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  • Espoir

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    Le 5 août dernier, deux ans jour pour jour après l'attaque de Qaraqosh par l’Etat islamique, trois jeunes hommes de cette ville entièrement syriaque catholique (et entièrement vidée de ses habitants) ont été ordonnés prêtres, dans l’église en préfabriqué d’un camp de réfugiés d’Erbil, au Kurdistan. Quelque 1.500 fidèles se pressaient dans l’église prévue pour 800 personnes. Les ordinations ont été conférées par Mgr Petros Yoanno Moshe (Pierre Jean Moïse), archevêque syriaque catholique de Mossoul et Kirkouk.

    Les trois jeunes (et un quatrième qui a été ordonné à Bagdad trois semaines avant les autres) étaient séminaristes à Qaraqosh au moment de la prise de la ville. Ils ont poursuivi et terminé leurs études à Harissa au Liban – l’intérêt d’avoir le Liban… Ils avaient été ordonnés diacres le 19 mars dernier.

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    (Ad Vitam Records)

    Heureux les bons serviteurs. Chant pour les ordinations.
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    C'était la nouvelle église de Qaraqosh. Elle a été détruite deux mois après la prise de la ville par l'Etat islamique. Par un bombardement américain.

  • De la Sainte Vierge le samedi

    Fuit vir unus de Ramáthaim Sophim, de monte Ephraim. Potest, huius montis nómine, beatíssima semper Virgo Maria, Dei Génitrix, designari. Mons quippe fuit, quæ omnem electæ creaturæ altitúdinem, electiónis suæ dignitate, transcéndit. An non mons sublimis Maria, quæ, ut ad conceptiónem æterni Verbi pertingeret, meritórum vérticem, supra omnes Angelórum choros, usque ad sólium Deitátis eréxit? Huius enim montis præcellentíssimam dignitátem Isaías vatícinans, ait: Erit in novíssimis diébus præparátus mons domus Dómini in vértice móntium. Mons quippe in vértice móntium fuit, quia altitúdo Maríæ supra omnes Sanctos refulsit.

    « Il y eut un homme de Ramathaim Sophim, de la montagne d’Ephraïm » (I Rois 1,1). La très sainte Mère de Dieu Marie toujours vierge peut être désignée par ce nom de “montagne”. Elle fut de fait une montagne, elle qui par la dignité de son élection a transcendé toute hauteur de créature élue. N’est-elle pas, Marie, une montagne sublime, elle qui, afin qu’elle atteigne à la conception du Verbe éternel, éleva le sommet de ses mérites au-dessus des chœurs des anges, jusqu’au trône de la Divinité ? C’est de la très éminente dignité de cette montagne que prophétisa Isaïe, disant : « Il y aura dans les derniers jours une montagne préparée pour être la maison du Seigneur au sommet des montagnes. » En effet elle fut une montagne au sommet des montagnes, car la hauteur de Marie resplendit au-dessus de tous les saints.

    Saint Grégoire le Grand, commentaire des livres des Rois, lecture des matines. (L'homme de Ramathaim Sophim est le mari d'Anne, laquelle va chanter pour la naissance miraculeuse de son enfant - Samuel - un cantique qui préfigure le Magnificat.)

  • Sainte Claire

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    (Fresque de l'église Saint-Damien d'Assise)

    Or il ne parut pas à la glorieuse vierge Claire que le monastère de Saint-Ange-in-Panzo fût ce quelle souhaitait. Son âme angélique n'y goûtait pas le parfait repos, car elle ne trouvait pas qu'il fût apte au service de Dieu, ni assez solitaire pour l'oraison.

    Son père saint François, pensant tout de même, vint avec plusieurs de ses saints compagnons l'en retirer pour la conduire en l'église de Saint-Damien afin qu'elle y demeurât. Là, comme en un port sûr et définitif, Claire jeta l'ancre, y enfermant toute son âme et décidée à ne jamais sortir pour quoi que ce fût. Son cœur ne fut effrayé ni par la solitude du lieu, ni par son austérité, ni par sa pauvreté; il était seulement embrasé de l'amour du divin époux Jésus-Christ ; pour Dieu elle s'enfermait volontairement en cet étroit refuge pareil à une prison.

    La très douce vierge était alors âgée de dix-huit ans environ ; c'était en l'an du Seigneur 1212, sous le pontificat d'Innocent III, en la sixième année de la vocation de saint François.

