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  • Le P. Marie-Eugène et Elisabeth de la Trinité

    Parmi les décrets de la Congrégation pour les causes des saints dont le pape a autorisé hier la promulgation, on note ceux qui concernent

    - le miracle attribué à l’intercession de la bienheureuse carmélite Elisabeth de la Trinité ;

    - le miracle attribué à l’intercession du vénérable serviteur de Dieu le père carme Marie-Eugène de l’Enfant Jésus.

  • Vendredi de la troisième semaine de carême

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    Commentaire de dom Guéranger sur la première lecture : Moïse frappe le rocher pour donner à boire aux Hébreux :

    C’est ici l’un des plus augustes symboles de l’Ancien Testament, et la figure du Baptême auquel aspirent nos Catéchumènes. L’eau y paraît comme l’objet des désirs de tout un peuple, qui sans cette eau allait périr. Saint Paul, qui nous dévoile les mystères de l’ancienne Alliance, nous apprend que le rocher, la pierre, signifiait Jésus-Christ, dont est sortie la fontaine d’eau vive qui désaltère et purifie les âmes. Les saints Pères sont venus ensuite, qui nous font remarquer que la pierre n’a rendu l’eau vivifiante qu’elle contenait qu’après avoir été frappée par la verge, dont les coups donnés sur le rocher signifient la Passion du Rédempteur. Le bois de cette verge, nous disent aussi les anciens interprètes, est le symbole de la Croix, et le double coup représente le double bois dont elle est formée. Les peintures que l’Église primitive a laissées dans les Catacombes de Rome, nous offrent sans cesse cette image de Moïse frappant le rocher d’où s’écoulent les eaux ; et un verre peint trouvé dans ces souterrains, berceau de notre foi, nous apprend, par l’inscription qu’on y lit encore, que les premiers chrétiens considéraient sous les traits de Moïse, qui n’a agi qu’en figure, saint Pierre lui-même, qui, dans la nouvelle Alliance, a ouvert au vrai peuple de Dieu la source de toute grâce dans sa prédication au jour de la Pentecôte, et plus tard dans celle qu’il fit entendre aux Gentils en la personne du centurion Corneille. Ce symbole de Moïse frappant le rocher, et la plupart de ceux que nous avons reconnus, et que nous reconnaîtrons encore dans les lectures que l’Église destinait à l’instruction des Catéchumènes, non seulement ont été exprimés, aux premiers siècles, sur les fresques des catacombes romaines ; mais de nombreux monuments nous apprennent qu’on les représentait aussi dans toutes les églises de l’Orient et de l’Occident. Plusieurs de ces symboles sont arrivés jusqu’au XIIIe siècle et au delà, sur les verrières de nos cathédrales, conservant encore la forme hiératique qu’ils avaient reçue au commencement. Il est triste de voir que des sujets qui excitaient un si vif enthousiasme chez nos pères les martyrs, sont aujourd’hui si peu familiers à leurs derniers neveux. Sortons de cette indifférence qui n’est pas chrétienne, et revenons, par la méditation de la sainte Liturgie, à ces traditions auxquelles nos aïeux empruntèrent leur foi énergique et leur sublime dévouement à Dieu et à leur postérité.

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  • L’avortement à la Cour suprême

    La Cour suprême des Etats-Unis s’est penchée hier sur les lois du Texas votées en 2013 qui, de fait, restreignent l’accès à l’avortement. Je pensais que l’affaire allait être rondement menée pour condamner le Texas au nom de l’arrêt Roe contre Wade qui interdit toute entrave à l’avortement avant viabilité du foetus (et le permet encore après), de même que la Cour a récemment imposé le « mariage » homosexuel à tous les Etats. D’autant que le juge le plus pro-vie, Antonin Scalia, vient de mourir, et qu’il n’y a donc que huit juges : quatre « libéraux », dont trois femmes acharnées à défendre le « droit à l’avortement », trois conservateurs pro-vie, et le « centriste » Anthony Kennedy dont on ne sait de quel côté il penchera. Les trois juges femmes se sont montrées très agressives dans l’audition des représentants du Texas. Le juge Samuel Alito, et dans une moindre mesure le juge en chef John Roberts, se sont attachés à faire admettre par les opposants texans que les lois votées en 2013 ne sont pas seules responsables de la fermeture des avortoirs, et surtout que la diminution du nombre des avortoirs ne fait pas peser une « charge excessive » sur les femmes texanes qui veulent avorter, puisque c’était littéralement l’objet du débat.

