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  • Dernières nouvelles des Arabes

    Concernant les étrangers qui ne cessent d’affluer en Grèce, Alexis Tsipras parle obstinément et uniquement de « réfugiés », et il précise qu’il s’agit de gens qui ont fui leurs maisons bombardées. Dans un reportage de BFM, ce sont des Afghans et des Pakistanais qui parlent. Ils n’ont été bombardés par personne et ils ne fuient rien d’autre qu’un pays où l’islam rend malheureux. Mais comme dit François, tout ça ce sont des Arabes qu’il faut accueillir puisqu’ils nous envahissent…

  • A Lorette

    Grande journée œcuménique aujourd’hui à Lorette, en Italie, dans le cadre du 700e anniversaire de la basilique où se trouve la maison de Nazareth. Des représentants des Eglises orthodoxes d'Albanie, Géorgie, Roumanie, Russie et Serbie se réunissent dans la Sainte Maison, avec une délégation pontificale dirigée par Mgr Tonucci (évêque de Lorette). La Paraklisis sera chantée par le métropolite Zenados Gennadios, archevêque orthodoxe d’Italie et de Malte.

    La cérémonie sera précédée d’un colloque sur l’histoire de la Sainte Maison de Lorette, auquel participeront des représentants des huit cités jumelées, dont Nazareth, Czestochowa, Fatima…

    La journée est organisée par l’Accademia Angelica Costantiniana, dont le président est Son Altesse Impériale le prince Alessio Ferrari Angelo Comneno di Tessaglia, descendant d’empereurs de Constantinople (les Ange Comnène Doukas) et des « despotes de Thessalie » du même nom (et qui est grec-catholique). Selon les historiens, la Sainte Maison (qui vient effectivement de Nazareth) se trouvait à Pyli, en Thessalie, du temps du despote Jean Ange Comnène, dans la basilique de Porta Panagia. Puis elle fut transférée en 1294 en Italie par les… Ange (Comnène) - non par les anges.

    La journée marque la reconnaissance officielle par les orthodoxes de l’authenticité de la maison, suite aux études conduites par le père Giuseppe Santarelli, directeur de la Congrégation universelle de la Sainte Maison de Lorette, et par le chercheur grec Haris Koudounas, de l'Accademia Angelica Costantiniana.

  • Quatre religieuses tuées au Yémen

    Mgr Paul Hinder, vicaire apostolique d’Arabie du Sud, explique à AsiaNews : « A 8h 30 [hier matin], des hommes en uniforme ont fait irruption dans l’enceinte où vivent les Missionnaires de la Charité [de Mère Teresa, à Aden]. Après avoir tué l’agent de sécurité et tous les employés qui se trouvaient sur leur passage, ils sont arrivés jusqu’aux religieuses et ont fait feu, en tuant quatre. Une autre a réussi à se cacher et à survivre. »

    Les victimes sont sœur Anselme, indienne, sœur Judith, kényane, sœurs Marguerite et Reginette, rwandaises.

    Les assaillants ont emmené le prêtre salésien, le P. Tom Uzhunnalil, qui priait à la chapelle.

    En tout 14 (ou 15) personnes ont été tuées. Les quelque 80 pensionnaires âgée ou handicapés sont tous sains et saufs.

    « Nous savions que la situation était difficile et que les sœurs couraient un certain risque », dit Mgr Hinder. D’autant qu’elles avaient déjà été attaquées. « Mais elles avaient décidé de rester quoi qu’il arrive, parce que cela fait partie de leur spiritualité. »

  • Samedi de la troisième semaine de carême

    Saint Augustin, traité 33 sur saint Jean, 5-7

    Si le Sauveur disait: Ne lapidez pas cette adultère, il serait par là même convaincu d’injustice. S’il disait : Lapidez-la, il mentirait à sa douceur habituelle; qu’il dise donc ce qu’il doit dire pour rester doux et juste : « Que celui d’entre vous qui est sans péché lui jette la première pierre ». Voilà bien la sentence de la vraie justice. Une pécheresse doit être punie, mais pas de la main de gens qui ont la conscience souillée; la loi doit être accomplie, mais non par ceux qui la foulent eux-mêmes aux pieds. Oui, c’était la justice même qui s’exprimait par la bouche de Jésus; aussi, frappés par ces paroles comme par un trait énorme, ils se regardèrent mutuellement, et se reconnaissant coupables, « ils se retirèrent tous l’un après l’autre », et il ne resta que la misère et la miséricorde.

    Après avoir ainsi blessé ses ennemis du dard de la justice, le Seigneur ne daigna pas même faire attention à leur chute, mais, détournant d’eux ses regards, et « se baissant de nouveau, il écrivait sur la terre ».

