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  • 11e dimanche après la Pentecôte

    Introït

    Deus in loco sancto suo : Deus qui inhabitáre facit unánimes in domo : ipse dabit virtútem et fortitúdinem plebi suæ.

    Exsúrgat Deus, et dissipéntur inimíci eius : et fúgiant, qui odérunt eum, a fácie eius.

    Dieu est dans son lieu saint, Dieu qui fait habiter dans sa maison les hommes unis : il donnera la force et le courage à son peuple.

    Que Dieu se lève et que ses ennemis soient dispersés, et que ceux qui le haïssent fuient de devant sa face.

     

     *

    Et maintenant je vais à l’université d’été du Centre Charlier et de Chrétienté-Solidarité.

  • De la Sainte Vierge le samedi

    L’introït des messes de la Sainte Vierge n’est pas un verset de psaume, ni même un extrait d’un livre de la Bible, mais une adaptation de deux vers du poète Sedulius, du début du IVe siècle.

    C’est dans le deuxième livre de son Carmen Paschale. Il interrompt son poème, où il évoque alors la nativité du Christ, pour s’exclamer : « Salut, sainte mère ». C’est certainement l’une des toutes premières prières à la Sainte Vierge. La voici dans son intégralité :

    Salve, sancta parens, enixa puerpera regem,
    Qui caelum terramque tenet per saecula, cuius
    Numen et aeterno conplectens omnia gyro
    Imperium sine fine manet; quae ventre beato
    Gaudia matris habens cum virginitatis honore.
    Nec primam similem visa es nec habere sequentem:
    Sola sine exemplo placuisti femina Christo.

    Salut, sainte Mère, jeune accouchée qui a enfanté le roi qui soutient le ciel et la terre dans tous les siècles, dont la divinité et l’empire, qui renferme tout dans un cercle éternel, demeure sans fin. C’est toi qui as conçu dans ton sein bienheureux les joies de la mère avec l’honneur de la virginité. On n’a jamais vu et on n’en verra jamais de semblable : tu es, sans précédent, la seule femme qui ait plu au Christ.

    Cette strophe a été citée en son entier par saint Bède, dans son commentaire sur saint Luc, passage qui fut la lecture du troisième nocturne des matines de l’Assomption dans divers bréviaires notamment français.

    Le dernier vers se trouve tel quel, comme verset d’un office marial, dans un antiphonaire polonais du XIVe siècle. Légèrement modifié, on le trouve comme verset de la fête de l’Assomption dans divers anciens antiphonaires :

    Sola namque sine exemplo placuisti femina Christo.

    Le « namque », double coordination, est plutôt curieux puisqu’il ne coordonne rien et qu’il ne figure pas dans le texte originel…

    On trouve aussi ce vers, sous une autre forme, inclus dans l’antienne du Benedictus… de l’office de la Sainte Vierge le samedi :

    Sola sine exemplo placuisti Domino nostro Jesu Christo.

  • En images

    Jean-Paul II à Birkenau en 1979: le pape et les fidèles, pour une grand messe sous la croix érigée au milieu du camp.

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    François à Birkenau. Avec un rabbin qui psalmodie...

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    NB. C'est aussi un reflet de la situation objective. En 1979 les organisations juives ne se préoccupaient pas du tout des sites d'Auschwitz, comme je l'ai constaté personnellement encore plusieurs années plus tard. C'est l'affaire du Carmel d'Auschwitz qui a tout changé. Carmel dont la croix était précisément la grande croix de la messe de 1979. Il serait aujourd'hui tout simplement impensable de planter une grande croix au centre du camp de Birkenau et d'y faire venir des centaines de milliers de catholiques. Le pape a juste le droit d'être au coin et de se repentir de ce qu'ont fait des criminels païens.

  • Des mosquées qui n’ont rien à voir avec l’islam

    Ayant tenu à suivre des cours de politiquement correct pour ne pas induire mes lecteurs en erreur, j’ai fini par comprendre, ou plutôt par acquérir cet automatisme : le terrorisme n’a rien à voir avec l’islam.

    C’était pas facile, pourtant : le jihad n’a rien à voir avec l’islam, Allahou Akbar n’a rien à voir avec l’islam, le drapeau de l’islam n’a rien à voir avec l’islam, l’Etat islamique n’a rien à voir avec l’islam… Bon. Mais avec beaucoup de volonté et en frisant l’overdose de Padamalgam, j’y suis parvenu. (Donc vous aussi, si vous le voulez, vous y arriverez.)