    C'est dans cette église de Saint-Damien que le séraphique François, priant un jour et regardant ardemment avec des yeux remplis de larmes le crucifix, mérita d'entendre la gracieuse voix de Jésus-Christ qui lui dit trois fois : « Va et répare ma maison qui, comme tu le vois, tombe en ruines. »

    C'est pour la réparation de cette église bénie que ce bienheureux donna ses fatigues et ses sueurs, après avoir offert au pauvre prêtre qui s'en occupait beaucoup d'argent, que celui-ci n'avait pas accepté par crainte du père de François.

    C'est en ce lieu que le mystique François, éclairé par l'Esprit-Saint, monta un jour sur un mur pendant qu'il réparait l'église et cria en français aux pauvres gens ses voisins:

    «— Venez et aidez-moi dans l'œuvre de Saint-Damien, car ici viendront beaucoup de saintes femmes qui glorifieront grandement le Père céleste par la perfection de leur vie. »

    Là aussi le très doux Saint s'était caché, jadis, pour fuir la colère paternelle.

    En ce pauvre lieu, pareil à une chartreuse bien loin des tempêtes du monde, Claire cela volontairement son corps pour l'amour de son divin époux. Elle peut véritablement être appelée colombe d'argent car, de même que la colombe bâtit son nid dans les murailles, ainsi Claire fit le sien entre les murs de cette pauvre petite église de Saint-Damien et elle y engendra à Dieu une nombreuse famille de vierges.

    Ainsi fut établi le premier monastère de l'ordre des Pauvres Dames.

    Claire courut la première dans la voie de la pénitence afin que toutes celles qui suivraient puissent marcher sur ses traces et vaincre comme elle le démon dans les combats contre le monde et la chair.

    En cet étroit refuge, elle vécut quarante-deux années, brisant sous de dures disciplines le fragile albâtre de son corps virginal. L'église de Dieu était remplie des suaves parfums qui émanaient d'une aussi bonne vie. On peut dire réellement que ce fut une vie glorieuse, lorsque l'on considère les âmes innombrables que la très pure vierge attira à Dieu par ses exemples.

    Vie de sainte Claire par Thomas de Celano, chapitre 7. (On remarque l’allusion au Cantique des cantiques  associé au verset 14 du psaume 67, l’un des plus obscurs du psautier, et des plus cités…)

  • Sainte Suzanne

    « A Rome, sainte Suzanne, vierge de haute naissance et nièce du pape Caïus, décapitée ; elle mérita ainsi la palme du martyre », dit le Martyrologe.

    Et le bréviaire, après la notice sur saint Tiburce : « Le même jour, Suzanne, vierge d’une grande noblesse, qui avait refusé l’alliance de Galère Maxime, fils de l’empereur Dioclétien, à cause de son vœu de virginité, et que de nombreux supplices n’avaient pu détourner de sa résolution sainte, fut décapitée dans sa propre maison, sur l’ordre de l’Empereur. C’est ainsi qu’elle monta au ciel, couronnée de la double gloire de la virginité et du martyre. »

    A Rome il y a une église Sainte-Suzanne depuis la fin du VIe siècle. C’est l’église de la station du samedi de la troisième semaine de carême, où on lit le si beau récit de la délivrance de (l’autre) Suzanne au livre de Daniel.

    Le nom de Suzanne vient de l’hébreu chochana, le lys. Le lys des vallées du Cantique des cantiques.

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    Sainte Suzanne, dans l'église qui porte son nom, dans le village qui porte son nom, en Mayenne.

  • Catholic relief…

    L’organisation Catholic Relief Services est le Secours catholique américain. Elle a été créée par les évêques et dépend toujours de la Conférence épiscopale. On savait déjà que, via ses partenariats, elle promeut la contraception. Et que l’un de ses vice-présidents s’est ostensiblement « marié » avec un homme. L’Institut Lépante, après avoir enquêté sur les dons des salariés de Catholic Relief Services aux organisations et personnalités politiques, conclut que 98% de ces dons vont à des organisations ou des personnalités qui sont ouvertement favorables à l’avortement.

  • Il y en a encore !

    Le chef du Service allemand d'enquête sur les crimes nazis annonce avoir identifié quatre hommes et quatre femmes soupçonnés d'avoir servi comme gardes, secrétaires et standardistes dans le camp de concentration de Stutthoff.

    Les services judiciaires vont étudier si ces personnes peuvent être inculpées pour complicité d'assassinat, et être jugées par un… tribunal pour enfants (vu qu’elles étaient mineures au moment des faits).

