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  • Saint Agapit

    Agapit est un martyr de Préneste, recensé aujourd’hui dans le Martyrologe Hiéronymien : In civitate Prenestina, milliario XXXIII, Agapiti.

    Félix III lui éleva un sanctuaire près de la basilique de Saint-Laurent ; aussi sa fête pénétra-t-elle dans le Sacramentaire Léonien. Il s’agit donc d’un culte populaire et ancien, même dans la Ville éternelle.

    On croit généralement que saint Agapit souffrit le martyre sous Aurélien ; — sa basilique sépulcrale se trouvait in agro, un peu en dehors de Préneste, et on en a découvert les ruines grandioses.

    Bienheureux cardinal Schuster

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    Les Actes de ces divers martyrs sont de valeur inégale. Ceux de sainte Restituta ont été rédigés à une époque trop tardive pour qu’on puisse s’appuyer sur leur témoignage. Bien que la Passion de saint Agapit ne se présente pas d’abord sous des apparences meilleures, certains passages de l’interrogatoire ont de la vraisemblance.

    Seigneur, dit au président un employé de l’officium, si tu écoutes les discours de ce sacrilège obstiné, tu ne pourras jamais le vaincre par des paroles. Interroge-le sur les richesses patrimoniales qu’il a portées de Rome en venant ici, de peur que ce qui devait servir à la république ne lui fasse défaut.

    Le magistrat suivit ce conseil ; et, après qu’Agapit eut courageusement confessé devant lui le Christ mort sur la croix, il lui dit brusquement :

    Tous ces blasphèmes seront punis des supplices les plus cruels ; mais, auparavant, dis-moi où sont les trésors que tu as apportés ici après avoir vendu ton patrimoine.

    Agapit répondit :

    Les richesses que j’ai retirées de mon patrimoine et que tu me demandes avec tant d’avidité sont déposées et conservées dans le trésor de mon Christ, d’où les voleurs ne peuvent approcher.

    Pas plus que le juge de saint Laurent, le président qui interrogeait Agapit n’entendit les obscurités volontaires de ce langage mystique, et ne comprit que tout le bien du martyr avait été dépensé en aumônes : aussi, usant peut-être de la liberté laissée aux magistrats dans les procès des chrétiens par l’indifférence du gouvernement provisoire, proposa-t-il à Agapit une sorte de marché :

    Il y a longtemps, dit-il, que je souffre patiemment tes propos insensés. Je t’avertis donc que tu as un choix à faire : vois ce que tu préféreras, ou de nous montrer les trésors cachés dans ta maison, et de te retirer en paix, ou de sacrifier aux dieux immortels. Car j’ai compassion de ton jeune âge, et j’admire comment un enfant de quinze ans à peine ne craint pas de mourir de l’horrible mort des chrétiens.

    Cette préoccupation des richesses du martyr, ces pressantes questions pour découvrir le lieu où se cachent de prétendus trésors, sont un des traits caractéristiques de la dernière moitié du troisième siècle. Le jeune martyr protesta que tous ses biens avaient été irrévocablement déposés dans le trésor du Christ, et refusa de sacrifier : d’après ses Actes dégagés de ce qui sent l’amplification et la légende, il fut d’abord exposé aux bêtes dans l’amphithéâtre de Préneste, où deux lions se couchèrent à ses pieds ; conduit ensuite hors des murs, il fut décapité : les chrétiens déposèrent son corps dans un sarcophage neuf et l’enterrèrent à un mille de la cité.

    Paul Allard, Les dernières persécutions du IIIe siècle, ch. 5.

  • Prix d’architecture

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    L’avortoir appelé « Centre de santé Diane L. Max pour les services de planning familial » de New York (Queens) a obtenu un prix décerné par l’Institut américain des architectes (AIA) : l’un des sept « Prix nationaux de la conception des services de santé ».