    Tout repose – ce qui est quand même ahurissant – sur ce que décidera Anthony Kennedy (qui est juge à la Cour suprême depuis 1988 et vote le plus souvent – mais pas toujours - avec les pro-vie). S’il décide qu’il est nécessaire de retourner au Texas pour obtenir davantage d’informations, l’affaire peut durer jusqu’à l’année prochaine. S’il décide de mêler sa voix aux libéraux, la Cour suprême pourrait condamner le Texas en juin prochain – et empêcher du même coup tout Etat de voter des lois similaires.

  • Indécente ingérence

    En une du Financial Times :

    La France envoie un fort avertissement sur le Brexit

    Sous-titre : « Macron menace de pousser les migrants vers l’Angleterre et attire les banquiers vers Paris. »

    Le long article lui-même est titré :

    Le ministre français de l’Economie envoie au Royaume Uni un double avertissement sur le Brexit

    Selon Macron, les relations bilatérales changeraient brusquement en cas de Brexit. Ainsi, dit-il, les accords du Touquet seraient sabordés et ne pourraient plus servir à retenir les migrants à Calais.

    On ne sait pas trop ce que fume Macron, mais il dit vraiment n’importe quoi, comme tous ceux qui pètent les plombs en ce moment face au référendum britannique. Avant les accords du Touquet (qui permettent aux agents français de faire des contrôles en Angleterre et aux agents anglais de faire des contrôles en France) il y avait Sangatte qui était comme l’actuelle Jungle. Dénoncer les accords du Touquet ne changerait rien, globalement, à la situation. En outre, il s’agit d’accords entre la France et le Royaume Uni, sans rapports avec l’Union européenne, donc avec le Brexit, d’autant que le Royaume Uni ne fait même pas partie de l’espace Schengen. Un Brexit n’aurait aucun impact, a priori, sur de tels accords bilatéraux.

    D’autre part, Macron, qui menace donc de relocaliser les migrants de Calais en Angleterre, veut « dérouler le tapis rouge » pour relocaliser les services financiers britanniques en France, parce qu’ils perdront le « passeport financier » qui leur permet d’opérer sur le continent. Parce que, bien sûr, tout le monde peut voir que les banques suisses ont fait faillite depuis la création de l’UE…

    Bref, c’est une indécente et grossière et stupide ingérence dans la vie politique d’un pays voisin. Et ce n’est que le début de la campagne…

  • Le scandale Steinbach

    Erika Steinbach est porte-parole du groupe CDU/CSU au Bundestag pour les droits de l’homme et l’aide humanitaire. Elle a publié cela sur son compte Twitter :

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    Allemagne 2030. « Mais d’où est-ce que tu viens ? »

    Cela a déclenché un tollé dans toute la classe politique allemande, y compris à la CDU. C’est à qui dénoncera avec le plus de vigueur le « racisme » abject de Mme Steinbach et demandera les plus lourdes sanctions contre cette « incendiaire ».

    Naturellement, l’archevêque de Cologne, le cardinal Rainer Maria Woelki, dont on connaît la dhimmitude, n’est pas en reste. C’est « une insulte pour les milliers de bénévoles qui sont engagés dans le domaine de l’intégration », a-t-il dit.

  • « Invasion arabe » ?

     La Vie rapporte ces propos du pape :

    « On peut parler aujourd’hui d’invasion arabe. C’est un fait social… Combien d’invasions l’Europe a connu tout au long de son histoire ! Elle a toujours su se surmonter elle-même, aller de l’avant pour se trouver ensuite comme agrandie par l’échange entre les cultures. »

    Bref : il y a une invasion arabe et ça va être très bon pour l’Europe.

    Ainsi le pape voit-il des Afghans arabes, des Iraniens arabes, des Kabyles arabes, des Turcs arabes, des Maliens arabes, des Soudanais arabes…

    Le point commun entre ces envahisseurs n’est pas qu’ils sont arabes, mais qu’ils sont (à quelques exceptions près) musulmans. Ce n’est pas une invasion arabe, c’est une invasion musulmane. Il n’y a aucun « échange » avec l’islam. Quand l’Europe sera « agrandie » par l’invasion islamique, elle sera une Europe musulmane. Et tout le monde sait désormais, à moins d’être spécialement demeuré (ou de très mauvaise foi) quel est le sort des chrétiens dans les pays musulmans.

    Ce pape est une catastrophe permanente.