    Oui mais voilà. Manuel Valls dit aujourd’hui dans Le Monde qu’il est « favorable à ce que, pour une période à déterminer, il ne puisse plus y avoir de financement de l'étranger pour la construction des mosquées » et que « les imams soient formés en France et pas ailleurs ».

    Qu’est-ce à dire ? Il y a donc des mosquées qui n’ont rien à voir avec l’islam ? Et des imams qui ne sont pas musulmans ? A cause de pays étrangers pas musulmans ? Qui c’est ? L’Arabie saoudite et le Qatar. Ce sont les deux principaux pays qui financent les mosquées. Deux pays qui n’ont donc rien à voir avec l’islam.

    Il va falloir que je prenne des cours supplémentaires. Parce que là c’est quand même difficile. D’autant plus difficile que ces pays qui financent les mosquées terroristes sont nos amis, qu’on s’embrasse à tout va et qu’on s’entre-décore…

    Quoique… J’ai peut-être une piste. Regardez ces photos. Il y a bien quelqu’un qui est au cœur de tout ça et qui, de fait, n’a rien à voir avec l’islam…

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  • Sainte Marthe

    Il est curieux que l’Eglise ait choisi comme évangile celui où Marthe se plaint que sa sœur ne l’aide pas. On nous dit que c’est pour insister sur l’hospitalité chrétienne, dont Marthe est ici une belle figure. « Une femme, nommée Marthe, le reçut dans sa maison. » Mais l’enseignement de ce passage est surtout que l’union à Dieu est tout et que tout le reste, représenté par Marthe, est sans intérêt à côté du bonheur de la communion avec les Personnes divines.

    Beaucoup de chrétiens, d’ailleurs, ne comprennent pas cet évangile. Je me rappelle que ma grand-mère disait : « Voilà Jésus qui arrive avec toute sa troupe, ç’est du boulot de donner à manger à tant d’hommes jeunes, et Marthe est toute seule, et elle dit à Jésus de demander à sa sœur de l’aider, et lui, il répond qu’elle a choisi la meilleure part ? Eh bien moi j’aurais dit : Démerdez-vous, si c’est comme ça ! » Et comme ma grand-mère ne disait pas habituellement de mots grossiers, celui-là exprimait le degré de sa révolte.

    Or il y a un autre évangile de sainte Marthe, qui constitue quant à lui sans conteste un magnifique éloge de la sœur de Marie, c’est son dialogue avec Jésus qui arrive après la mort de Lazare. Il est vrai que ce passage se trouve dans l’évangile du vendredi de la quatrième semaine de carême, et qu’il constitue aussi l’évangile de la messe des morts (ce qui est tout à fait remarquable). Marthe montre ici quelle est sa foi, une foi véritablement extraordinaire quand on pense que nous sommes non seulement avant la Pentecôte mais avant la Passion et la Résurrection. Et quand on la compare à diverses réactions des apôtres…

    - Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. Mais maintenant même, je sais que tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l’accordera.

    - Ton frère ressuscitera.

    - Je sais qu’il ressuscitera à la Résurrection, au dernier jour.

    - Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, même s’il est mort, et quiconque vit et croit en moi ne mourra pas dans l’éternité. Crois-tu cela ?

    - Oui, Seigneur, je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu, qui vient dans le monde.

    En grec, « je crois » est ici au parfait. Ce qui montre précisément la… perfection de la foi de Marthe : « j’ai mis ma foi pleine et entière, pour toujours, de façon inébranlable, dans cette vérité que tu es le Fils de Dieu », avec l’article défini : le seul et unique Fils de Dieu.

  • Kaczynski : c’est amusant…

    Réponse de Jaroslaw Kaczynski, le président du PiS, le parti au pouvoir en Pologne, quand on lui a demandé s’il prenait au sérieux l’ultimatum de la Commission européenne sur l’Etat de droit et le Tribunal constitutionnel :

    Je trouve ça amusant, car cette critique n’a rien à voir avec l’état actuel de notre pays. Cette procédure est complètement en dehors de la juridiction des traités de l'UE. Elle a pour seul objectif de procurer un divertissement à la Commission et à ses fonctionnaires. Même les conseillers juridiques du Conseil européen pensent que cette procédure va au-delà des traités. Mais nous restons en dialogue avec la Commission. Au fait, notre partenaire dans ce dialogue est le commissaire Timmermans, des Pays-Bas… un pays qui n’a même pas de tribunal constitutionnel ! C’est absurde...