    Les architectes décrivent cet avortoir comme un « établissement de santé reproductive exaltant, exprimant l’avenir de l’organisation, qui accueille les divers résidents de l’arrondissement, évoque le respect de la dignité du patient et du choix individuel de santé reproductive, et donne toute satisfaction aux patients, particulièrement aux jeunes de l’arrondissement ».

    On n’évoque pas le respect de l’enfant à naître, ni d’ailleurs le fait qu’on le tue.

    (Diane L. Max est la présidente du Planning familial de New York. Elle a été la coproductrice exécutive du film After Tiller, célébrant les quatre derniers « médecins » américains qui continuent de réaliser des avortements tardifs aux Etats-Unis après l’assassinat du Dr Tiller.)

  • En Suède

    Plus de 2.000 véhicules ont été incendiés en Suède depuis le début de l’année. Surtout à Stockholm et à Malmö, avec un pic en juillet.

    « Nous ne pouvons pas dire si ce sont des jeunes ou des criminels, ou quoi que ce soit. Nous avons bien de petites suppositions, mais nous ne savons pas », déclare le porte-parole de la police de Stockholm à l’agence Reuters.

    Parce que s’il disait ce qu’il sait, il serait condamné pour xénophobie et islamophobie, et serait limogé pour attentat contre le vivre-ensemble.

    C’est ainsi que nos nations se suicident.

    (A Malmö plus de 40% de la population est officiellement étrangère ou d’origine étrangère récente. On considère qu’avec l’immigration clandestine la population de la ville est aujourd’hui majoritairement étrangère. Le niveau de criminalité y est le plus élevé du pays. Des écoles ont dû fermer en raison de l’insécurité.)

  • Le laïque Chevènement…

    Jean-Pierre Chevènement déclare au Parisien qu’il va accepter de devenir le président de la Fondation pour les œuvres de l’islam de France.

    Cela surprend certains. Mais c’est conforme à la laïcité socialiste. « Aujourd’hui, être un bon laïque, c’est encourager la construction de moquées en France », avait décrété Jean Glavany, le secrétaire national du PS à la Laïcité.

    Chevènement se fait donc lui aussi le fourrier de l’islam. Il veut sa médaille de la dhimmitude avant de mourir. Chacun son truc. Mais ce n’était pas la peine de lutter contre la disparition de la France dans le machin européen si c’est pour favoriser sa disparition dans l’islam.

  • En Malaisie

    Le gouvernement malaisien interdit aux « infidèles » de travailler au domicile des musulmans. Les employés de maison devront désormais être musulmans.

    Le patron d’une agence de placement s’étonne d’une telle décision alors que même au Qatar ou en Arabie saoudite on peut avoir des domestiques chrétiens.

    On constate que la décision émane du ministère de l’Immigration. Il s’agit d’empêcher les femmes des Philippines, qui sont très appréciées car très fiables, de venir travailler en Malaisie.

    Le mufti de l’Etat de Perak souligne que si la charia n’interdit pas d’avoir des domestiques « infidèles », il se trouve qu’on leur fait tellement confiance que les chrétiennes des Philippines peuvent faire adopter des pratiques de leur religion aux enfants dont elles ont la garde…

  • Le pape est-il sur le point de détruire l’Eglise en Chine ?

    François s’apprêterait à donner aux autorités communistes chinoises le privilège de nommer les évêques « catholiques ». Autrement dit de détruire l’Eglise catholique en Chine. En poignardant de façon atroce les évêques et les prêtres qui jusqu’ici résistaient de façon héroïque. Ces évêques et ces prêtres, et les fidèles, qui subissaient la persécution par fidélité au pape, devront-ils dire adieu à l’Eglise catholique par fidélité au pape ?

    Le cardinal Zen est une fois de plus, à 84 ans, à la tête de la résistance. Et c’est d’autant plus difficile pour lui qu’il s’agit de résister au pape et qu’il est salésien (les « trois blancheurs »…). L’essentiel de son texte est traduit par Benoît et moi dans le cadre d’un article de Maurizio Blondet.