  • Jeudi de la troisième semaine de carême

    Aujourd’hui il y a une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne est que nous avons passé la moitié du carême. La mauvaise… est qu’il reste la moitié à faire… Je ne parle ici que de la pénitence, du jeûne et des privations, bien sûr, puisque sur le plan liturgique, au contraire, nous avons une profusion de trésors à consommer sans modération. Dont la messe d’aujourd’hui, qui exceptionnellement n’est pas une messe de pénitence, mais une messe festive, qui célèbre les saints Côme et Damien. Les saints médecins anargyres, que nous allons consulter (gratuitement : anargyre : sans argent) à leur tombeau en leur église de Rome (qui fut le temple de Romulus) pour qu’ils aident à notre guérison pendant ce carême. L’introït est le même que celui du 19e dimanche après la Pentecôte, c’est-à-dire originellement du dimanche le plus proche de la fête des saints Côme et Damien, le 27 septembre. Cet introït, qui commence par « salus » : le salut, la santé (les deux significations étant toujours imbriquées dans l’Evangile) a pour particularité de ne pas être un verset de psaume, ni même d’un autre livre de la Bible. Salus populi ego sum, dicit Dominus… Moi, je suis le salut du peuple, dit le Seigneur. Saint Bernard cite plusieurs fois ces mots comme s’ils étaient une citation de l’Ecriture, et dans les anciennes éditions de ses œuvres on indiquait en référence le psaume 34. Mais le psaume 34 ne dit pas cela, pas davantage que le chapitre 51 d’Isaïe auquel renvoie Innocent III (ou son éditeur) dans son commentaire de la messe. C’est une phrase liturgique qui a ainsi acquis un statut d’Ecriture Sainte, à juste titre puisque son sens se trouve évidemment dans l’Ecriture.

    Salus pópuli ego sum, dicit Dóminus : de quacúmque tribulatióne clamáverint ad me, exáudiam eos : et ero illórum Dóminus in perpétuum.

    Atténdite, pópule meus, legem meam : inclináte aurem vestram in verba oris mei. (Psaume 77,1)

    Je suis le salut du peuple, dit le Seigneur, dans toutes leurs tribulations, s’ils m’invoquent, je les exaucerai et je serai leur Seigneur à jamais.

    Mon peuple, écoutez ma loi ; prêtez l’oreille aux paroles de ma bouche.

    Voici ce très bel introït par les moines de Triors. On remarquera (à la troisième ligne) le chant identique sur « ad me » et « eos » : Dieu répond avec la même formule mélodique que l’appel, pour bien montrer que le fidèle qui criait sa souffrance est exaucé.

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  • Euthanasie suisse

    L’association Exit Suisse alémanique a rendu publics ses chiffres pour l’année 2015 : les demandes d’aides au suicide « ont explosé » : 782 « cas » en 2015, soit « 30% de plus qu’en 2014 ». Exit Suisse romande devrait publier ses chiffres en avril, mais déjà « la tendance semble identique ».

    Le Code pénal suisse a été modifié en 2001 pour autoriser « l’assistance au suicide », « à condition que celle-ci ne soit pas motivée par un mobile égoïste ». Sic. Depuis, « le nombre de patients qui y ont recours ne cesse d’augmenter ».

  • L’Autrichien renâcle

    Dimanche, le chancelier autrichien, Werner Faymann (qui est aussi président du parti social-démocrate), accusait la Grèce de se comporter « comme une agence de voyages » au service des migrants. Hier, face à Donald Tusk qui venait le voir à Vienne, il a justifié la politique de quotas mise en place par son gouvernement : « L’Autriche n’est pas la salle d’attente de l’Allemagne. Nous avons toujours dit que nous étions contre une politique de laissez-passer. »

    Il a ajouté que la situation est « un chaos qui doit cesser » : « Je ne vais pas mentir au peuple en disant que nous pouvons continuer à donner l’asile à 2, 3 ou 400.000 personnes cette année. Nous ne pouvons pas le faire. » (Ce qui est une réponse à Angela Merkel : « Nous pouvons le faire. »)

    Au Kurier, il a déclaré que l’Allemagne devait « mettre en place un quota journalier, et amener ces réfugiés directement de Grèce, de Turquie ou de Jordanie. L’Autriche ne peut pas, et ne doit pas, devenir une plateforme de distribution. »

    Werner Faymann est chancelier depuis 2008. On ne l’avait jamais entendu parler autant…

  • Hara Kiri

    Le Japon a perdu 1 million d’habitants ces cinq dernières années, d’après le dernier recensement. Selon les prévisions du gouvernement, à ce rythme, la population pourrait chuter de plus de moitié pour atteindre 52 millions d’individus d’ici à 2100.

    «  Je crois qu’il faut promouvoir davantage de mesures pour accepter les étrangers », dit Shigeru Ishiba, ministre chargé des Mesures contre la baisse démographique et de la Dynamisation de l’économie locale…