    Le tout est de réussir à ce que le procès puisse avoir lieu avant leur mort, ce qui devient de plus en plus difficile.

    Rappelons que dans ces procès des vieillards sont condamnés pour complicité dans des dizaines ou des centaines de milliers d’assassinats sans qu’aucun fait précis ne leur soit reproché…

    (En ce qui concerne le camp de Stutthof, quelque 2.000 personnels d'encadrement et de surveillance ont été jugés après la guerre. Par des tribunaux polonais. Il est bien temps que les Allemands se réveillent...)

  • “Toutes les religions”

    La Suisse s’inquiète du nombre de mariages forcés qui explose chez elle, et qui implique de plus en plus de mineures, dont des petites filles.

    Lorsque le Centre d’aide et d’accueil pour les victimes de mariage forcé a été créé à Zurich, en 2005, il enregistrait deux cas par mois. Ces dernières années, on est monté à cinq cas par semaine. En juin dernier, c’était neuf cas par semaine… Et le Centre ne couvre que cinq cantons.

    Anusooya Sivaganesan, responsable du Centre, constate que les victimes proviennent des communautés érythréenne, somalienne, irakienne, afghane et syrienne. « Malheureusement il y a un lien avec l’immigration », admet-elle.

    Mais « il n’y a pas de religion particulière sur laquelle nous pourrions nous focaliser », ajoute-t-elle.

    Heureusement. Car ce ne serait pas correct de remarquer que les pays dont elle parle ont une même religion ultra-majoritaire. Alors Swissinfo ne craint pas de mettre en sous-titre : « Toutes les religions ». Sic.

    Et pour faire bonne mesure dans le déni de réalité, la bonne Anu Sivaganesan dit encore que dans chacun de ces mariages un homme est impliqué, et donc… victime. Sic : « C’est toujours un mariage hétérosexuel… Les hommes sont aussi des victimes. »

  • Hillary le fric

    Selon un décompte du New York Times, Hillary Clinton a déjà dépensé 181,6 millions de dollars pour sa campagne, soit plus de trois fois plus que Donald Trump (56,6 millions).

    Fin août elle organise un dîner promotionnel à Hollywood avec quelques stars. Si vous voulez y assister, c’est 100.000 dollars la place.

    Hier 9 août elle avait déjà dépensé plus de 13 millions de dollars de spots publicitaires dans le cadre des Jeux Olympiques (Trump : 0).

    Lors de son discours sur les inégalités, elle portait une veste de 12.500 dollars.

  • Takasashi Nagai

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    Benoît et moi me fait découvrir la belle et émouvante figure de Takasashi Nagai, à travers l’éloge que fait Marco Respinti d’un film britannique sorti en… Amérique du Nord, seulement en… vidéo : All that remains.

    Lire ici.

    Voir ici, et , de sublimes images du film, qui font penser à Kurosawa (Rêves). Mais on ne le verra sans doute jamais au cinéma...

  • Un arrêt irlandais

    La Haute Cour irlandaise, le 4 août, a décidé que l’enfant à naître avait constitutionnellement et légalement les mêmes droits que l’enfant né.

    L’affaire concernait un Nigérian que les autorités voulaient expulser. L’homme, qui demandait un statut de réfugié, faisait jouer tous les recours pour rester en Irlande, et il trouva finalement l’argument qu’une Irlandaise était enceinte de ses œuvres et que l’enfant à naître avait le droit d’avoir un père. La justice lui répondit que l’enfant n’étant pas né cet enfant avait seulement le droit de naître, selon les termes de la Constitution. Mais la Haute Cour fait observer que le mot « unborn » (non-né) désignant l’être protégé par la Constitution veut dire « unborn child », enfant à naître, donc enfant : il est dépositaire de tous les droits de l’enfant.

    Ce jugement, en lui-même, n’est pas de la plus haute importance (et l’on est tenté de voir surtout qu’il explique aux immigrés clandestins comment faire pour rester en Irlande…). Mais dans le contexte actuel il ne passe pas inaperçu. En effet, sous la pression internationale, le gouvernement irlandais cherche le moyen de libéraliser l’avortement, et il vient de constituer une « conférence citoyenne » pour examiner la question. Les défenseurs de la vie montent donc au créneau, et demandent de rejeter toute tentative de contester les droits constitutionnels de l’enfant à naître : pour commencer il faut abolir la loi de 2013 qui a ouvert une première brèche en permettant l’avortement en cas de « risque de suicide » de la mère.