Psalmiste a un mot très fort contre ces lâches victimes du respect humain : disperdet ossa eorum qui hominibus placent, quoniam Deus sprevit eos [Dieu a brisé les os de ceux qui cherchent à plaire aux hommes, parce qu’il les a méprisés].
Deus, qui beátum Confessórem tuum Ludovícum mirificásti in terris, et gloriósum in cælis fecísti : eúndem, quǽsumus, Ecclésiæ tuæ constítue defensórem. Per Dóminum nostrum.
« Seigneur, qui avez rendu illustre sur la terre, puis glorieux dans le ciel, le bienheureux confesseur Louis, établissez-le aussi défenseur de votre Église ». Le nombre est-il assez grand, de ceux qui évoquent avec passion les noms des souverains des anciennes dynasties françaises ? Et pourtant, le nom de saint Louis IX exprime encore, pour cette nation, tout un programme et un idéal de foi, de pureté, de valeur et d’honneur qui élève les lis de la vraie France catholique d’autant plus haut qu’est descendue davantage dans la fange la faction jacobine adverse, destructrice de sa propre patrie.
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Marie Stopes épinglée
L’industriel de l’avortement Marie Stopes International a suspendu ses opérations dans ses avortoirs de Grande-Bretagne (grassement subventionnés), suite à des inspections suprises de la Commission de qualité des soins. La commission a conclu qu’on ne pouvait être certain que le personnel ait les compétences ou la formation requises pour administrer une sédation ou une anesthésie. Elle fait état également de « préoccupations immédiates quant à la question du consentement ».
Le Service de Santé (sic) publique a donc envoyé les 250 femmes qui allaient se faire avorter chez Marie Stope dans d’autres avortoirs, en attendant que la situation soit clarifiée. « En tout temps, a déclaré le Pr Baker, inspecteur en chef adjoint de la commission, notre priorité est de veiller à ce que les patientes reçoivent des soins sûrs, de haute qualité et compatissants ». Sic.
L’Association de protection de l’enfant à naître condamne cette réaction du Service de santé publique « aux pratiques d’avortements dangereuses et illégales dans les cliniques privées », l’accusant de « collusion immorale et illégale dans une activité criminelle ». L’association rappelle que la loi britannique n’autorise l’avortement que s’il y a un risque pour la santé de la mère, en bref si la poursuite de la grossesse est plus dangereuse que l’avortement. Or pour 98% des avortements les médecins certifient qu’il est nécessaire pour la santé mentale de la mère alors qu’il n’y a aucun risque : ces avortements sont donc illégaux.
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Racisme triomphant
Un « séminaire de formation à l'antiracisme » réservé aux « victimes du racisme d’Etat », donc excluant d’emblée les blancs, va se dérouler du 25 au 28 août à Reims.
« La non-mixité est une nécessité politique », soulignent les organisateurs.
Ce racisme revendiqué ne pose aucun problème à la directrice du centre qui héberge le séminaire, ni à la Ville de Reims : « Rien ne permet d'interdire cette rencontre à ce jour. »
Nul doute que les réactions auraient été les mêmes si le séminaire avait été une formation à l’antiracisme excluant les noirs…
Et voilà une illustration de plus que l’antiracisme n’est qu’une forme de racisme, qui anesthésie les esprits.
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Suicide
Le troisième tour de la présidentielle autrichienne approche. Alors qu’il est à la traîne dans les sondages face au candidat « d’extrême droite » Norbert Hofer, le candidat « indépendant » (sic) Alexander van der Bellen vient de sortir une campagne d’affiches reprenant exactement le slogan des anti-Brexit : « Plus forts ensemble – Non à l’Oexit ».
C’est pour être sûr de perdre quelques points supplémentaires ?
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A propos du burqini
Le débat à propos de l’interdiction du burqini sur les plages paraît absurde à beaucoup. D’abord aux libéraux conséquents avec leur idéologie aveugle, pour qui chacun se vêt et se dévêt comme il veut : il n’est pas plus extravagant d’être couvert de la tête aux pieds sur le littoral qu’y être nu comme un ver. Aux libéraux s’adjoignent éventuellement les cathos tradis (et pas forcément tradis), pour qui le burqini est plus décent que le bikini, n’est-ce pas. Et l’on doit ajouter les professionnels de la subversion, qui sont prêts à soutenir tout ce qui peut détruire le conformisme ou supposé tel.
Face à cet alliage pour le moins hétéroclite, les adversaires du burqini sont incapables d’un discours cohérent et argumenté. Quand on leur demande la raison de leur opposition, nombreux sont ceux qui se donnent le ridicule de mettre en avant « l’hygiène ». Les plus courageux parlent des « valeurs de la République » (comprenez-moi à demi-mot), et les plus héroïques évoquent la laïcité. Impossible d’aller plus loin, on sombrerait dans le péché mortel de l’islamophobie.
Il est manifeste que la chape de plomb du politiquement correct et du vivre ensemble fait que beaucoup n’osent même pas penser à la signification du « burqini ». Et les rares qui y pensent n’osent pas le dire. Mais la raison non formulée de l’opposition au burqini est fortement imprimée dans l’inconscient, assez fortement pour que des arrêtés soient pris, et validés par la justice.
Cette raison, il faudrait tout de même que quelqu’un ose la dire ouvertement. Le burqini n’est pas un vêtement, de même que le minaret n’est pas un clocher. « Les minarets sont nos baïonnettes », comme dit le poème cher à Erdogan. Le minaret est le signe visible de la conquête d’un territoire par l’idéologie islamique : c’est pourquoi les Suisses ont sagement interdit la construction de tout minaret sur leur territoire. Or les burqini ne sont rien d’autre que de petits minarets sur les plages : l’affirmation de la conquête de ce territoire par l’islam. Et le jour où il y a assez de « burqinis », on peut chasser les kouffar de la plage devenue halal. Comme à Sisco, par exemple.
Le burqini aussi, c’est le jihad, l’effort de conquête dans le sentier d’Allah, qui est une obligation pour tout musulman, comme le souligne à plusieurs reprises le Coran.
C’est si difficile à comprendre ?
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Têtes de cochons
Le 19 août, Andrew Stroehlein, un chef européen de Human Rights Watch, a publié sur Twitter des photos montrant des légumes taillés en forme de visages humains et postés le long de la frontière hongroise. Ces images venaient d’une page Facebook, où elles étaient accompagnée de ce commentaire : « Des épouvantails en betterave pour effrayer les humains. Apparemment ça marche, personne n’est passé par ici depuis quatre semaines. »
« Les réfugiés fuient la guerre et la torture, Hongrie, vos têtes de betteraves ne les en dissuaderont pas », commentait Andrew Stroehlein.
Le député européen hongrois György Schöpflin a répondu :
« Ça pourrait marcher. Les représentations humaines sont haram. Mais je suis d’accord, des têtes de cochons seraient plus efficaces. »
Réplique d’Andrew Stroehlein : « Un eurodéputé éructant ce genre de crasses xénophobes… Vous faites honte à la Hongrie, à l’Europe et à l’humanité. » Et les réseaux soi-disant sociaux ont embrayé sur le « scandale »…
György Schöpflin a souligné qu’il n’avait pas proposé de mettre des têtes de cochons sur la frontière, mais qu’il n’était pas mécontent de sa petite « expérience » sociale : « Anthropologiquement parlant, il est intéressant de voir à quel point le sujet est sensible. »