    Un pape athée ?

    Un article qui est lui-même à lire intégralement. Notamment pour les nouvelles révélations de Scalfari. Selon le fondateur de la Repubblica, François lui a dit :

    Pour un chrétien, le Christ est Amour, mais cela est vrai pour l'unique Dieu, dont le Christ est une articulation, qu'il y a aussi dans le Dieu de Moïse et dans celui d'Allah (sic), dans le Brahma, le Bouddha, le Tao, dans toutes les divinités qui sont une, seulement façonnées par l'histoire des hommes qui la pensent.

    Commentaire de Maurizio Blondet :

    Or, tel est le credo de l'"ésotérisme" maçonnique. Qui est aussi un athéisme, comme Scalfari le sait très bien: Dieu existe parce que «les hommes le pensent», comme construction de la pensée, et il survit aussi longtemps que survit l'humanité qui croit en un dieu quelconque.

    Ceci est à mettre en relation avec la miséricorde selon François, c’est-à-dire selon Kasper. Dans son livre sur la miséricorde, qui inspire toute la propagande de François sur le sujet (comme il l’a dit explicitement dès son premier angélus), Walter Kasper explique que Dieu a dit à Moïse non pas « Je suis celui qui suis », « Je suis l’Etre », mais « Je suis celui qui est avec les hommes », qui accompagne les hommes. Je n’existe que par rapport aux hommes. D’où François titrant son livre : « Le nom de Dieu est miséricorde ». Cela ne se trouve nulle part dans l’Ecriture ou la Tradition, puisque c’est évidemment faux. La miséricorde est une application de l’Amour divin envers les hommes. Dire que le nom de Dieu est miséricorde, c’est affirmer que Dieu n’existe qu’en relation avec les hommes, qu’il n’existe pas en lui-même. Et cela correspond parfaitement à la citation que fait Scalfari. Mais s’il en est ainsi, nous avons un pape athée.

  • Saint Hyacinthe

    Lu sur le site du couvent des dominicains de Cracovie :

    Les premiers dominicains sont arrivés à Cracovie de Bologne en 1222, sous l’impulsion de l’évêque Iwo Odrowąż. On leur a donné l’église de la Sainte Trinité, où un cloître a été érigé en 1223. En 1250 ils ont commencé la construction d’un plus grand bâtiment, la basilique actuelle. Depuis le XVe siècle l’église a connu de très nombreuses transformations. L’incendie dévastateur de Cracovie en 1850 n’a pas épargné ni l’église ni le cloître. Après cet incendie l’église a été complètement restaurée.

    L’église des dominicains est une basilique à trois nefs, étroite et haute de style gothique, construite en pierre et en brique, avec un chœur allongé, fermé en son extrémité par un mur droit. Parmi ses nombreuses chapelles, celle qui attire le plus l’attention est la Chapelle de saint Hyacinthe. Elle abrite le tombeau en marbre du premier dominicain polonais, fondateur de la province polonaise.

    Une autre chapelle qui mérite d’être visitée est la Chapelle du Rosaire où se trouve l’icône de la Vierge du Rosaire.

    A l’heure actuelle, dans le couvent il y a le Collège de Philosophie et de Théologie, une maison de formation, une bibliothèque d’études ainsi que les archives de la province. Les pièces du couvent sont utilisés pour les rencontres des étudiants ( à l’aumônerie qui s’appelle Beczka – « le fût »), des jeunes des écoles secondaires (Przystań – « le port »), des tertiaires dominicains, du groupe de prière (Communauté de Saint Hyacinthe), de l’aumônerie des personnes handicapées (Klika) ainsi que de nombre d’autres groupes de prière et de formation. Les frères assurent également le service pastoral aux moniales et sœurs dominicaines, aux étudiants, familles et fiancés. Toute la journée, le sacrement de réconciliation est célébré dans la Basilique de la Sainte Trinité.