    Les Juifs s’étaient donc tous éloignés et l’avaient laissé seul avec la femme adultère: Jésus leva alors les yeux vers elle. (…) Elle lui avait entendu dire: « Que celui qui est sans péché lui jette la première pierre ». Aussi s’attendait-elle à une punition de la part de celui en qui l’on n’avait jamais découvert aucun péché. Pour lui, après avoir écarté ses ennemis par le langage de la justice, il leva vers elle des regards pleins de douceur et lui adressa cette question: « Personne ne t’a condamnée ? — Personne, Seigneur », répondit-elle. — Et il ajouta: « Je ne te condamnerai pas non plus ». Parce que tu n’as pas trouvé de péché en moi, tu as craint sans doute de me voir prononcer ta condamnation : eh bien, « je ne te condamnerai pas non plus ».

    Eh quoi, Seigneur, approuveriez-vous le péché ? Non certes, il ne l’approuve pas; car, écoute ce qui suit: « Va, et ne pèche plus à l’avenir ». Le Sauveur a donc prononcé une condamnation; mais ce qu’il a condamné, c’est le péché, et non le pécheur. S’il avait donné son approbation au crime, il aurait dit : Je ne te condamnerai pas non plus; va, conduis-toi comme tu voudras, et sois sûre de mon indulgence; tant que tu pèches, je te préserverai de toute punition, même du feu et des supplices de l’enfer. Mais le Sauveur ne s’est pas exprimé ainsi.

    Ceux qui aiment le Seigneur doivent se souvenir de sa mansuétude, sans oublier de craindre son immuable vérité; car « le Seigneur est plein de douceur et d’équité ». Tu aimes en lui la bonté; redoute aussi sa droiture. La douceur lui a fait dire: « Je me suis tu »; mais sa justice lui a fait ajouter: « Toutefois, garderai-je toujours le silence ? » « Le Seigneur est miséricordieux et compatissant ». Evidemment, oui. Ajoute qu’il est « patient » : ne crains pas de dire qu’il est « prodigue de miséricorde », mais que cette dernière parole du Psalmiste t’inspire une crainte profonde : « Il est plein de vérité ». Aujourd’hui, il supporte ceux qui l’offensent; plus tard, il jugera ceux qui l’auront méprisé. « Est-ce que tu méprises les richesses de sa bonté, de sa patience et de sa longue tolérance? Ignores-tu que la bonté de Dieu t’invite à la pénitence ? » Et pourtant, par ta dureté et l’impénitence de ton cœur, tu t’amasses un trésor de colère pour le jour de la colère et de la manifestation du juste jugement de Dieu, qui rendra à chacun selon ses œuvres.

    Le Seigneur est rempli de douceur, de longanimité et de miséricorde; mais aussi il est plein de justice et de vérité. Il t’accorde le temps de te corriger; pour toi, tu préfères ce répit à ton amendement. (…) Tu attends sans cesse, sans cesse tu te promets des merveilles de la bonté divine, comme si celui qui a promis le pardon à ton repentir s’était engagé à prolonger encore ton existence. Sais-tu ce que te réserve la journée de demain? Tu parles avec justesse, en disant dans le fond de ton cœur : Quand je me corrigerai, Dieu me pardonnera tous mes péchés. Nous ne pouvons, en effet, le nier : il a promis le pardon aux pécheurs corrigés et convertis; mais le Prophète, dont les paroles te servent à me prouver que Dieu nous a promis son pardon pour le cas où nous viendrions à nous convertir, ce Prophète ne t’annonce, nulle part, qu’il doive t’accorder une longue vie.

  • Efficace

    Dans un entretien à Elle, numéro paru hier en Ile-de-France et aujourd’hui en province, François Hollande annonce que le ministère de la Famille va devenir le ministère des Familles, afin de prendre en compte toutes les sortes de familles, à commencer par les soi-disant familles homosexuelles.

    Sur certains sujets, François Hollande est d’une efficacité fulgurante. Car c’est hier même qu’il a pris le décret supprimant rétroactivement la famille de l’organigramme du gouvernement pour la remplacer par la négation de la famille. Et le décret pris hier a été publié aujourd’hui dans le Journal Officiel

    C’est donc officiel : la famille n’existe plus. C’est du moins ce que prétend ce gouvernement négationniste qui ne recule devant aucun affront totalitaire à la loi naturelle.

  • La jeune femme et le serpent

    Donald Trump a exhumé les paroles d’une chanson qui fut populaire en 1968 puis en 1975 : The snake, et il en dit les paroles dans ses discours :

    En allant travailler un matin, sur le chemin le long du lac, une jeune femme au cœur tendre vit un pauvre serpent à moitié gelé. « Prends-moi, ô douce femme, prends-moi pour l’amour du Ciel ! Prends-moi ! », soupira le serpent vicieux. Elle le serra fort sur sa poitrine. « Tu es si beau, lui dit-elle. Mais si je ne t’avais pas ramené, tu serais mort maintenant. » Puis elle caressa sa jolie peau, l’embrassa et le tint serré dans ses bras. Mais au lieu de dire merci, le serpent la mordit violemment. « Je t’ai sauvé, cria la femme, et tu m’as mordu ! Pourquoi ? Tu savais que ta morsure était empoisonnée et maintenant je vais mourir ! » « Oh tais-toi, femme stupide ! dit le serpent avec un sourire. Tu savais pourtant bien que j’étais un serpent avant de m’accueillir !