  • Les désirs totalitaires de BHL sont des ordres

    Dans un tweet, Bernard-Henri Lévy a demandé aux organes d’information de ne plus informer quand il s’agit de jihadistes. Il demande une censure totale :

    Ce qui est ahurissant – ou ne l’est pas, en fait, vu l’état des médias – est que deux d’entre eux ont immédiatement obtempéré : Le Monde (évidemment) et BFM, qui devient donc une chaîne d’information en discontinu. Europe 1 a suivi. Le Figaro a dit non. Dans d'autres rédactions on réfléchit à la question...

    Vérification faite, BFM n’obéit qu’à moitié : il n’y a plus de photos, mais on continue à donner les noms.

    Addendum

    Deux députés, Marine Brenier (LR) et Meyer Habib (UDI) ont même déposé une proposition de loi visant à interdire, carrément, la diffusion des photographies et de l’identité des terroristes sur internet et dans les médias.

  • La conversion de Sohrab Ahmari

    Un éditorialiste irano-américain du Wall Street Journal, Sohrab Ahmari, né à Téhéran, a annoncé par un tweet que le martyre de l’abbé Hamel dans le ghetto musulman de Saint-Etienne du Rouvray était le bon moment pour annoncer sa conversion :

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    Et pas n’importe où : à l’Oratoire de Londres, haut lieu du catholicisme authentique, où toutes les messes sont d’une grande dignité et où l’une des cinq célébrées quotidiennement est une messe traditionnelle.

    Puis il s’est rendu compte (curieux, de la part d’un journaliste : Twitter rend inconscient…) qu’il venait de se désigner comme cible, avec l’indication précise du lieu où on pouvait le trouver.

    Il a d’abord supprimé la mention de l’Oratoire de Londres.

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    Puis il a supprimé le tweet (qui était déjà répercuté partout) et a publié celui-ci :

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    « J’ai supprimé mon tweet d’hier annonçant ma conversion, afin d’éviter l’attention des cinglés d’internet sur mon église. »

    Un peu tard…

  • Un pape de plus en plus pitoyable

    La dernière bergogliade sur la guerre, la paix et l’islam : tout est ici. Je n’ai rien à ajouter.

  • Saints Nazaire et Celse

    Longtemps après [le martyre de saint Nazaire et saint Celse, vers 68], le Seigneur révéla à saint Ambroise [en 395] où se trouvaient leurs restes. Celui-ci laissa Celse où il était. Le corps de Nazaire fut trouvé avec son sang frais comme s'il venait d'être enseveli, et répandant une merveilleuse odeur ; il était entier, sans corruption, avec ses cheveux et sa barbe. Il en fit la translation à l’église des apôtres et l’ensevelit avec honneur. Dans la suite il fit aussi l’élévation de saint Celse qu'il plaça dans la même église. Ils souffrirent sous Néron, qui commença, à régner vers l’an du Seigneur 57.

    Au sujet de ce martyr, voici ce que saint Ambroise dit dans la Préface : « Le saint martyr Nazaire, illustre par le sang généreux qu'il a répandu, a mérité de monter au royaume du ciel. En souffrant tout ce que les tourments ont de plus cruel, il surmontait la rage des tyrans par sa constance et il ne céda jamais devant les menaces des persécuteurs, car il avait pour le soutenir au milieu de ses combats Notre Seigneur Jésus-Christ qui combattait avec lui. Alors il est conduit au temple pour immoler aux idoles profanes; mais fort du secours divin, il est à peine entré que ces simulacres sont réduits par lui en poussière. Pour ce fait, il est conduit au milieu de la mer, et, soutenu par les anges, il marche à pied sec sur les flots. O heureux et noble combattant du Seigneur qui en attaquant le prince du monde a rendu une multitude innombrable de peuple participante de la vie éternelle ! O grand et ineffable mystère, qu'il y ait plus de joie dans l’Église de ce qu'ils ont mérité le salut, qu'il n'y a d'allégresse dans le monde pour les avoir punis ! O bienheureuse mère qui tire de la gloire des tourments de ses enfants qu'elle conduit au tombeau sans pleurs et sans gémissements, et sans cesser de célébrer leurs louanges quand ils sont passés aux royaumes célestes ! O témoin merveilleux, resplendissant d'un éclat céleste, dont les vertus répandent une odeur plus pénétrante et plus suave que les aromates de Saba ! »

    Jacques de Voragine, Légende dorée