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    (Le blason que l'on voit sous l'autel du tombeau de saint Hyacinthe est celui du clan Odrowąż auquel appartenaient le saint et l'évêque de Cracovie de l'époque.)

    C'est au sanctuaire Saint-Hyacinthe de Legnica qu'a eu lieu récemment un miracle eucharistique.

  • Saint Joachim

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    Saint Joachim était de Nazareth en Galilée, et il était marié depuis vingt ans à sainte Anne de Bethléem. Tous deux vivaient de façon irréprochable et très pieuse, mais ils n’avaient pas d’enfants. Un jour que Joachim, avec quelques-uns de sa tribu, allait au Temple de Jérusalem pour présenter une offrande, le grand prêtre le prit à parti et lui demanda comment lui, qui était stérile, osait se présenter au Temple de Dieu en compagnie de ceux qui ne l’étaient pas. Puisque Dieu l’avait jugé indigne d’avoir des enfants, ses dons n’étaient pas dignes de Dieu.

    *

    Rempli de confusion, Joachim ne voulut pas rentrer chez lui, de peur de s'entendre adresser les mêmes reproches par ceux de sa tribu. Il se retira dans la campagne avec ses troupeaux. Quelque temps plus tard, un ange lui apparut, pour lui annoncer que ses prières étaient exaucées : « J'ai vu ta honte, et j'ai entendu les reproches de stérilité qui t’ont été adressés à tort. Dieu est le vengeur du péché, mais non de la nature, et s'il a fermé le sein d'une femme c'est pour le rendre fécond plus tard d'une manière qui paraisse plus merveilleuse, et pour faire connaître que l’enfant qui naît alors, loin d'être le fruit de la passion, sera un don de Dieu. » Anne concevra et mettra au monde une fille, que vous appellerez Marie, et elle deviendra la mère du Fils du Très-Haut. Le signe que ce que je dis est vrai : quand tu arriveras à Jérusalem, tu rencontreras ta femme près de la Porte Dorée.

    *

    Pendant ce temps-là, Anne était chez elle, seule, très triste d’avoir été abandonnée par son cher Joachim, sans même savoir où il était allé. Or l’ange apparut également à Anne, et lui dit les mêmes choses qu’il avait dites à Joachim.

    *

    Joachim et Anne crurent aux paroles de l’ange et partirent vers la Porte Dorée, où ils se rencontrèrent et s’étreignirent. Ils adorèrent le Seigneur puis rentrèrent chez eux. Anne conçut et mit au monde une fille qu’ils appelèrent Marie.

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    (Fresques de Kernascléden, XVe siècle, photographiées par mon fils Arzvaël)

  • Assomption

    Triptyque de l’Assomption, par le « maître de Cési », début du XIVe siècle, Musée Marmottan-Monet, Paris.

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  • 13e dimanche après la Pentecôte

    Introït

    Réspice, Dómine, in testaméntum tuum, et ánimas páuperum tuórum ne derelínquas in finem : exsúrge, Dómine, et iúdica causam tuam, et ne obliviscáris voces quæréntium te.

    Ut quid, Deus, reppulísti in finem : irátus est furor tuus super oves páscuæ tuæ ? Glória Patri…

    Ayez égard à votre alliance, Seigneur, n’abandonnez pas à la fin les âmes de vos pauvres. Levez-vous, Seigneur et jugez votre cause, et n’oubliez pas les appels de ceux qui vous cherchent.

    Pourquoi, ô Dieu, nous avez-vous rejetés finalement ? Pourquoi votre colère s’est-elle allumée contre les brebis de vos pâturages ?

    Sur l’évangile, nouveau paradoxe sur un autre bon Samaritain, voir ici.

    Sur « Jésus épistate », voir ici.

    Sur l’antienne de communion, voir ici.