    (Via Novopress)

  • 74 %

    Selon un sondage publié hier par l'institut VTsIOM, 74% des Russes voteraient pour Vladimir Poutine s’il se représentait en 2018 (ce qui ne fait aucun doute).

    VTsIOM rappelle qu’en 2012 le taux était de 40%.

    VTsIOM est un institut financé par l’Etat russe. Mais l’institut indépendant Levada donne des chiffres similaires.

  • La fin du 1er-Mai

    On s’y attendait depuis longtemps. C’est fait : Florian Philippot a annoncé que le Front national n’organiserait plus de défilé le 1er mai. A la place il y aura un « banquet national »…

    Ainsi disparaît ce qui fut le fruit d’une intuition géniale de Jean-Marie Le Pen, ou plus exactement comment il avait accueilli comme un signe providentiel un hasard du calendrier et l’avait fait fructifier de façon véritablement historique.

    Le défilé de Jeanne d’Arc avait lieu le deuxième dimanche de mai, jour de la fête nationale officielle de Jeanne d’Arc. En 1988, ce jour était celui du second tour de l’élection présidentielle. On ne pouvait pas faire venir les militants et sympathisants à Paris ce jour-là. Jean-Marie Le Pen avança le défilé d’une semaine. Le dimanche précédent : c’était le 1er mai. Fête du Travail, fête de saint Joseph artisan :

    « Que les travailleurs français sachent surtout que leur meilleure chance de protection et de promotion est contenue dans leur appartenance à la Nation française, indépendante et souveraine, et c’est pourquoi nous avons choisi de fêter le même jour avec le Travail, saint Joseph, artisan, et sainte Jeanne, symbole de la Patrie. »

    C'est ainsi que Jean-Marie Le Pen avait accompli l'authentique signification du 1er-Mai, dans la continuité nationale de notre histoire, où le travail des hommes est reconnu et sanctifié, où la souveraineté de la nation se reconnaît dans une jeune fille qui est la sainte de la patrie : et ce sont là tout naturellement les thèmes des discours du 1er-Mai, qui ont toujours été les plus beaux discours de Jean-Marie Le Pen.

  • L’anneau de Jeanne d’Arc

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    Le 24 février dernier, Jacques Trémolet de Villers signalait à Philippe de Villiers que l’anneau de Jeanne d’Arc, aux mains des Anglais depuis le procès, allait être mis aux enchères à Londres le 26.

    Nicolas de Villiers, président du Puy du Fou, réussit à réunir 350.000 €. Il se rend à Londres, et acquiert l’anneau, mis à prix à 19.000 €, pour près de 377.000 €…

    Nicolas de Villiers va chercher l’anneau aujourd’hui, et une cérémonie sera organisée au Puy du Fou le 20 mars.

    (L'histoire complète sur le site du Figaro)

  • Le plus grand théologien

    Dans les propos du pape à Jean-Pierre Denis et aux « poissons roses », il y avait aussi ceci :

    Dans ma réflexion théologique, je me suis toujours nourri d’Henri de Lubac et de Michel de Certeau. Pour moi, de Certeau reste le plus grand théologien pour aujourd'hui.

    Je n’ai jamais rien lu et je ne lirai jamais rien de Michel de Certeau.

    Mais je constate que Wikipedia ne lui donne pas le titre de « théologien », le définissant comme « intellectuel jésuite, philosophe et historien français », ce qui paraît en effet correspondre au portrait qui en est fait. Portrait dont on peut extraire ceci :

    Il est cofondateur de l'École freudienne de Paris, autour de Jacques Lacan.

    Il publie notamment en 1968 deux articles majeurs dans la revue Études, dans lesquels il prend parti en faveur du mouvement de Mai 68.

    L'influence psychanalytique se retrouve fortement dans son œuvre historiographique, où il analyse le « retour du refoulé » au travers des limites arbitraires de l'histoire officielle, et la survivance du « non dit » dans les marges de l'écrit.

    Si ceux qui écrivent semblent imposer leur pouvoir à ceux qui disent et font, de Certeau montre bien que les publics ne sont pas si dominés et restent actifs devant la réception des messages qu'on leur envoie, avec des paroxysmes critiques quand le « dire » s'écarte trop du « faire » (multiplication des épisodes mystiques du XVIIIe siècle ; prise de parole de mai 1968 ; théologie de la libération en Amérique du Sud, pour citer les domaines dans lesquels il était plus particulièrement impliqué).

    Mais il n’est pas impossible que François cite ainsi Michel de Certeau simplement parce que ce jésuite « périphérique » fit sa thèse de doctorat sur Pierre Favre…

    Et aussi pour faire oublier que l'un des vrais grands théologiens de notre temps s'appelle Joseph Ratzinger.